Promotions des PE du Var 83 - (HC + CE) 2023

HC: le 27 juin 2023

CE: le 10 juillet 2023

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Promotion personnels certifiés, PLP, PsyEn, CPE, PEPS (HC + CE) 2023

HC: le 3 juillet 2023

CE: le 17 juillet 2023

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Accueil dans l'académie de Nice -> Nouveaux personnels (le Snalc est à votre écoute!)

Présentation de l'académie de Nice aux nouveaux personnels : vie professionnelle et pratique, gestion de carrière, interlocuteurs, politique éducative...

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-> La section du Snalc Nice est à l'écoute de tous les personnels :

Mme Dany
COURTE

Présidente


  • 06 83 51 36 08

 


Enseignants du second degré et CPE stagiaires

Modalités d'affectation à l'attention des enseignants du second degré, des CPE et PSYEN stagiaires qui arrivent dans l'académie de Nice

Vous venez d’être affecté(e) dans l’académie de Nice par le ministère pour effectuer votre stage de titularisation durant l’année scolaire 2023-2024, les informations suivantes vous sont destinées.

https://www.ac-nice.fr/stagiaire

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CNEWS : quel bilan pour Pap Ndaye ?

«…l’Éducation nationale traverse sa plus grande crise, avec effectivement une pénurie d’enseignants de plus en plus visible et insupportable…»

Maxime Reppert

Vice-président du SNALC

Quel bilan pour le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndaye ?

Maxime REPPERT, Vice-Président du SNALC,  répond aux questions sur CNEWS le 10 juillet 2023.

CNEWS

Maxime Reppert, professeur d’histoire-géographie et vice-président du SNALC, est avec nous. Que peut-on craindre pour la rentrée ?

Maxime Reppert

On peut craindre la pénurie de professeurs. On n’est plus à 4000 postes non pourvus, mais un peu plus de 3000. Cependant, la situation reste extrêmement critique. Nous pensons qu’actuellement, l’Éducation nationale traverse sa plus grande crise, avec effectivement une pénurie d’enseignants de plus en plus visible et insupportable.

[…]

CNEWS

Maxime Reppert, que retenez-vous de tout cela ?

Maxime Reppert

Que la situation est très grave. On parlait justement du métier d’enseignant. Je vais quand même donner quelques chiffres pour étayer un peu ce bilan. Dans les années 80, un professeur débutait en collège avec un salaire équivalent à 2,3 fois le SMIC. En 2022, c’est 1,2 fois le SMIC. L’année dernière, près de 3000 contractuels ont été recrutés. Nous n’avons rien contre les contractuels, à condition qu’ils soient bien accompagnés et bien formés. Mais nous nous sommes rapidement rendu compte que ces contractuels ont bénéficié d’une formation inférieure à celle proposée par une célèbre chaîne de fast-food à ses employés pour servir des burgers. En conséquence, nous faisons un travail dans des conditions absolument indignes. Que se passe-t-il ? Nous n’avons aucun changement, nous allons droit dans le mur, littéralement, car on demande de plus en plus à l’école tout en reconnaissant de moins en moins le métier d’enseignant. La laïcité est actuellement en danger, comme cela a été évoqué, et donc on demande à l’école de tout faire, de résoudre tous les problèmes de la société. Nous rappelons que la première cellule d’apprentissage d’un enfant n’est pas l’école, mais la famille. Nous avons parlé du harcèlement tout à l’heure. Le harcèlement doit être traité et abordé au sein de l’Éducation nationale, c’est une évidence, tout comme d’autres thématiques citoyennes et républicaines doivent l’être. Cependant, lorsqu’on parle de cyberharcèlement, par exemple, il faut bien prendre conscience que cela se produit principalement dans le cadre privé et que l’Éducation nationale n’a pas de prise sur cela.

[…]

CNEWS

Merci, Maxime Reppert. Que puis-je vous souhaiter pour la rentrée ? Bon courage ?

Maxime Reppert

Oui, beaucoup de courage.

CNEWS

Vous gardez la foi ?

Maxime Reppert

Naturellement, il faut de la passion, et je salue d’ailleurs l’engagement de tous les personnels de l’Éducation nationale, et des enseignants en particulier, qui font que l’école tient encore debout actuellement. Nous l’avons vu notamment durant la pandémie, et nous le constatons encore aujourd’hui. Bravo à tous les collègues qui se lèvent chaque matin pour exercer leur métier.

«….il faut de la passion, et je salue d’ailleurs l’engagement de tous les personnels de l’Éducation nationale, et des enseignants en particulier, qui font que l’école tient encore debout actuellement. Nous l’avons vu notamment durant la pandémie, et nous le constatons encore aujourd’hui…»

Maxime Reppert

Vice-président du SNALC


Au JO du 21 juillet: Textes sur les fonctions des directeurs et directrices d’école, sur la modification du statut des PE

Le décret 2023-636 prévoit la possibilité pour les professeurs d’école d’intervenir dans les collèges (dans le cadre du Pacte). Ils modifient aussi les règles d’affectation des lauréats aux concours de professorat du premier degré.

Le décret 2023-639 apporte des modifications aux fonctions des directeurs et directrices d’école


Déclaration liminaire - SNALC - FSSSCT-A du 2 mai 2023

Déclaration liminaire du SNALC à la FSSSCT académique du 2 mai 2023

Le SNALC a dénoncé la suppression des CHSCT, dès qu’elle a été décidée en 2019, dans la loi de transformation de la fonction publique. Dans notre académie, le CHSCT a prouvé au fil des années qu’il avait un rôle important à jouer dans la prévention des risques quels qu’ils soient. Les visites d’établissement ont permis de faire évoluer favorablement des situations difficiles et par là-même ont permis d’améliorer les conditions de travail des personnels.

C’est pourquoi le SNALC espère que la F3SCT, qui est mise en place ce jour, pourra continuer le travail et les missions du CHSCT. Les personnels ont commencé à prendre l’habitude d’utiliser les registres, en particulier le RSST, et cela permet de voir qu’il y a fort à faire dans le domaine de la santé, la sécurité et les conditions de travail. Dans le Var, suite à un groupe de travail en mars 2019, un protocole de gestion des EBEP (élèves à besoins éducatifs particuliers) pour le 1 er degré a été mis en place. Les fiches RPS ou SST dématérialisées sont de plus en plus nombreuses et ne concernent désormais plus seulement les EBEP. C’est la preuve que cette dématérialisation est nécessaire, en particulier pour traiter des RPS et doit être étendue à tous les établissements, pas seulement les écoles. Le SNALC est donc satisfait de voir inscrit à l’ordre du jour un point sur la dématérialisation du RSST.

La multiplicité, dans le Var, des fiches SST concernant des élèves en situation de handicap qui sont accompagnés ou pas par des AESH, est aussi un signe que l’inclusion scolaire telle qu’elle existe a ses limites. Faire peser sur les enseignants la responsabilité de la réussite des élèves en situation de handicap, quels que soient ces handicaps, en brandissant l’argument d’autorité « C’est la loi, vous n’avez pas le choix. » et balayer leurs interrogations légitimes avec la miraculeuse différenciation pédagogique, cela se heurte au principe de réalité et c’est bien ce que nous disent toutes ces fiches SST. Le SNALC considère que l’inclusion au rabais, qui se fait dans la souffrance des élèves en situation de handicap, des autres élèves, des professeurs, des AESH et des parents, n’est pas digne de notre pays.


Déclaration liminaire SNALC - CSA-A du 26 juin 2023

Déclaration liminaire du SNALC au CSAA du 26 juin 2023

Madame la rectrice, monsieur le secrétaire général, mesdames et messieurs, l’ordre du jour de ce CSAA est chargé, puisqu’il combine la formation et le rapport social unique, qui avaient droit les années précédentes à un CTA chacun.

La déclaration liminaire du SNALC était brève la semaine passée. Elle sera plus longue cette fois.

La loi Haby de 1975, que le SNALC a dénoncée à l’époque comme étant une tentative de mettre en place le plan Langevin-Wallon, a effectivement abouti à ce que le SNALC craignait : la fin d’un enseignement de qualité et de culture générale. La soi-disant autonomie accordée aux EPLE en 1985 avec l’institution de la Dotation Horaire Globale, ainsi que la loi Jospin du 10 juillet 1989 ont poursuivi le processus en plaçant l’élève au centre du système, en créant les
cycles, en insistant sur l’éducation au détriment de la transmission des savoirs et des connaissances, en créant des tensions entre professeurs qui se battent tous les ans pour avoir un peu de cette fameuse autonomie, afin de pouvoir enseigner dans de moins mauvaises conditions, quand ce n’est pas pouvoir simplement enseigner leur discipline. L’École remplit de moins en moins sa mission première d’instruction, ce qui renforce les inégalités entre les
élèves qui sont livrés à eux-mêmes à la maison et ceux dont le contexte familial pallie le manque d’exigences scolaires. Les niveaux baissent, en français, en mathématiques, dans les classements PISA, TIMMS… Le parallèle avec la perte des heures d’enseignement échappe pourtant à notre ministère.

Notre pays a raté la massification de l’enseignement. Non seulement de nombreux élèves ne maîtrisent plus les savoirs fondamentaux, mais ils ne sont même pas heureux. Le bien-être dans les écoles, les collèges et les lycées se dégrade.

Que fait le ministère pour enrayer le niveau qui baisse ? Il propose des remédiations quand c’est trop tard, et continue à supprimer des heures de cours. On enlève la technologie en 6ème l’an prochain pour mettre en place un dispositif compliqué censé tout à la fois consolider ou approfondir en maths ou en français, le tout sur 1 heure de cours faite avec on ne sait combien d’élèves. Pourquoi ne pas donner des horaires suffisants à ces deux disciplines, dès le 1er degré ? Combien d’heures de français ont disparu en 50 ans dans une scolarité, entre 550 et 800 ?

Dans les LP, on propose des missions dans le Pacte pour faire du soutien, accompagner les élèves en décrochage, mais on continue de supprimer des heures de cours d’enseignement
général pour fournir un peu plus de main d’œuvre gratuite aux entreprises, dont beaucoup ne respectent pas leur obligation de formation. Ce n’est pas juste un manque de vision à long terme. C’est incohérent.

A quoi bon nous seriner depuis quelques années qu’il faut « rattraper » le mois de juin, allonger l’année scolaire jusqu’au 7 juillet et dans le même temps laisser les élèves partir en vacances de plus en plus tôt pour faire plaisir à leurs parents (même les élèves de 6ème n’attendent plus que leur conseil de classe soit passé pour se dispenser de venir au collège !). Le ministère est-il aveugle qu’il ne voie pas que les lycéens de terminale ont dans leur majorité déserté leur établissement depuis avril à cause des épreuves de spécialités placées en mars ? Est-ce pour arranger les choses que les élèves de seconde pourront désormais se dispenser de 2 semaines de cours pour participer au SNU ? C’est incohérent.

A quoi bon parler de harcèlement à l’École, si l’École participe elle-même à générer du mal-être, des violences et du harcèlement ? Pourquoi, encore une fois, vouloir remédier aux problèmes, au lieu d’éviter les risques ? On sait que l’exposition aux écrans est nocive pour les enfants, qu’un nombre toujours plus élevé d’entre eux passe un temps toujours plus important devant des écrans dans la sphère familiale. Sous couvert de réduire la fracture numérique, l’École propose d’augmenter cette exposition nocive. On fait de la prévention contre les réseaux sociaux interdits aux moins de 13 ans et autorisés aux moins de 15 ans seulement sous contrôle parental, en supprimant des heures de cours, tout en incitant les élèves à utiliser des ENT qui se présentent comme des réseaux sociaux. On interdit l’usage du téléphone portable dans les établissements scolaires mais on encourage leur utilisation dans certains cours. C’est incohérent.

Toutes ces incohérences ne trouvent du sens que lorsque l’on se dit que le but recherché est de détruire l’Éducation nationale, détruire le service public, pour contraindre toujours plus de citoyens à se tourner vers le privé. Les gouvernements successifs semblent penser que c’est la
seule façon de faire des économies. L’intérêt du pays, à travers ses futurs citoyens, passe au second plan.

Dès lors, on comprend mieux la paupérisation des personnels de l’Éducation nationale. On ne s’étonne plus du manque de considération grandissant, de l’abandon et du mépris qu’ils constatent à chaque réforme, voire à chaque fois que les ministres de ces dernières années
communiquent. Pour finir de détruire, on s’attaque aux statuts, on crée le Pacte, on fait croire qu’il n’y aura plus aucune heure de cours de perdue. Ça, c’est pour l’opinion publique, pour abuser les parents d’élèves crédules. Les professeurs, eux, savent bien que mettre un adulte
face à une classe, au pied levé, cela ne veut pas dire que ce sera profitable pour les élèves, parce qu’un cours, cela ne s’improvise pas, cela se prépare. Peut-être que certains parents y trouveront leur compte, ceux qui déplorent pendant les vacances d’avoir à s’occuper de leurs
enfants, ceux qui sont prompts à critiquer le travail des professeurs en se prenant pour des inspecteurs, ceux qui pensent que c’est très bien de prendre des heures de cours pour éduquer au lieu d’instruire, par exemple pour apprendre à monter et à descendre d’un bus. Les RCD sont présentés comme une baguette magique qui ne résoudra rien, en tous cas pas les absences prolongées, non remplacées, faute de remplaçants justement.

Les parents des enfants en situation de handicap, eux, ont compris qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce que disent, et même écrivent les gouvernements. Ils font l’amère expérience, à chaque rentrée scolaire, du gouffre qui sépare la loi de 2005 et la réalité sur le terrain. Le chemin est long et compliqué avant d’obtenir un AESH, ou plutôt quelques heures d’accompagnement. Quand l’État va-t-il reconnaître qu’il s’est trompé ? Le SNALC le redit ici :
tous les élèves en situation de handicap n’ont pas leur place en milieu scolaire ordinaire. Certains ont besoin de structures adaptées, pour être pris en charge globalement, recevoir des soins et un enseignement. C’est un principe de réalité qui coûte cher puisqu’il suppose que l’État investisse dans la construction d’IME, d’ITEP…

Les gouvernements successifs étant dans une logique d’économies sur le dos des citoyens, cela
ne risque pas de s’arranger dans un avenir proche. Les professeurs qui s’engageront dans les missions du Pacte, en plus de leurs ORS actuelles, le feront, pour une grande partie, parce qu’ils y seront contraints financièrement. Parce que le métier d’enseignant n’est toujours pas
revalorisé à hauteur de ce qu’il devrait. Parce que les professeurs ne sont toujours pas payés
comme les autres cadres A de la Fonction publique d’État. D’ailleurs, le nombre de candidats
et de lauréats aux concours continue à baisser. Cela devient difficile de trouver des contractuels pour pallier ces carences, tous les personnels de l’Éducation nationale, quel que soit leur statut, quel que soit leur métier, étant de plus en plus maltraités par leur employeur. Il suffit de voir l’augmentation des RPS, des violences.

L’Éducation nationale prend l’eau de toutes parts : les personnels s’usent à pallier les manques, s’échinent à remplir au mieux leurs missions, sont fréquemment obligés de se battre pour essayer d’y parvenir, se rendent malades à écouter leur conscience professionnelle, et en plus,
trop souvent, se font malmener, insulter, dénigrer, frapper, etc. Des élèves, des professeurs,
des directeurs se suicident ; des élèves, des professeurs sont assassinés. L’École tue dans l’indifférence, car notre société s’habitue, zappe et oublie. Il paraît que professeur, c’est le plus beau métier du monde…


Déclaration liminaire SNALC - CSA-A du 19 juin 2023

Déclaration liminaire du SNALC au CSAA du 19 juin 2023

Madame la rectrice, monsieur le secrétaire général, mesdames et messieurs,

Je vais vous lire la déclaration liminaire faite par Jean-Rémi GIRARD, président national du SNALC au CSAMEN du 13 juin 2023 :

Le SNALC fera court, contrairement au ministère qui a produit un diaporama de 55 diapositives sur le pacte pour tenter d’en expliquer le fonctionnement. Il n’y a aujourd’hui aucune prise de conscience par le gouvernement de l’état réel de l’Éducation nationale et de ses personnels. Il n’y a aucune priorité donnée à l’École, ni budgétaire, ni humaine. Il n’y a aucune revalorisation de nos métiers, puisque la majorité d’entre nous, à travail constant, allons perdre en pouvoir d’achat. On fait passer les professeurs, CPE et psychologues pour des feignants qui pourraient quand même en faire davantage ; on charge encore la barque des directions d’école ; on maltraite les AESH et les AED en les plaçant dans une précarité forcée.

Qu’on arrête l’enfumage communicationnel, et que le gouvernement et le président de la République présentent leur politique pour ce qu’elle est : une politique du « travailler plus pour gagner plus », une politique qui aggrave la crise des recrutements, une politique anti-humaniste et déconnectée. Une politique qui ne se demande jamais ce qu’elle peut faire pour l’École. Une politique qui a fini par vider de son sens le mot « politique ».