Mouvement inter-académique 1er et 2nd degré (CPE, PsyEn, Enseignants)
Mouvement inter-académique 1er et 2nd degré (CPE, PsyEn, Enseignants)
Laisser vous guider par notre équipe expérimentée
1er degré
https://www.education.gouv.fr/mutation-des-personnels-enseignants-du-premier-degre-5498
Saisie de vos vœux
Vous pouvez saisir vos vœux sur SIAM (Système d’information et d’aide pour les mutations), accessible par l’application web I-Prof, à compter du mercredi 8 novembre 2023 à 12h (heure de Paris) et jusqu’au mercredi 29 novembre 2023 à 12h (heure de Paris).
Le barème apparaissant lors de la saisie de vos vœux correspond aux informations que vous avez déclarées et n’a qu’un caractère indicatif.
Pour être informé, dans les plus brefs délais, du résultat de votre demande de mutation, vous pouvez, lors de la saisie des vœux, communiquer votre numéro de téléphone portable.
Il ne sera fait aucun autre usage de votre numéro de téléphone.
Attention : Les collectivités d’outre-mer : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Wallis et Futuna, ne sont pas concernées par ce mouvement et obéissent à des modalités différentes. Retrouvez toutes les informations sur le détachement des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation (SIAD) et l’affectation des personnels enseignants dans les collectivités d’Outre-Mer (SIAT).
Le mouvement sur postes à profil (POP)
Dans le cadre de l’expérimentation d’un mouvement national sur postes à profil, le mouvement POP, les enseignants peuvent candidater sur un ou plusieurs postes proposés dans la limite de 6 vœux.
Ce dispositif POP propose des postes qui requièrent des compétences et aptitudes particulières en lien avec le projet d’école, les caractéristiques territoriales ou avec les missions du poste. Les affectations sur POP se font hors barème.
L’affectation sur un PoP implique une stabilité de trois ans sur le poste.
Vous pouvez consulter les postes proposés et formuler une candidature en vous connectant à SIAM depuis votre espace I-Prof.
2nd degré
Mobilité 2024 : le calendrier des étapes
- 8 novembre 2023 midi (heure de Paris) au 29 novembre midi (heure de Paris) : saisissez vos vœux (31 au maximum) pour des académies ou pour les mouvements spécifiques (15 au maximum)
- À partir du 30 novembre 2023 : Télécharger votre confirmation de demande dans l’application SIAM. La confirmation doit ensuite être déposée directement dans le menu dédié de SIAM ou, si votre académie n’a pas mis en place la dématérialisation du processus, doit être transmise signée à votre chef d’établissement avec les pièces justificatives. Nous vous invitons à consulter les modalités de dépôt et les dates fixées par votre recteur.
- Novembre 2023 : constituez votre dossier justifiant votre situation de handicap, respectez les délais fixés par le recteur.
- Janvier 2024 : consultez votre barème et, en cas de désaccord, contactez au plus vite votre rectorat
- 9 février 2024 minuit (heure de Paris) : date limite pour envoyer une demande tardive de participation ou d’annulation
- 6 mars 2024 : prenez connaissance du résultat de votre demande de mutation sur I-Prof.
Consultez le détail des étapes
Le mouvement sur postes à profil (POP)
Dans le cadre de l’expérimentation d’un mouvement national sur postes à profil, le mouvement POP, les enseignants peuvent candidater sur un ou plusieurs postes proposés.
Ce dispositif POP propose des postes qui requièrent des compétences et aptitudes particulières en lien avec le projet de l’établissement, les caractéristiques territoriales ou avec les missions du poste. Les affectations sur POP se font hors barème.
Vous pouvez consulter les postes proposés et formuler une candidature en vous connectant à SIAM depuis votre espace I-Prof. Les fiches de postes sont consultables sur la page ministérielle dédiée.
Comparateur de mobilité (à prendre avec précaution)!
https://info-mutations.phm.education.gouv.fr/sirh-cmpmo-front/
06 83 51 36 08 – snalc.nice@hotmail.fr ou snalc-nice@snalc.fr
Sécurisation des établissements et protection des personnels : compte rendu du SNALC
Concertation ministérielle
Compte rendu du SNALC
En présence du ministre et des organisations syndicales représentatives de l’Education nationale. Le SNALC était représenté par Jean-Rémi Girard, président national, et Maxime Reppert, vice-président.
THÈME
Suite à l’attaque terroriste ayant causé la mort de notre collègue Dominique Bernard ainsi que plusieurs blessés graves, le ministre a réuni les organisations représentatives sur les thèmes de la sécurisation des établissements, de la protection des personnels et du suivi des situations.
L’ESSENTIEL
- Le ministre est revenu sur l’organisation de la minute de silence dans les établissements. L’ensemble des réunions institutionnelles (formations…) seront annulées cette semaine pour les professeurs des écoles.
- Le ministre veut trouver l’équilibre entre une meilleure sécurité des personnels et des élèves et le fait que les établissements scolaires ne ressemblent pas à des prisons. Une enquête sur l’état actuel va être lancée.
- Le ministre réunira demain les associations des collectivités locales.
- Le ministre revient sur la question du suivi des situations, puisque des signalements avaient été faits par les personnels de l’Éducation nationale sur la fratrie du meurtrier.
- Après les interventions des organisations syndicales, le ministre indique la nécessité que la voix des personnels puisse être prise en compte dans le diagnostic sécurité (à Arras, ça n’a pas été le cas sur la question très concrète du parvis devant l’établissement).
- Le ministre rappelle que le niveau « urgence attentats » était resté 4 mois en vigueur après l’assassinat de Samuel Paty. On ne sait pas actuellement combien d’élèves sont « fichés S », mais il devrait être possible de parvenir à obtenir cette information.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
- La nécessité d’un diagnostic sécurité propre à chaque école/établissement, car il n’y a pas une solution unique magique. L’objectif doit être qu’aucun individu extérieur ne doit pouvoir s’introduire sans être identifié en toute sécurité par un personnel auparavant. Cela doit être une priorité des collectivités locales, comme le fait que toutes les conditions techniques soient réunies pour les évacuations/confinements (sonorisation en état de marche, etc.).
- La mise en œuvre par les collectivités locales de ce qui est demandé par la communauté éducative de chaque établissement pour sa sécurité (tourniquets, parking sécurisé, …)
- Le manque de personnels au sein des établissements (État comme collectivités). En école primaire, le directeur ne peut être partout à la fois. Dans le second degré, les vies scolaires doivent être mieux pourvues. Le SNALC a demandé l’annulation des suppressions de postes prévues au projet de loi de finances 2024.
- Un processus différencié pour l’accueil des personnes extérieures à l’établissement par rapport à celui des élèves. Une personne extérieure doit pouvoir faire l’objet d’un contrôle selon des modalités garantissant qu’elle ne s’introduit pas avec un objet dangereux.
- La question de la gestion des parents dans le premier degré, et de leur présence de plus en plus pesante. Le SNALC rappelle qu’il y a aujourd’hui davantage d’incidents avec l’entourage adulte de l’élève qu’avec l’élève lui-même dans le premier degré (enquête de la DEPP).
- La possibilité de faire évoluer la législation sur la question de la fouille des sacs. Il ne s’agit pas de la généraliser, mais qu’au moins un personnel d’un établissement ait le droit de le faire en cas de doute sérieux.
- L’absence de solution réelle vis-à-vis des élèves qui cumulent les faits graves dans notre système. Effectivement, au-delà d’éventuelles exclusions temporaires ou définitives, nous n’avons pas l’impression que les signalements aboutissent à grand-chose.
Le SNALC est également revenu sur l’organisation de la minute de silence lundi 16 octobre, et a indiqué qu’il fallait reconnaître le travail demandé au professeur des écoles par une diminution de 2h des APC cette année. De même, il exige l’ouverture de procédures à chaque fois que les 2 heures n’ont pas été accordées dans le second degré.
L’AVIS DU SNALC
Depuis 3 ans, qu’est-ce qui a changé ? Pas grand-chose. On a amélioré l’accès à la protection fonctionnelle. Certaines sécurisations ont pu être faites par certaines collectivités, mais il n’y a pas eu de réelle évolution à l’échelle nationale. Le SNALC propose des pistes concrètes, qui nécessitent des investissements matériels et humains, aussi bien de la part de l’État que des collectivités. On ne se contentera pas des beaux discours faits à chaque fois qu’un personnel est tué. Si l’École est une priorité, si l’École est un pilier de notre République, alors l’École doit être un point de consensus national entre l’État et les collectivités, protégé des bisbilles politiques.
De même, il doit y avoir un travail sur la circulation de l’information et la gestion des remontées (le SNALC a apporté des exemples concrets). Un personnel ne sait souvent pas ce que son alerte devient, si elle a un effet, et surtout si elle permet une vigilance sur le long terme.
Enfin, sur la question de l’auto-censure, le SNALC demande que l’on profite de l’enquête qui va être lancée à destination de tous les professeurs dans les prochains jours pour interroger avec précision sur ce point, afin d’objectiver la nature et l’ampleur du phénomène.
Sidération
Si vous ne voyez pas ce message correctement, consultez-le en ligne.
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L’horreur
Le SNALC a appris avec effroi l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de français du lycée Gambetta-Carnot d’Arras ce vendredi 13 octobre 2023, à trois jours de la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty.
Selon les premières informations, Dominique Bernard a été frappé et tué devant son établissement à coups de couteau par un ancien élève radicalisé ; son collègue frappé et blessé à son tour en tentant de lui porter secours. Deux autres agents de l’établissement ont également été blessés en cherchant à arrêter le terroriste dans son attentat. Le SNALC n’aura pas de mots assez durs pour commenter l’horreur dont les causes dépassent le cadre de l’Éducation nationale.
Le SNALC adresse ses sincères condoléances à la famille de Dominique Bernard, avec une pensée particulièrement émue pour son épouse et ses enfants, et assure de son soutien et de ses pensées les personnels de l’établissement, leurs élèves et leurs familles. Que justice soit rendue à notre collègue et à tous ceux qui chaque jour ont le courage de lutter contre la barbarie en promouvant l’enseignement des valeurs et principes de la République.
À ce titre, notre École et ses personnels sont des cibles régulières de menaces de mort et d’appels au meurtre : ils doivent être plus que jamais concrètement protégés et réellement défendus. Nous poursuivrons sans relâche notre combat pour une action responsable et courageuse avant que de nouveaux drames ensanglantent notre pays.
En mémoire de notre courageux ami et collègue, le SNALC demande à tous les personnels de débrayer dès la première heure de cours lundi matin et de se rassembler en son honneur.
INFO S1 Premier degré - 12 octobre 2023
INFO S1 Premier degré – 12 octobre 2023 |
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INFO S1 - 12 octobre 2023
INFO S1 – 12 octobre 2023 |
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