Lettres classiques : les VS de la discorde

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Ce mardi 21 mai 2024, le SNALC s’est adressé au Directeur Générale des Ressources Humaines du Ministère de l’Éducation Nationale pour que les académies cessent de jouer avec les services des professeurs de Lettres Classiques.

Cette discipline est importante pour la culture et l’avenir de nos élèves. Le Ministère et les rectorats doivent la protéger au lieu de continuellement la maltraiter.

Monsieur le Directeur général des ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports,

Le SNALC s’est procuré une « instruction » de l’académie de Créteil dans laquelle les chefs d’établissement sont incités à scinder les services des professeurs de lettres classiques. Il leur est ainsi proposé de ne considérer que les heures de langues anciennes en tant qu’heures dites de « besoins » pour l’établissement et de créer des CSD pour les heures de français ou de considérer les heures de français comme des heures « besoins » et les heures de LCA en CSR.

Cette « instruction » va jusqu’à mélanger le distinguo entre langues anciennes et français et celui entre lettres classiques et lettres modernes.

Le SNALC rappelle – et cela est étrangement inscrit dans l’ « instruction » de l’académie de Créteil, que les professeurs de lettres classiques sont bivalents. Il ne saurait donc être question de scinder leurs services de la sorte.

Si des ajustements dans les logiciels sont nécessaires, le SNALC demande qu’ils soient faits. Mais les pratiques proposées dans cette « instruction » sont inacceptables.

Le SNALC, qui a déjà alerté vos services sur des dysfonctionnements semblables dans plusieurs académies, depuis plusieurs années, n’ira pas jusqu’à accuser les académies d’avoir l’intention de rendre encore plus difficile l’exercice du métier pour les professeurs de lettres classiques, mais nombre de nos collègues commencent à s’interroger sur un éventuel dessein caché. Ainsi, ils ressentent leurs postes comme fragilisés ; et les pertes d’heures menant à un non-respect des textes réglementaires qui se multiplient ne sont pas de nature à les rassurer.

En conséquence, le SNALC vous demande par la présente, Monsieur le Directeur, d’intervenir dans l’académie de Créteil, mais plus largement dans l’ensemble des académies, afin que le statut des professeurs de lettres classiques soit respecté.

Recevez, Monsieur le Directeur, au nom du SNALC, mes respectueuses et amicales salutations,

Sébastien VIEILLE, secrétaire national du SNALC chargé de la pédagogie


Opérations académiques de promotion des personnels ATSS au titre de l’année 2024

Les arrêtés collectifs relatifs aux promotions des personnels font l’objet d’une publication en application des lignes directrices de gestion ministérielles et académiques.

Les information sont sur Intracom et seront actualisées au fur et à mesure de la réalisation des opérations annuelles de promotion qui relèvent de la compétence du recteur de l’académie de Nice pour les personnels ATSS.

Connectez vous à Esterel:

https://esterel.ac-nice.fr/


Concertation sur le respect de l’autorité à l’école : contribution du SNALC

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Nous sommes profondément attachés à la notion d’autorité (et non à celle d’autoritarisme) qui fait partie intégrante de l’image et du rayonnement du professeur.

Pour le SNALC, le respect de l’autorité à l’École est fondamental pour garantir aussi bien des conditions d’apprentissage favorables aux élèves que des conditions de travail correctes aux professeurs et aux équipes éducatives. Cependant le calendrier de cette concertation, extrêmement resserré -pour ne pas dire complètement ubuesque, nous laisse malheureusement une impression de vouloir aller trop vite, de ne pas être à la hauteur des enjeux. Cela fait écho au fonctionnement observé, de façon récurrente, de notre ministère : annonces tous azimuts puis concertations de façade, suivies de nouvelles directives à mettre en œuvre au pas de charge. Cette façon de faire, non seulement n’est pas efficace, mais pire, engendre de l’instabilité et de l’insécurité pour toute la communauté éducative. Pour le SNALC, il s’agit là de l’une des causes de l’affaissement, dans l’ensemble de la société, du respect dû à l’École, qui n’est pas seulement un service public mais aussi une institution organique de la République. En effet, l’École devrait proposer, aux élèves comme aux personnels, un cadre structurant et structuré, avec des repères clairs. Pour les élèves et les professionnels que nous sommes, il s’agit d’un Droit. Pour l’État, c’est un Devoir. Le SNALC attend donc du ministère qu’il commence par se donner à lui-même une méthode de travail respectueuse de l’expertise professionnelle de ses personnels et de leurs représentants : cela contribuera grandement à affermir leur autorité et donc celle de l’École face aux élèves et aux parents dans les établissements scolaires.

Concernant les éléments soumis à notre analyse dans le cadre de cette concertation, rappelons avant tout que c’est au sein de leur famille que les enfants doivent acquérir les bases de la vie en société et que l’École n’a pas à se substituer aux parents pour leur inculquer le respect des adultes et le savoir- vivre élémentaire. La première cellule d’apprentissage d’un enfant, c’est la Famille, pas l’École. Une partie importante des leviers se situe donc en dehors du périmètre de l’École. Ainsi, si le SNALC est favorable par exemple à la proposition, « Préserver l’école des violences numériques », il rappelle que la question des réseaux sociaux (et des téléphones portables) dépasse allègrement le cadre scolaire. Pour améliorer l’École, il y a effectivement beaucoup à faire aussi dans les familles et dans la société en général.

Le SNALC tient également à indiquer que les propositions soumises à notre analyse ne sont nullement détaillées, et ne semblent même pas avoir été travaillées en amont. Elles nous paraissent également très restrictives et disparates. Elles ont enfin généralement l’avantage de ne pas être très gourmandes en personnels ni en moyens matériels. Croire que l’on va significativement faire évoluer les choses au travers de cette liste nous paraît totalement illusoire.

Ceci posé, le SNALC pourrait trouver de l’intérêt à des mesures permettant de responsabiliser parents et élèves, comme l’extension de certains dispositifs existant actuellement uniquement dans le secondaire (commissions éducatives avec sanctions adaptées) à l’école primaire. Cependant la faisabilité et la pertinence de certaines propositions sur ce thème interrogent étant donné le peu de détails fournis dans le document support. Nous ne nous prononçons donc pas en l’état, et n’avons ni le temps, ni l’énergie de faire le travail du ministère à sa place.

« Faire participer les élèves aux tâches communes » : pourquoi pas, mais lesquelles, sous quelle autorité et sur quel temps ? « Réparer les dommages matériels occasionnés dans l’école » : on imagine mal demander à un enfant de réparer une gouttière cassée ou une vitre brisée… Il serait préférable de leur donner des tâches de nettoyage ou de rangement, l’essentiel étant qu’ils prennent conscience du travail nécessaire pour maintenir leur école en état. Le SNALC rappelle que tout ceci existe déjà dans les textes actuels, et que si c’est peu mis en place dans le réel, c’est avant tout car nous n’avons pas de personnels magiquement disponibles pour encadrer les élèves dans la réalisation de ces tâches.

« Établir un contrat entre les parents et les établissements scolaires » : les parents signent déjà le règlement intérieur, sans que cela n’ait de signification autre que d’attester qu’ils en ont pris connaissance. La notion de contrat implique quant à elle tout autre chose sur le plan juridique, dont le consentement éclairé des cocontractants. Ainsi, l’élève dont les parents ne signeraient pas ce contrat ne serait plus soumis à l’obligation scolaire ? Cela est parfaitement inenvisageable. L’introduction du mot « contrat » semble ainsi purement cosmétique et donc inefficace.

Responsabiliser peut signifier parfois contraindre. Or à ce jour, il semble que nous n’ayons pas beaucoup de leviers permettant cela. L’objectif n’est pas seulement de responsabiliser sur le plan moral les parents, mais aussi sur le plan concret, de façon réelle, efficace et pragmatique.

En complément, toujours sur cette thématique, il faut redonner à l’enseignant et notamment au professeur principal (dans le second degré) son rôle d’interlocuteur privilégié des parents d’élèves dans le domaine pédagogique. Il apparaît nécessaire de restaurer l’autorité de l’enseignant dans les échanges avec l’administration. Un parent ne devrait en aucun cas pouvoir interpeller la hiérarchie sans avoir au préalable pris attache auprès de l’enseignant de son enfant. L’administration doit quant à elle réaffirmer son soutien sans faille aux enseignants et au personnel se trouvant en première ligne : ce sont les parents et non les enseignants qu’elle doit rappeler « à l’ordre » lorsqu’elle est interpellée directement. Nous sommes des professionnels qui ne sommes pas au service des parents. Ces derniers font partie intégrante de la communauté éducative. À ce titre, ils ont des droits mais aussi des devoirs.

Nous ne sommes pas là pour élever les enfants des autres.

Par ailleurs, nous regrettons que la thématique « Faire de l’École un lieu mieux protégé » ne soit pas abordée dans la liste des mesures proposées dans le document envoyé, sans doute parce qu’il faudrait d’importants moyens pour parvenir à améliorer la situation…. En effet, notre constat est inquiétant concernant le bâti scolaire, notamment dans les écoles, souvent vieillissantes et ouvertes aux quatre vents. De même pour ce qui est des moyens humains : les adultes ne sont pas en nombre suffisant dans la plupart des établissements scolaires (non seulement le personnel éducatif, mais également administratif, social, médical…). Dans le premier degré, le SNALC demande la présence d’un adulte supplémentaire pour toutes les tâches relevant du bien-être des élèves et de la sécurité. Régulièrement donc, le SNALC dénonce cette insécurité, tire la sonnette d’alarme sur plusieurs thématiques. Pour résoudre ces problèmes, il faut des moyens financiers et humains et pas simplement des bons sentiments exprimés en réunion.

Enfin, certaines des mesures proposées sont très étonnantes pour ne pas dire surréalistes et le SNALC ne peut y être favorable en l’état. « Généraliser le 8h – 18h » : pour quoi faire ? Les élèves ne peuvent rester concentrés sur une amplitude aussi longue. Avec quels moyens humains, étant donné le contexte actuel de pénurie d’enseignants et de personnel encadrant ? Avec quelles contraintes sachant que

seule la scolarité est obligatoire ? De plus, si seuls les réseaux d’éducation prioritaires sont concernés, il est clair que cela sera ressenti comme une punition et n’aura que des effets négatifs sur les élèves comme sur les personnels. « Recourir aux internats » : le SNALC rappelle qu’il y a très peu d’internats, et qu’ils sont avant tout destinés à résoudre des problèmes d‘éloignement géographique et non de cadre défaillant. Cela ne peut donc être une solution au problème soulevé, qui nécessiterait d’autres mesures éducatives et sociales pour accompagner les familles qui rencontrent des difficultés à cadrer leurs enfants au quotidien. « Se lever à l’arrivée du professeur » : formulation étrange puisqu’elle suppose que les élèves entrent et s’assoient dans la classe tout seuls, en l’absence du professeur. Dans la pratique, soit le professeur accueille les élèves à l’entrée de la salle, soit il est déjà dans la salle au moment où les élèves entrent. De toute manière, tout ceci relève de la liberté pédagogique du professeur, garantie par la loi. Il convient surtout à la direction de faire respecter l’autorité de l’enseignant qui a mis tel rituel de début de cours en place en ne remettant pas en cause une éventuelle punition si l’élève ne le respecte pas. Enfin, « Sanctionner les élèves perturbateurs aux examens et les pénaliser sur Parcoursup » ne semble pas plus réaliste : d’une part les bulletins scolaires mentionnent déjà les problèmes comportementaux des élèves et d’autre part, si l’élève est averti à la fin de sa scolarité seulement, la partie de cette proposition « Pour faire lever ces mesures, il sera nécessaire de réaliser des activités d’intérêt général et de ne pas récidiver » est incohérente. Un élève qui passe le bac ne va évidemment pas récidiver puisqu’il aura quitté l’établissement.

En conclusion, nous ne sommes pas rassurés par la méthode du ministère, caractérisée par la communication (effets d’annonces, etc.), l’improvisation et le va-vite. L’autorité n’est pas à bâcler. Attention également à ce que les propositions faites visent bien à responsabiliser les parents et non à faire « le job » à leur place comme en témoignent les propos de notre Ministre voulant mettre des casiers en plus pour ranger les portables des élèves. Il suffirait en effet de communiquer auprès des familles pour qu’elles restreignent l’usage qu’en ont leurs enfants, et de respecter ce qui a été mis en place en 2018 (LOI n° 2018-698 du 3 août 2018).

Enfin, plusieurs annonces, présentées en l’état, sont tout simplement irréalisables et/ou entraîneraient des conséquences qui peuvent s’avérer clairement contre-productives. On a l’impression d’être les spectateurs d’une surenchère médiatique et politique. Communiquer pour communiquer, ce n’est pas ça protéger.

Pour que l’autorité de l’enseignant (comme celle de tous personnels) soit reconnue, il faut que sa hiérarchie commence déjà par la reconnaître en le soutenant systématiquement face aux parents et élèves qui défient régulièrement cette autorité. Il faut ensuite que le métier soit valorisé et valorisant. Enfin, il est nécessaire de responsabiliser les parents et les élèves avec un cadre ferme qui peut vraiment contraindre (y compris au niveau juridique).

À l’heure où l’École et ses personnels souffrent et constituent une cible, le SNALC ne peut se contenter de belles paroles.

Préparation des réunions de concertation sur le respect de l’autorité à l’École : voir le questionnaire


 

 

 


Lettre d'information du SNALC - 17 mai 2024 Professeurs des écoles

Lettre d’information du SNALC – 17 mai 2024

Professeurs des écoles

Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
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UNE RÉALITÉ ACCABLANTE

RÉVÉLÉE PAR L’ENQUÊTE DU SNALC

Les agressions et les incidents de plus en plus fréquents aux abords de l’école, les intrusions de parents mal intentionnés qui se multiplient ou encore certains événements tragiques qui ont touché le monde éducatif ces derniers temps ont poussé le SNALC à interroger les professeurs des écoles sur la sécurité dans l’exercice de leur métier.

À une période où la sécurisation des établissements scolaires est au cœur des débats, le SNALC estime que les mieux placés pour dresser un état des lieux précis de la situation pour nos écoles sont les professeurs. Il a donc initié une vaste consultation – de près de cinquante questions – à laquelle plusieurs milliers de collègues ont pris le temps de répondre. Les résultats de cette enquête sont accablants.

À ce jour, les discussions menées autour de la sécurisation concernent essentiellement le second degré et sont axées sur la gestion des comportements problématiques des élèves, avec pour réponse un retour à une forme d’autorité et à des sanctions adaptées. Dans le premier degré, si un sentiment d’insécurité peut parfois être lié à des comportements d’élèves, ce sont le plus souvent des relations conflictuelles avec des parents qui sont mentionnées. À cela s’ajoutent la configuration même des écoles avec des locaux parfois inadaptés, des équipements souvent défaillants, un manque flagrant d’écoute, de réponses, de reconnaissance et de formation des personnels et une surcharge de la directrice ou du directeur d’école qui devrait être secondé notamment dans le domaine de la sécurisation de l’école.

Historiquement et jusqu’à il y a quelques années, les équipes pédagogiques du premier degré ont toujours su gérer les petits problèmes, les petits débordements dans une société où l’école était sanctuarisée. Les temps ont changé. Notre enquête révèle sans équivoque que la sérénité a laissé place à l’inquiétude grandissante dans les salles des maîtres. En 2024, la problématique de la sécurité des écoles ne doit plus être sous-estimée.

Christophe GRUSON

Secrétaire national du SNALC chargé du premier degré

UN ENSEIGNANT SUR DEUX NE SE SENT PAS EN SÉCURITÉ

L’enquête conduite par le SNALC révèle l’ampleur du sentiment d’insécurité ressenti par une grande partie des professeurs dans le premier degré. Près de 45 % d’entre eux ne se sentent pas en sécurité au sein même de leur école…

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LES DÉFAILLANCES MATÉRIELLES, UNE FAILLE MAJEURE DANS LES ÉCOLES

Environ 39 % des collègues interrogés dénombrent au moins une entrée non autorisée et mal intentionnée dans leur école. L’enquête du SNALC montre la diversité des insuffisances relatives aux locaux.

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DES DISPOSITIFS TROP COÛTEUX ?

L’enquête du SNALC démontre que les dispositifs d’alerte sont un problème majeur et totalement sous-estimé par l’État alors que des solutions existent.

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PROTOCOLES ET FORMATION, LE CRI D’ALERTE !

Les lettres de l’alphabet, les professeurs des écoles les connaissent, dans l’ordre et dans le désordre. Mais derrière elles se cachent des sigles souvent mal connus, comme le révèle l’enquête accablante du SNALC : RSST, DUERP, RDGI, faits établissement… Les résultats laissent pantois.

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LE DIRECTEUR, RESPONSABLE DE TOUT, TOUT LE TEMPS

Le directeur d’école est responsable de la sécurité des biens mais surtout des personnes. Au quotidien il est multi-tâches, mais aujourd’hui cette mission doit être sa priorité. L’enquête du SNALC met en exergue les problématiques que rencontrent directrices et directeurs pour assumer – seuls – cette responsabilité écrasante qu’est la sécurisation des personnels et des élèves.

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ET PENDANT CE TEMPS…

Des outils pour gérer les situations délicates

Pour le SNALC, le climat de tension dans lequel évoluent les professeurs des écoles n’est pas acceptable. Il demande donc à ce que le ministère y remédie.

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GUIDE DU PROFESSEUR DES ÉCOLES
Le métier de professeur des écoles est en constante évolution. Cependant, si derrière le mot « évolution » on sous-entend souvent « progression », reconnaissons-le, nous pouvons difficilement dire que notre profession a réellement « progressé ».

Une chose est sûre en revanche : nos conditions de travail ne se sont pas améliorées, bien au contraire.  Notre salaire n’est plus du tout en adéquation avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter. Il n’est plus du tout en adéquation avec les difficultés grandissantes du métier. Il n’est plus du tout en adéquation avec les exigences et les attendus auxquels nous sommes confrontés.

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Groupes au collège : encore temps d’agir

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Communiqué de presse du SNALC du 17 mai 2024


Le SNALC a pris connaissance du vademecum Mettre en place les groupes de besoins[1], publié par le Ministère.

Pour rester euphémique, le SNALC se contentera de dire que rien ne va.

Les propositions d’organisations, les exemples d’emplois du temps et les pratiques pédagogiques imposées à mots à peine couverts montrent que les professeurs vont être mis en souffrance et vont voir leur liberté pédagogique grandement attaquée pendant que, dans le même temps, les chefs d’établissement vont s’arracher les cheveux avec les services, et que le gain pour les élèves sera absolument nul.

Le Ministère avoue même dans ce vademecum que la mise en place des groupes peut nécessiter de « limiter le cumul d’options ».

Lors des audiences avec la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire (DGESCO), il avait été dit que la marge établissement ne serait pas utilisée pour mettre en place les groupes et que les options ne seraient pas impactées.

Pour le SNALC, le Ministère a menti et met aujourd’hui en place une réforme qui nuira à tous les personnels et n’apportera rien aux élèves.

Le SNALC invite donc les chefs d’établissement et les professeurs à suivre les préconisations qu’il a regroupées dans son document Pour que les groupes aient la classe[2] publié le 9 avril dernier, et se réjouit de voir que d’autres syndicats rejoignent désormais sa volonté de passer par les conseils d’administration pour combattre cette réforme ratée.

 


QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1489

SNALC congres Strasbourg mai 2023 - Photo Philippe Sautier (3)

Jean-Rémi Girard
Président du SNALC

Alors qu’il n’a généralement que les mots « gouvernance » et « pilotage » à la bouche, le ministère est dans un état de désordre rarement atteint. Et la politique menée s’en ressent.

Côté syndical, ce sont les réunions planifiées, reportées, annulées qui s’accumulent. Ce sont les ordres et les contre-ordres, comme dernièrement sur les heures supplémentaires. Ce sont les dossiers laissés en jachère, et soudain rouverts avec un calendrier intenable. Prenez la réforme du concours et de la formation initiale. Depuis novembre dernier, il ne s’est rien passé. Aucun retour sur les remontées faites par le SNALC. Et là, en 15 jours, sans documents, en n’ayant comme base de travail que la prise de notes que l’on fait à la volée de ce que dit la ministre, il faut conclure. Créer une nouvelle licence, un nouveau master, de nouvelles maquettes de concours, des parcours dérogatoires, des « ENSP » tout en maintenant les « INSPE » durant la transition… Tout ça pour (seulement en partie) défaire ce qui a été fait par Jean-Michel Blanquer cinq ans plus tôt, contre l’avis et les analyses du SNALC, d’ailleurs.  [Lire la suite]

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.


QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1489 – école

SNALC congres Strasbourg mai 2023 - Photo Philippe Sautier (3)

J-Rémi Girard
Président du SNALC

Alors qu’il n’a généralement que les mots « gouvernance » et « pilotage » à la bouche, le ministère est dans un état de désordre rarement atteint. Et la politique menée s’en ressent.

Côté syndical, ce sont les réunions planifiées, reportées, annulées qui s’accumulent. Ce sont les ordres et les contre-ordres, comme dernièrement sur les heures supplémentaires. Ce sont les dossiers laissés en jachère, et soudain rouverts avec un calendrier intenable. Prenez la réforme du concours et de la formation initiale. Depuis novembre dernier, il ne s’est rien passé. Aucun retour sur les remontées faites par le SNALC. Et là, en 15 jours, sans documents, en n’ayant comme base de travail que la prise de notes que l’on fait à la volée de ce que dit la ministre, il faut conclure. Créer une nouvelle licence, un nouveau master, de nouvelles maquettes de concours, des parcours dérogatoires, des « ENSP » tout en maintenant les « INSPE » durant la transition… Tout ça pour (seulement en partie) défaire ce qui a été fait par Jean-Michel Blanquer cinq ans plus tôt, contre l’avis et les analyses du SNALC, d’ailleurs. Le tout en créant des voies sans issue à l’université, avec une licence de préparation au professorat des écoles (LPPE) qui aura du mal à mener à autre chose qu’au métier de PE. Et que se passe-t-il si l’on n’obtient pas le concours ? La question est ouverte… [Lire la suite]

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.


Lettre d'information du SNALC - mai 2024 Professeurs certifiés

Lettre d’information du SNALC – mai 2024

Professeurs certifiés

Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
certifies@snalc.fr
PROFESSEURS CERTIFIÉS :

LE GRAND ENFUMAGE

Paupérisés, flexibilisés, dévalorisés, dépossédés, menacés, voilà les mots qui résument l’évolution de notre statut de professeurs certifiés.

Paupérisés, nous ne gagnons en moyenne guère plus que le SMIC.

Déconsidérés, nous sommes méprisés par la société et par notre institution.

Flexibilisés, nous sommes devenus des tâcherons malléables.

Dépossédés, nous n’avons plus de pouvoirs pédagogiques.

Menacés, nous ne pesons rien face à la puissance des algorithmes appelés à nous remplacer.

Le SNALC ne partage pas le point de vue de ceux qui font mine de s’étonner. La volonté de nos dirigeants, quelle que soit leur couleur, n’est ni une dérive ni un reniement. C’est au contraire un accomplissement rationnel et maîtrisé. Sous couvert de paroles aux consonnances progressistes, il a permis de dégrader notre statut au point qu’aujourd’hui, notre situation est insoutenable. Nous avons été déclassés économiquement, socialement et culturellement.

Le SNALC dénonce cet enfumage. Il s’oppose par la parole et par les actes à la déconstruction de notre statut. Il s’y emploie sans compromission au nom de tous ceux qui le sollicitent et ont comme lui une certaine idée du professorat et de sa dignité.

Je vous propose une analyse du délitement de notre statut. N’hésitez pas à me faire part de vos remarques et retours d’expérience : certifies@snalc.fr

Je vous souhaite une bonne lecture.

Eugénie DE ZUTTER,

Responsable nationale du SNALC pour les professeurs certifiés

PAUPÉRISÉS

L’histoire de notre salaire est celle d’une dévalorisation sans fin. Année après année, nous avons de force été paupérisés.

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FLEXIBILISÉS

Depuis plusieurs années des mesures substantielles ont été prises par l’institution visant à flexibiliser notre statut, c’est-à-dire nous obliger à changer notre façon de travailler. Le but est de faire des économies afin de pallier la pénurie de professeurs.

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DÉVALORISÉS

Nous sommes nombreux à ressentir le peu de prestige associé à notre métier. Longtemps considéré comme ayant une forte valeur sociale et intellectuelle, il est aujourd’hui discrédité par la société et méprisé par l’institution.

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DÉPOSSÉDÉS

Notre marge de manœuvre au sein des établissements a été progressivement réduite.

Notre liberté pédagogique a été amoindrie par la multiplication d’instances concoctées par des personnes qui n’ont jamais enseigné ou qui n’enseignent plus depuis longtemps.

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MENACÉS

Le SNALC s’inquiète de la politique ministérielle visant à développer l’usage des logiciels éducatifs dans toutes les classes. Outre le sujet des moyens hallucinants débloqués pour concrétiser ce dessein, le SNALC s’interroge sur le devenir de notre statut de professeur à moyen terme.

 

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LES 10 RECOMMANDATIONS DU SNALC POUR ÊTRE PLUS FORT AU TRAVAIL

Même si «cela n’arrive qu’aux autres », nous vous invitons à prendre connaissance des 10 recommandations du SNALC : autant d’erreurs à ne pas commettre, de conseils à appliquer, de pièges à repérer…

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POURQUOI REJOINDRE LE SNALC ? AU MOINS 7 BONNES RAISONS

1-L’indépendance du SNALC

2-La représentativité du SNALC

3-Au SNALC, pas de langue de bois

4-Des ressources à votre disposition

5-Avantages SNALC : exclusif pour les adhérents

6-Une vraie assistance juridique avec l’adhésion

7-Le syndicat le moins cher de l’Éducation nationale

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Formation initiale : au pas de course et droit dans le mur

Communiqué de presse du SNALC du 7 mai 2024

Ce lundi 6 mai, le SNALC et les autres organisations représentatives étaient reçues, en présence de la ministre, pour enfin échanger la réforme de la formation initiale des professeurs. Cette réunion, qui s’est tenue sans document, ouvre une phase de concertation qui se conclura le 21 mai (!) par un CSA ministériel pour un début de mise en œuvre à la rentrée prochaine. Bref, encore une parodie de dialogue social menée au pas de charge avec un projet déjà largement bouclé, mais plein à craquer de problèmes et d’incohérences.

La méthode est, pour le SNALC, tout à fait inacceptable. Hélas ! Le fond de la réforme présentée contient des éléments tout aussi inacceptables. En effet, comme les réformes précédentes, celle-ci mélange diplôme, formation et recrutement, ce qui va encore créer des horreurs.

Ainsi, le SNALC s’oppose :

  • à l’obligation de rester cinq années dans l’Éducation nationale sous peine de devoir rembourser les 900 euros mensuels d’indemnité perçus lors de l’année de M1 – car oui, on est passé de 1 400 à 900 euros mensuels ;
  • à l’obligation de passer un Master « ENSP » une fois le concours obtenu, plutôt que de laisser le choix du master. Pour le SNALC, on va empêcher les professeurs de se diriger vers la recherche ou vers l’agrégation ;
  • à la logique des « fast track » dans le premier degré qui mettra en concurrence et en rupture d’égalité des candidats issus de licences disciplinaires ayant l’obligation de passer l’intégralité du concours et des candidats issus d’une licence ad hoc (LPPE) pouvant être dispensés de l’ensemble des épreuves écrites.

Alors qu’il était favorable à ramener le concours plus tôt dans le cursus, le SNALC s’oppose donc à une réforme mal pensée, menée au pas de charge, rabotée en termes de rémunération, qui crée des voies sans issue à l’université et qui, par tous les moyens, veut interdire l’excellence disciplinaire.

 

https://snalc.fr/formation-initiale-compte-rendu-de-laudience-du-6-mai-2024/


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