Budget de l’enseignement scolaire : compte rendu du 7 octobre 2025
BUDGET DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE
AUDIENCE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Audience du 7 octobre 2025
Compte rendu du SNALC
LE THÈME
Bertrand Sorre, député de la Manche, a été chargé par la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale d’une mission concernant le budget de l’enseignement scolaire dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances.
L’ESSENTIEL
L’objectif est de faire un point global sur
- la rentrée,
- les récentes réformes,
- les principaux chantiers budgétaires,
- avec un accent particulier sur les dédoublements et la réduction des effectifs dans le premier degré.
LE SNALC A INSISTÉ SUR
- Le manque de personnel dans tous les secteurs, aussi bien dans le premier que dans le second degré.
- La nécessité de revaloriser réellement les professeurs et les autres métiers de l’éducation.
- La situation critique de l’inclusion à bas coût, qui est préjudiciable à tous.
- Le besoin de créer un statut de catégorie B pour les AESH et de ne pas diluer leur action dans des PAS qui exacerbent une inclusion déjà mal gérée.
- L’urgence d’établir enfin une véritable médecine du travail.
- Les effets néfastes des dernières réformes (collège, lycée général et technologique, lycée professionnel avec le Y) qui ont eu des répercussions visibles jusqu’à cette rentrée, accompagnées de notes de services et de propositions de programmes qui reflètent un manque de confiance du ministère envers ses agents. Ces problématiques ont été mises en lumière par les résultats de l’enquête TALIS.
Pour le SNALC, une véritable augmentation du budget de l’Éducation nationale est indispensable, car, en euros constants, celle-ci n’a pas vraiment eu lieu ces dernières années.
Concernant les dédoublements et la réduction des effectifs dans le premier degré, le SNALC a plaidé pour l’extension de ce dispositif afin d’éviter des classes surchargées dans les petites et moyennes sections ainsi que dans les niveaux CE2, CM1, et CM2. Bien que l’idée soit bénéfique, elle aurait dû être mise en œuvre sans surcharger les autres classes et sans compromettre la liberté pédagogique des enseignants.
La diminution des effectifs constitue un levier important pour la réussite des élèves, notamment en ce qui concerne l’inclusion, qui nécessite du temps, en raison du manque d’AESH et de l’augmentation du nombre d’élèves à besoins particuliers sans reconnaissance officielle de handicap.
L’AVIS DU SNALC
Les députés ont écouté les organisations syndicales présentes, qui étaient assez unanimes sur les constats et les besoins importants. Ils ont pris bonne note et ont remercié les intervenants. Le SNALC attend désormais que cette écoute se traduise en actions concrètes.
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1505

ÉDITO : UNE CONFIANCE SANS BORNES
Jean-Rémi Girard
Président du SNALC
L’école de la confiance était, on s’en souvient, la formule de com’ trouvée par Jean-Michel Blanquer pour exprimer sa défiance réelle envers les personnels de l’Éducation nationale et leurs représentants. Rarement, dans notre histoire, on aura vu une aussi belle antiphrase.
Le SNALC le rappelait le mois dernier aux députés de la commission éducation : ce n’est pas parce que Blanquer est parti que la confiance, elle, est revenue. Bien au contraire : ministre après ministre, on a pu constater que les personnels de l’Éducation nationale étaient toujours soupçonnés d’incompétence. Les professeurs, agents de catégorie A, sont traités comme s’ils étaient à la fois de parfaits incapables et des empêcheurs de tourner en rond. [Lire la suite]
DOSSIER DU MOIS : MIEUX AGIR POUR LA LAÏCITÉ
04 | Mieux agir pour la laïcité
05 | La laïcité, condition de la liberté pédagogique
06 | Promouvoir une « École de la fraternité » … via les compétences psychosociales ?
07 | Menaces de mort : des faits graves à ne jamais minorer
08 | Des actions pour engager les élèves
08 | Les prochains congrès laïcité du SNALC
SYSTÈME ÉDUCATIF
09 | Projet d’évaluation : le SNALC contre le Gosplan pédagogique
09 | Cachez ces notes que nul ne saurait voir !
10 | Note de service DNB : le plan local d’évaluation en embuscade ?
10 | Calendrier des examens : le SNALC évoque les conditions de travail
11 | Les PLP face au défi des EANA
11 | Le Ministère renouvelle le « Permis de sécher » aux élèves de terminales Bac Pro
12 | Enseignants d’EPS : ni pompiers, ni psychologues, ni infirmiers !
12 | Rapport 2024-2025 du CLEMI : au service d’une éducation citoyenne
13 | À quand un(e) ministre en costume folklorique ?
13 | L’IA pour préparer les cours ? Encore une proposition hors sol !
CONDITIONS DE TRAVAIL
16 | Le service social : une aide plus que bienvenue
16 | Pensez à l’aide d’urgence de l’action sociale
17 | PSC : votre affiliation va débuter !
17 | En visite à Paris ? Avantages-SNALC pense à vous

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1505 – école

ÉDITO : L’ÉCOLE SANS LA CONFIANCE
J-Rémi Girard
Président du SNALC
L’école de la confiance était, on s’en souvient, la formule de com’ trouvée par Jean-Michel Blanquer pour exprimer sa défiance réelle envers les personnels de l’Éducation nationale et leurs représentants. Rarement, dans notre histoire, on aura vu une aussi belle antiphrase.
Le SNALC le rappelait le mois dernier aux députés de la commission éducation : ce n’est pas parce que Blanquer est parti que la confiance, elle, est revenue. Bien au contraire : ministre après ministre, on a pu constater que les personnels de l’Éducation nationale étaient toujours soupçonnés d’incompétence. Les professeurs des écoles, agents de catégorie A, sont traités comme s’ils étaient à la fois de parfaits incapables et des empêcheurs de tourner en rond. [Lire la suite]
SOMMAIRE
04 | Le manège effrayant d’une école en crise
05 | Rapport sur l’éducation prioritaire : la cour des comptes réinvente la roue
05 | CLA, TER, cités éducatives… du scotch sur une carte périmée
06 | Le dédoublement dans les classes : quel bilan ?
06 | Réunions en visio : venez poser vos questions !
07 | PE en cité éducative
07 | Formations en REP+ : des intentions à la réalité
08 | Affichages en classe : l’essentiel à savoir
08 | Ne l’oubliez pas !
09 | Plus un radis pour la pédagogie ?
09 | Google range son carnet de notes !
10 | Le service social : une aide plus que bienvenue
10 | Pensez à l’aide d’urgence de l’action sociale

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
PSC : votre affiliation va débuter !

Lors de la commission paritaire de pilotage et de suivi (CPPS) de la protection sociale complémentaire (PSC) du 9 septembre 2025, le ministère a annoncé que la mise en œuvre de la PSC était finalement repoussée, pour des raisons techniques, au 1er mai 2026. Cette mise en œuvre sera précédée d’une période d’affiliation massive. Le SNALC vous informe sur le déroulement de cette procédure.
Votre affiliation au nouveau régime de protection sociale sera précédée par des informations de l’administration (notamment sur cette page). Ensuite, vous recevrez un courriel de la MGEN sur votre messagerie professionnelle nominative avec un lien d’affiliation individuel. Les envois de mails se feront par vagues selon ce calendrier indicatif :
- Pour la zone A, à partir du 8 octobre prochain.
- Pour la zone B, à partir de la fin novembre 2025.
- Pour la zone C, l’académie de Corse et l’administration centrale, à partir de mi-janvier.
- Pour les personnels de direction ou inspecteurs toutes zones confondues, à partir de la mi-décembre, date à laquelle commenceront également d’être traitées les situations particulières.
- Pour les EPLE et GRETA employeurs et les établissements publics, entre les vacances de la Toussaint et février 2026.
Pour activer votre espace personnel à partir du lien, il vous faudra votre attestation de sécurité sociale et votre RIB. Vous pourrez ensuite compléter votre parcours d’affiliation : options, ayants droit ou demande de dispense.
Si votre parcours d’affiliation n’est pas finalisé 21 jours après l’envoi du mail, vous serez affilié d’office à l’offre de base, c’est-à-dire sans option et sans ayant droit. Vous pourrez cependant à tout moment modifier ces éléments. Ne tardez pas, car si vous n’avez pas fourni votre RIB, vous ne pourrez recevoir de remboursements de soins… mais votre cotisation, elle, sera bien prélevée sur votre fiche de paye de mai 2026 !
Le SNALC regrette le retard pris par la MGEN à mettre en ligne son outil d’aide à la décision, pour choisir sereinement entre les options et le rattachement ou non des ayants droits. N’hésitez pas en attendant à vous informer avec le SNALC grâce à notre dossier PSC.
Article à paraître dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1505 du 3 octobre 2025.
Lycées professionnels : grève et manifestations le 14 octobre 2025

Lycées professionnels, il y a urgence !
Toutes et tous mobilisés, par la grève et les manifestations, le 14 octobre

Les conditions d’études et de travail continuent de se dégrader d’année en année dans les lycées professionnels. Le manque de moyens et les réformes qui s’accumulent empêchent les établissements de remplir correctement leur mission de formation et d’émancipation de la jeunesse. La nouvelle terminale bac pro en est une parfaite illustration.
Le fiasco du parcours différencié dit Y est incontestable : élèves moins bien préparés aux examens, établissements complètement désorganisés, absentéisme catastrophique… Malgré le rétablissement de deux semaines de cours, maintenir le principe du parcours différencié sur quatre semaines, ne fera qu’accentuer les mêmes dysfonctionnements au mépris des élèves comme des personnels des lycées professionnels.
Suppressions d’heures de cours, remplacements d’enseignements par des dispositifs peu opérants, affaiblissement des contenus professionnels, les réformes s’empilent, sans qu’aucun état des lieux exhaustif et partagé ne soit jamais réalisé. La transformation des Brevets des métiers d’art au pas de charge pour créer une voie d’orientation spécifique et supprimer une année de formation est une étape supplémentaire dans l’affaiblissement de la formation professionnelle initiale. Si aujourd’hui les lycées professionnels tiennent, c’est uniquement grâce à l’engagement des personnels, malgré les entraves à l’exercice de leur métier et la perte de sens dans leur travail.
Le refus d’ouvrir de nouvelles formations répondant à la demande d’orientation des élèves et de leur famille a pour conséquence des classes surchargées dans plus de la moitié des lycées professionnels. Faute de places, des élèves se voient refuser l’entrée en CAP ou 2de pro.
Nos organisations FSU, CGT Educ’action, SE-UNSA, CFDT Education Formation Recherche Publiques, SNALC, SUD éducation, CNT-FTE demandent un changement de cap pour les lycées professionnels avec un véritable dialogue social.
Dès à présent, nos organisations exigent :
- l’abandon de tout parcours qui se fait au détriment des enseignements (abrogation du parcours personnalisé) ;
- le rétablissement des examens de bac pro sur la seconde quinzaine de juin dès cette année ;
- un plan d’urgence pour les lycées professionnels publics répondant aux besoins des élèves : ouvertures de formations de CAP et bac pro, création des postes nécessaires (PLP, CPE, AESH, AED…), rénovation du bâti scolaire, notamment des ateliers.
Dès maintenant, elles appellent à organiser des réunions d’information syndicale pour faire un état des lieux de la voie professionnelle en cette rentrée, informer les collègues sur la poursuite des contre-réformes et débattre des exigences à revendiquer pour les lycées professionnels.
Pour que ces exigences aboutissent, nos organisations FSU, CGT Educ’action, SE-UNSA, CFDT Education Formation Recherche Publiques, SNALC, SUD éducation, CNT-FTE appellent à se mobiliser par la grève et les manifestations le mardi 14 octobre.
Les concours de recrutement d’enseignants, de CPE et de psychologues : session 2026

Que vous soyez contractuel(le) enseignant(e), CPE, Psy-EN, AED ou AESH, vous avez la possibilité de passer un concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE), de professeur du second degré (Capes, Capeps, Capet, CAPLP…), de CPE ou de psychologue de l’Education nationale.
Pour devenir titulaire, il existe plusieurs concours (externes Bac + 5, externes Bac + 3, externes spéciaux, internes ettroisièmes concours) qui obéissent chacun à un certain nombre de conditions et de règles qu’il convient de bien respecter.
Le SNALC vous dit tout sur ces concours de recrutement des personnels enseignants, personnels d’éducation et psychologues de l’Education nationale.
La note de service du 11 septembre 2025 du Ministère de l’Éducation nationale, parue au BO n°35 du 18 septembre 2025,précise les modalités d’organisation des concours de recrutement pour la session 2026.
Inscription
Les candidats accèdent au service d’inscription aux adresses internet suivantes :
- pour les concours de recrutement de professeurs des écoles et des personnels de l’enseignement du second degré :
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/inscrivez-vous-aux-concours-de-recrutement-d-enseignants-1061
- pour les concours de CPE :
- pour les concours de psychologues de l’Éducation nationale :
En cas d’impossibilité de s’inscrire par internet, les candidats ont la possibilité de le faire à l’aide d’un dossier papier.
ATTENTION : NOUVEAUTÉ 2026
À compter de la session des concours 2026, et conformément au décret 2025-352 du 17 avril 2025, les recrutements des personnels enseignants et des CPE s’effectuent au niveau licence (BAC + 3).
Les modalités d’organisation, dont les épreuves, des nouveaux concours externes (BAC + 3) sont disponibles aux adresses suivantes :
CRPE externe BAC + 3 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051491123
Capes externe BAC + 3 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051491230
Capeps externe BAC + 3 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051491066
Capet externe BAC + 3 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051491155
CAPLP externe BAC + 3 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051491201
CPE externe BAC + 3 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051491095
Ces nouveaux concours externes concernent les recrutements dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé sous contrat.
En parallèle de l’organisation de ces nouveaux concours externes à BAC + 3, des concours externes à BAC + 5 du CRPE, du Capes, du Capeps, du Capet, du CAPLP et du CPE sont organisés à titre transitoire. Il y aura donc coexistence de concours à BAC + 3 et BAC + 5 en ce qui les concerne.
Dates d’inscription
Attention :
Pour la session 2026, deux périodes d’inscription sont prévues.
- du 18 septembre 2025, à partir de 12 h 00, au 6 novembre 2025, 12 h 00 (heure de Paris), pour les :
- concours externes et internes de l’agrégation ;
- concours externe, interne et troisième concours PsyEN ;
- concours internes et troisième concours du CRPE, du Capes, du Capeps, du Capet, du concours CPE et de certaines sections du CAPLP ;
- concours externes, internes et troisièmes concours des sections professionnelles du CAPLP ;
- concours internes et troisièmes concours du CRPE, du Capes, du Capeps, du Capet, du concours CPE et de certaines sections du CAPLP ;
- à titre transitoire et au titre de l’année 2026, les concours externes au niveau BAC + 5 du CRPE, du Capes, du Capeps, du Capet, du concours de CPE et de certaines sections du CAPLP.
- du 14 octobre 2025, à partir de 12 h 00, au 2 décembre 2025, 12 h 00 (heure de Paris), pour les nouveaux concours externes (niveau BAC + 3) : personnels enseignants des 1er et 2nd degré (CRPE, Capeps, Capes, Capet, CAPLP) et CPE ;
Ces dates intègrent d’emblée les périodes habituelles de prolongation.
Il est recommandé de ne pas attendre les derniers jours pour s’inscrire !
La note de service du 11 septembre 2025 concerne également les concours correspondants pour les maîtres des établissements d’enseignement privés sous contrat.
Modalités d’inscription
Les inscriptions à l’ensemble des concours de recrutement de la session 2026 se dérouleront sur le site Cyclades.
Si vous n’avez pas encore un compte utilisateur dans Cyclades, vous pouvez dès maintenant en créer un.
- Accéder au tuto Cyclades :
https://candidat.examens-concours.gouv.fr/cyccandidat/aide/Presentations/inscription_CE2.html
- Accéder aux informations sur les concours d’enseignants (premier et second degrés), de CPE et Psy-EN :
Cyclades (examens-concours.gouv.fr)
- Accéder à la FAQ Cyclades :
https://candidat.examens-concours.gouv.fr/cyccandidat/aide/SANS/index.html#faq_espace_candidat
À savoir :
Si vous souhaitez candidater, vérifiez bien que vous remplissez les conditions générales d’accès à la fonction publique (https://www.fonction-publique.gouv.fr/devenir-agent-public/les-conditions-generales-dacces-aux-concours) et les conditions spécifiques à chaque concours envisagé.
Aucune dérogation aux conditions générales d’inscription, dispositions réglementaires, ne peut être accordée.
Sous réserve de justifier des conditions d’inscription exigées, les candidats peuvent s’inscrire à plusieurs concours (externe Bac + 5, externe Bac + 3, externe spécial, interne et troisième concours).
En ce qui concerne les concours du second degré, les candidats peuvent s’inscrire à plusieurs sections d’un même concours.
Bon à savoir :
Les candidats aux nouveaux concours externes (niveau BAC + 3) et aux concours organisés à titre transitoires (BAC + 5) précisent dès leur inscription leur choix d’admission en cas d’admission simultanée à ces concours.
Ce choix ne peut plus être modifié après la date de la clôture des inscriptions aux concours.
Les lauréats des concours enseignants et CPE externes BAC + 5 seront affectés avant les lauréats des concours externes BAC + 3 détenteurs d’un master 2.
Après avoir créé un compte Cyclades ou s’être connectés à leur compte Cyclades déjà existant, les candidats sont guidés par des écrans informatifs tout au long de la saisie des données nécessaires à leur inscription.
Attention :
Tant qu’un numéro d’inscription n’est pas affiché à l’écran, l’inscription n’est pas enregistrée. En cas de déconnexion avant l’obtention de celui-ci, vous devez reprendre la totalité de la procédure.
Dans le cas d’inscription à plusieurs concours, un numéro différent est attribué à chaque inscription.
Pensez à télécharger, puis sauvegarder et imprimer vos justificatifs d’inscription.
Les candidats au concours externe, aux concours externes spéciaux, au second concours interne, au second concours interne spécial, au troisième concours, au concours interne exceptionnel de professeurs des écoles s’inscrivent auprès du rectorat de l’académie au titre de laquelle ils désirent concourir.
Les candidats reçoivent ensuite par courrier électronique une confirmation d’inscription précisant :
- leur numéro d’inscription ;
- les modalités pour accéder aux documents relatifs à cette inscription (connexion à leur espace candidat pour prendre connaissance de leur récapitulatif d’inscription et de la demande de pièces justificatives).
À savoir :
Le décret 2023-720 du 4 août 2023 a modifié l’article 5 du décret 70-738 du 12 août 1970 relatif au statut particulier des CPE : le concours interne de CPE est ouvert aux accompagnants des élèves en situation de handicap qui justifient d’au moins trois années de services publics.
Date à laquelle les conditions requises pour concourir doivent être remplies
En application de l’article L. 325-25 du code général de la fonction publique, les candidats aux concours doivent, au plus tard à la date de la première épreuve du concours, remplir les conditions générales d’accès à un emploi public (nationalité, jouissance des droits civiques, absence de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions postulées, position régulière au regard des obligations du service national) fixées par les titres I et II du livre III du même code.
La date d’appréciation des conditions particulières (diplôme, position statutaire, échelon, ancienneté de service…) est fixée par les textes réglementaires régissant le recrutement considéré.
Ces conditions doivent être remplies :
- à la date de publication des résultats d’admissibilité pour les concours avec une épreuve écrite des personnels enseignants du premier degré, du second degré, de CPE et de psy-EN.
Celle-ci sera portée à la connaissance des candidats sur le site de chaque académie organisatrice pour les concours du 1er degré et à l’adresse https://candidat.examens-concours.gouv.fr/cyccandidat/portal/login pour les concours du second degré. Il en est de même pour les concours correspondants de l’enseignement privé sous contrat.
Attention :
Pour le concours externe du Capeps niveau BAC + 3, un projet de texte modifie, pour une mise en œuvre dès la session 2026, les dispositions réglementaires relatives à la date d’appréciation de l’aptitude au sauvetage aquatique, qui est à ce jour à justifier à la publication des résultats d’admissibilité du concours. Sous réserve de la publication officielle dudit texte, la date d’appréciation sera décalée à la date d’admission.
Pour le concours externe du CRPE niveau BAC + 3, il en ira de même pour les attestations de natation et de secourisme exigées pour ce concours.
- au 1er septembre de l’année précédant le concours soit, pour la session 2026, le 1er septembre 2025, pour le premier concours interne de recrutement de professeurs des écoles et le concours correspondant de l’enseignement privé.
Vérification des pièces justificatives
La vérification par l’administration des conditions requises pour concourir doit intervenir au plus tard à la date de nomination en application des dispositions de l’article L. 325-37 du Code général de la fonction publique.
Par conséquent :
- la convocation et la participation des candidats aux épreuves ne préjugent pas de la recevabilité de leur demande d’inscription ;
- lorsque le contrôle des pièces fournies montre que des candidats ne remplissent pas les conditions requises pour faire acte de candidature, ils ne peuvent ni figurer, ni être maintenus sur la liste d’admissibilité ou sur la liste d’admission, ni être nommés, qu’ils aient été ou non de bonne foi.
Le plus grand soin doit être apporté aux pièces jointes dont les services vérifieront le contenu le plus tôt possible.
Les candidats aux concours sont invités à transmettre le plus tôt possible les pièces justificatives afin de permettre aux services de vérifier leur éligibilité au plus vite et d’éviter autant que faire se peut les situations d’élimination tardive.
Toute infraction au règlement, toute fraude ou tentative de fraude, soit dans les renseignements fournis lors de l’inscription, soit au cours des épreuves d’admissibilité ou d’admission, entraînera l’exclusion du candidat, sans préjudice des sanctions pénales et éventuellement disciplinaires s’il est agent public.
Autorisation d’absence pour les agents titulaires ou non titulaires
Les deux jours d’absence qui peuvent être accordés doivent précéder immédiatement le premier jour du concours et porter sur des jours ouvrables (dont le samedi), que les candidats soient ou non en fonction ces jours-là et quelle que soit leur quotité hebdomadaire de travail.
Lorsque les deux jours qui précèdent les épreuves d’admissibilité sont situés pendant les vacances scolaires, il ne peut être accordé d’autorisation d’absence.
Calendrier des épreuves écrites
Les calendriers détaillés des épreuves écrites de chaque concours de la session 2026 sont publiés aux adresses suivantes :
- pour les personnels enseignants :
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/ - pour les conseillers principaux d’éducation (CPE) :
https://www.education.gouv.fr/les-concours-de-recrutement-de-conseillers-principaux-d-education-cpe-6719 - pour les psychologues de l’éducation nationale (PsyEN) :
https://www.education.gouv.fr/les-concours-de-recrutement-des-psychologues-de-l-education-nationale-11264
Organisation des épreuves écrites d’admissibilité
Pour accéder aux salles de composition, les candidats munis de leur convocation doivent justifier de leur identité par la présentation d’une pièce d’identité en cours de validité avec photographie.
Bon à savoir :
L’accès aux salles de composition écrite est strictement interdit à tout candidat qui se présente après l’ouverture des enveloppes contenant les sujets, quel que soit le motif du retard.
Épreuve d’admissibilité des concours internes du Capes, Capet, CAPLP et CPE
Conformément aux dispositions des arrêtés du 25 janvier 2021, l’épreuve d’admissibilité des concours internes du Capes, Capet, CAPLP et CPE consiste en une étude par le jury d’un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (Raep) établi par le candidat.
Vous trouverez quelques conseils pour ce dossier Raep en suivant ce lien :
Selon les modalités indiquées dans les arrêtés d’ouverture, les candidats déposent le dossier Raep (fichier au format PDF et nommé aux nom et prénom du candidat) dans leur espace candidat Cyclades au plus tard le :
Jeudi 13 novembre 2025
Attention :
Le fait de ne pas faire parvenir le dossier dans le délai et selon les modalités fixées entraînera l’élimination du candidat.
Plus d’informations sur les concours de recrutement
Pour chaque concours de recrutement, nous vous proposons d’accéder à toutes les informations mises à votre disposition par le Ministère de l’Éducation nationale sur son site DEVENIR ENSEIGNANT.
Nous vous conseillons d’ailleurs de vous abonner gratuitement à sa lettre d’information en cliquant sur « JE M’ABONNE » en bas de la page d’accueil.
Les différents concours de recrutement sont : le Capes, le Capeps, l’agrégation, le Capet, le CAPLP, le CRPE et les concours de l’enseignement privé sous contrat (CAFEP, 3ème CAFEP, CAER).
En cliquant ci-dessus sur le concours de votre choix, vous trouverez :
- les sections ou disciplines dans lesquelles le concours est organisé (chaque année, une liste des sections ouvertes est publiée au moment des inscriptions) ;
- les différents types de concours (externe, interne…) ;
- le nombre de postes offerts (pour chaque section, il est connu au plus tard la veille de la première épreuve d’admissibilité) ;
- les données statistiques de la session 2025 et des années antérieures ;
- le descriptif des épreuves du concours ;
- le calendrier (dates d’inscription, dates des épreuves d’admissibilité, dates des épreuves d’admission) ;
- les possibilités de formation (Master MEEF, CNED, PAF sur inscription…) ;
- les programmes de la session 2026 ;
- les annales des sujets des épreuves écrites et les rapports de jury des sessions précédentes ;
- les conditions d’inscription au concours à la fois générales, c’est-à-dire pour l’accès à la fonction publique, et spécifiques, c’est-à-dire propres à chaque concours.
Le SNALC vous souhaite sincèrement de réussir l’un de ces concours de recrutement.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le SNALC de votre académie ou à nous écrire en complétant notre formulaire contractuels enseignants, CPE et Psy-EN, notre formulaire AED ou notre formulaire AESH.
Audience sur la rentrée à l’Assemblée nationale le 17 septembre 2025

COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES
TABLE RONDE SUR LA RENTRÉE SCOLAIRE RÉUNISSANT DES REPRÉSENTANTS DES SYNDICATS REPRÉSENTATIFS D’ENSEIGNANTS
Mercredi 17 septembre 2025

LES VIDÉOS
PREMIER DEGRÉ
« Notre école ne va peut-être pas continuer à fonctionner sur le dos des personnels et sur la bonne volonté des personnels. »
Cliquez sur l’image pour lancer la vidéo :
TRANSCRIPTION
Bonjour Madame la Présidente, bonjour Mesdames et Messieurs les députés,
Nous avons une pensée de la part du SNALC pour notre collègue Caroline Grandjean-Pacoud. Rappelons que c’est une affaire qui n’est pas nouvelle, qu’il y avait déjà eu des alertes, et même de la médiatisation ; à l’arrivée, alors que la protection fonctionnelle était donnée, alors que toutes les alertes étaient faites, en arriver à ce que notre collègue se suicide nous paraît absolument nécessiter une enquête approfondie pour déterminer notamment si le soutien de l’institution a été plein et entier.
Sur la rentrée, cette rentrée n’est malheureusement pas très différente des rentrées des années précédentes.
Le problème d’attractivité est toujours le même, nous avons toujours des manques au concours, dans le premier degré, dans les académies déficitaires – maintenant structurellement – que sont Versailles, Créteil, la Guyane ou Mayotte, pour des raisons qui ne sont pas non plus toujours les mêmes ; néanmoins, ces difficultés se sont installées dans la durée. Vous allez avoir à voter un budget. Budgéter, à un moment, c’est choisir. Nous, au SNALC, nous pensons qu’il faut choisir l’école de la République qui, contrairement à ce qu’on peut entendre, n’a pas été privilégiée, et cela s’en ressent sur les conditions de travail des professeurs des écoles.
Je voudrais vous rappeler quelques chiffres du ministère de l’éducation nationale. Alors que les professeurs des écoles sont ceux qui ont le plus l’impression de faire quelque chose d’utile, d’avoir le sentiment que leur travail a du sens et de la valeur dans l’éducation nationale, ils sont aussi ceux qui ont le moins le sentiment que leur métier est valorisé dans la société (2,5/10 d’après l’échelle du ministère de l’éducation nationale, et 3,2/10 sur la satisfaction sur le niveau de rémunération).
Vous allez me dire, l’argent on en manque… Néanmoins, est-ce qu’on utilise celui qu’on a de la meilleure des façons possibles ?
J’en viens à la formation initiale, par exemple. On a beaucoup de politiques pour essayer d’attirer de nouvelles personnes. Nous allons avoir une formation – qui d’ailleurs, sur le premier degré, n’est pas forcément mauvaise, et nous on n’avait pas de soucis avec le changement de place du concours par exemple – mais on se préoccupe très peu de garder les agents qu’on a déjà.
La ministre démissionnaires Borne a bien signalé qu’il y avait un souci de milieu de carrière, je ne crois pas qu’elle ait fait quoi que ce soit pour le résoudre ; et quand bien même elle aurait essayé de le faire, les arbitrages budgétaires ne l’ont pas permis. À un moment il faut bien se rendre compte que les personnels de l’éducation nationale ont envie de partir et que la satisfaction de faire quelque chose d’utile n’est pas un moteur suffisant pour les faire rester. Ils ont pris conscience qu’ils ont des compétences qui peuvent être aussi utiles ailleurs dans la société. Donc il va falloir véritablement avoir une prise de conscience collective sur le fait que notre école ne va peut-être pas continuer à fonctionner sur le dos des personnels et sur la bonne volonté des personnels.
Sur l’école inclusive, nous avons un vrai souci avec les pôles d’appui à la scolarité (PAS). On avait un souci avec les PIAL aussi, mais celui-là est qu’il y a notamment la disparition d’un mot qui nous paraissait pourtant un mot très important dans la politique de l’école inclusive, c’est le mot handicap. Nous sommes en train de glisser d’une politique à destination des élèves en situation de handicap vers une politique à destination des élèves à besoin éducatif particulier, notion très floue qui pour le moment, c’est un mot qui pour nous recouvre 100 % des élèves : chaque élève a des besoins éducatifs particuliers. Le saupoudrage qui est actuellement l’école inclusive risque d’être encore plus du saupoudrage.
Je voudrais aussi signaler qu’avant de généraliser, normalement, on doit faire le bilan des expérimentations. On a expérimenté les PAS dans 4 départements. À ce jour, pour les organisations représentatives, aucun bilan n’a été présenté par le ministère de l’Éducation nationale, mais déjà il y a la volonté de l’inscrire dans la loi, ce qui nous semble à minima étrange. Pourquoi expérimentons-nous si c’est pour ne pas s’appuyer sur les résultats des expérimentations ?
Un dernier point sur la direction d’école. Les directrices et directeurs d’école sont absolument surchargés. Le SNALC a demandé depuis très longtemps que des personnels administratifs puissent venir en soutien au directeur d’école. Il y a aussi la question parfois de l’accueil, le fait d’avoir des personnes à l’entrée des écoles. Les écoles sont souvent des passoires, très clairement, puisqu’une fois que les personnels sont en classe, il n’y a absolument personne pour voir ce qui s’y passe. La loi Rilhac, de ce point de vue-là, n’a strictement rien résolu. Les directrices et les directeurs d’école tirent la sonnette d’alarme.
Je vous remercie.
SECOND DEGRÉ
« On nous a beaucoup parlé de l’école de la confiance. Et ce qui nous remonte des personnels du second degré, c’est qu’on ne nous fait absolument pas confiance. »
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TRANSCRIPTION
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, bonjour, ou re bonjour.
Je ne vais pas revenir sur certains points de ce matin, mais qui concernent tout autant le second degré que le premier degré, la question de l’attractivité. Cette question de l’attractivité se pose même d’ailleurs depuis plus longtemps, dans le second degré.
La question de l’école inclusive et de ce que, nous, on appelle l’inclusion au rabais des élèves se pose de plus en plus massivement dans les collèges prioritairement, mais aussi énormément dans les lycées professionnels. C’est un point dont les collègues nous parlent de plus en plus.
Quant aux postes au concours, on sait que certaines disciplines sont maintenant structurellement sinistrées, les lettres, les mathématiques, l’allemand. Et certaines viennent chaque année s’ajouter ; on se rend compte qu’on a de plus en plus de mal à vouloir devenir enseignant, quand bien même des choses sont tentées pour changer la place du concours, tenter des petites revalorisations salariales. On voit qu’on est quand même très loin du compte sur un métier qui aujourd’hui n’attire plus.
Je voudrais, au nom du SNALC, revenir sur une formule qu’un précédent ministre utilisait beaucoup et qui nous semble nécessaire de réanimer ici, la formule d’école de la confiance. On nous a beaucoup parlé de l’école de la confiance. Et ce qui nous remonte des personnels du second degré, c’est qu’on ne nous fait absolument pas confiance. On n’a absolument aucune confiance dans nos compétences professionnelles.
On n’a, exemple récent, aucune confiance dans notre capacité à évaluer nos élèves au lycée général et technologique. Puisqu’on nous sort une note de service de rentrée qui n’a été même pas discutée, ni même évoquée avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives, avec les représentants des personnels qui sont supposés la mettre en œuvre. Cette note de service est censée nous expliquer qu’il faut évaluer comme ci et plus comme ça, qu’il y a des évaluations comme ci et des évaluations comme ça. Que pour certaines, il faut mettre coefficient zéro et pour d’autres, non. Et que tout ça va permettre aux élèves d’être moins stressés, puisque c’est bien connu, s’il y a moins d’évaluations qui comptent, ces évaluations-là ne vont pas plus les stresser. Ça n’a aucun sens. Mais ça arrive peut-être parce qu’il fallait dire quelque chose, je ne sais pas, peut-être parce que quelqu’un a eu une idée dans un bureau de la DGESCO à un moment… alors voilà, on est en train de redésorganiser le baccalauréat général et technologique qui n’avait vraiment pas besoin de ça. Puisque depuis qu’il a été mis en place ce nouveau bac, je rappelle qu’il y a à peu près un nouveau bac par an. Nous vivons chaque année un renouvellement du baccalauréat et du fonctionnement du baccalauréat. Alors cette année, on va avoir une épreuve de mathématiques. Ça fait quand même plus d’un an qu’au SNALC on alerte sur le fait qu’on n’a peut-être pas les correcteurs pour corriger l’épreuve commune de mathématiques, les épreuves de spécialité et être jury du grand oral. Moi, qui suis professeur de lettres, je sais qu’on manque de professeurs de lettres pour faire tout ça. Donc pour les professeurs de mathématiques, ça risque d’être le même problème. Si on veut montrer qu’on ne fait pas confiance aux personnels de l’éducation nationale, il faut continuer à faire ça : il faut continuer à balancer des directives qui viennent contredire les directives précédentes. Et réformer la réforme de la réforme de la réforme… parce que visiblement, on n’a pas dû bien la comprendre la première fois et qu’il faut nous la présenter différemment.
Sur la voie professionnelle, vous avez parlé, Madame la Présidente, du fameux Y. Je voudrais juste vous donner un chiffre qui vient d’une très sympathique académie. Sur la partie d’enseignement renforcé pour les élèves qui n’iraient pas en stage, en entreprise, dans une académie, le chiffre d’absentéisme est de 90 %. Mais ce n’est pas grave, on maintient le Y cette année, même si on le réduit à 4 semaines. Au moins, ils ne seront absents que 4 semaines au lieu d’être absents 6 semaines. Une fois encore, les organisations syndicales, je crois assez nombreuses, dont le SNALC, avaient signalé ces problèmes-là, très en amont. Visiblement, on ne leur a pas fait confiance.
Un point sur la formation initiale. On a un souci spécifique sur le second degré. C’est que le master ad hoc éducation est forcément un master éducation dans le process de formation. Et qu’on ne peut plus faire des masters de recherche disciplinaire pour devenir enseignant dans le processus normal. Ça va quand même vider les viviers de thèse assez rapidement. Il faut s’en rendre compte.
En conclusion, pour les personnels du second degré [ …]. Nous n’avons plus de médecins, je tiens à vous le dire. Je pense qu’on peut quand même se mettre d’accord là-dessus, par exemple. En ont assez des dispositifs, des machins, des trucs qui changent, etc. À un moment, on ne s’occupe pas de la crise d’attractivité. On ne s’occupe pas du fait que les personnels de l’éducation nationale n’y arrivent plus et savent qu’ils n’y arrivent plus. Et ce n’est pas en changeant tous les programmes de l’école et du collège, qu’on va y changer quoi que ce soit. On va juste ajouter des tâches supplémentaires, de l’instabilité supplémentaire. Et pendant ce temps-là, on cherchera de plus en plus de contractuels qui ne sont toujours pas mieux formés qu’avant. Et on les balancera devant les élèves en priant si on est religieux, ou en croisant les doigts si on est laïque.
Je vous remercie.

Inscription aux concours 2026

Les dates d’ouverture des serveurs d’inscription aux concours des personnels enseignants et d’éducation sont les suivantes :
- Concours Bac+5 et concours non réformés (agrégations, PSYEN, etc.) :
du jeudi 18 septembre 12 h au jeudi 6 novembre 12 h
- Concours Bac+3 :
du mardi 14 octobre 12 h au mardi 2 décembre 12 h
- Période de chevauchement :
du mardi 14 octobre 12 h au jeudi 6 novembre 12 h
Ces dates intègrent d’emblée les périodes habituelles de prolongation.
Pour toute information, contactez le SNALC de votre académie : coordonnées


