Calendrier de versement des salaires et pensions

Dans la fonction publique, en règle générale, les salaires des agents sont crédités deux jours ouvrables avant le dernier jour ouvrable du mois. Cette échéance est avancée d’une semaine en décembre.
Selon les banques, les délais de traitement sont variables : le virement peut alors n’apparaître sur votre compte qu’un ou deux jours après la date de la mise en paiement par la Direction générale des finances publiques (voir tableau ci-dessous). Ces délais peuvent encore augmenter si vous résidez à l’étranger.
Si vous constatez une anomalie dans le paiement (retard, différence de montant…), le SNALC vous recommande de prendre contact rapidement avec la direction des ressources humaines.
Pour rappel, vos bulletins de salaire et autres documents de rémunération sont mis en ligne par la DGFIP sur le site de l’ENSAP (https://ensap.gouv.fr/), dans votre espace personnel et sécurisé. Ils y resteront disponibles (même si vous quittez l’enseignement public) jusqu’à vos 75 ans, à l’exception des attestations fiscales disponibles pendant 4 ans.

Ce sont des documents originaux, dont l’intégrité et la confidentialité sont garanties ; ils peuvent être communiqués en tant que tels aux organismes extérieurs.
Enfin, en cas de difficultés financières, que vous soyez en activité ou retraité, titulaire, stagiaire ou contractuel, il existe des dispositifs d’aide : prêts à court terme et sans intérêt, secours urgents et exceptionnels, actions sociales d’initiative académique (ASIA)[1]… Le SNALC peut vous renseigner sur les modalités de demande d’aide auprès des services d’assistance sociale de votre rectorat.
Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1497 du 17 janvier 2025
20 ans après la loi de 2005 : défendons une vraie école inclusive (appel intersyndical)


La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances garantit à chaque enfant en situation de handicap le droit d’être inscrit à l’école. Accéder à la construction des savoirs comme des savoir-faire, s’émanciper, en tant que citoyen dans un pays garant des libertés, sont des droits. De même, selon la logique de compensation, accéder aux soins et à l’accompagnement éducatif sont des droits.
Depuis 2006 le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés à l’école a considérablement augmenté, passant de 155000 à la rentrée 2006 à 436000 à la rentrée 2024. Néanmoins, l’Éducation nationale n’a pas été en mesure de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour garantir de bonnes conditions de scolarisation à ses élèves : les classes sont surchargées, la formation d’enseignants spécialisés est en recul, la formation continue est (quasi) inexistante, le métier d’AESH n’est pas reconnu et les élèves ne bénéficient pas d’un véritable suivi pédagogique et médico-social.
Pourtant, le ministère de l’Éducation nationale a multiplié les grandes annonces à travers la Conférence nationale du Handicap, l’acte I et l’acte II de l’école inclusive sans entendre les besoins ni des personnels ni des élèves ni de leurs familles. D’ailleurs les organisations syndicales ne sont pas membres du comité national de suivi de l’école inclusive (CNSEI) alors que le ministre Attal s’y était engagé.
Nos organisations s’inquiètent surtout de la logique ministérielle visant à renvoyer aux élèves, aux familles et aux personnels la seule prise en charge de la gestion du handicap à l’école mais également la responsabilité de l’échec de l’inclusion en milieu ordinaire alors que c’est aux pouvoirs publics de proposer des solutions diversifiées avec tous les moyens nécessaires à une scolarisation réussie.
Ainsi, il est urgent d’aborder aussi un certain nombre de sujets et d’ouvrir des concertations notamment sur la détection précoce en maternelle, la place et les moyens attribués aux ESMS, le rôle des dispositifs d’enseignement adapté que sont les SEGPA et aux EREA, le statut des AESH…
Pour que l’école devienne inclusive, il faut que les professionnels de chaque secteur aient les moyens de coopérer pour définir les meilleures réponses à apporter afin de satisfaire dans de bonnes conditions aux besoins de tous les élèves : en effet, la politique du ministère conduit trop souvent à borner la lutte contre les difficultés scolaires aux mesures d’accompagnement du handicap.
Cette politique met en œuvre un véritable tri social : puisque les familles des classes populaires en sont victimes, celles-ci ne peuvent accéder à toutes les prises en charge, notamment les prises en charge externalisées et libéralisées.
Nos organisations syndicales ont pointé l’extrême urgence de donner les moyens pour que l’inclusion des élèves en situation de handicap fonctionne : allègement des effectifs, moyens humains supplémentaires, création de postes dans l’enseignement adapté (SEGPA, EREA…), augmentation des capacités d’accueil des dispositifs inclusifs existants, véritable statut pour les AESH, formation, accompagnement des équipes, augmentation des départs en formation spécialisée et refonte de la formation…
L’absence de réponse du ministère de l’Éducation nationale risque de conduire les personnels à rejeter l’école inclusive et les parents d’élèves en situation de handicap à fuir l’école publique alors qu’ils sont attachés au principe.
Nos organisations syndicales appellent les personnels à défendre le droit fondamental à la scolarisation pour tous les enfants, sans discrimination : l’Éducation nationale doit mettre en œuvre les moyens nécessaires pour rendre accessibles les apprentissages et le bâti scolaire.
La politique d’école inclusive du ministère de l’Éducation nationale n’est pas à la hauteur des enjeux, il faut faire entendre les besoins de la profession. C’est pourquoi, les organisations représentatives des personnels : la FSU, l’UNSA éducation, la CFDT EFRP, la CGT éduc’action, le SNALC et SUD éducation appellent les personnels à faire entendre leurs revendications pour une véritable école inclusive à l’occasion de l’anniversaire des 20 ans de la loi du 11 février 2005 en participant aux initiatives qui auront lieu pendant toute la semaine du 27 janvier dans les territoires (heures d’information syndicale, projections, soirées de débat, rassemblement, grève…).
Mobilisons nous pour gagner :
- la création d’un véritable statut de fonctionnaire pour les AESH avec une véritable formation initiale,
- l’allègement des effectifs par classe,
- des moyens humains supplémentaires et la reconstitution des réseaux d’aides,
- des créations de postes dans les structures adaptées,
- l’augmentation des départs en formation spécialisée et son amélioration,
- la mise en place d’un travail d’équipe de concertation interprofessionnel autour du projet des élèves sur temps de service,
- la mise en place de groupes d’analyse des pratiques pour les personnels concernés,
- un plan national d’aide aux collectivités les plus défavorisées pour réaménager le bâti scolaire,
- la participation des OS à la concertation au sein du CNSEI.
Gagnons un véritable plan, concerté avec les organisations syndicales, pour que l’école inclusive puisse fonctionner et prendre en compte chaque élève en fonction de ses besoins !
Professeurs des écoles, vous souhaitez exercer dans le second degré ? La campagne de détachement est en cours
Professeurs des écoles, vous souhaitez exercer dans le second degré ? La campagne de détachement est en cours
Ce dispositif (BO n° 48 du 19 décembre 2024, annexe 2), vous offre l’opportunité d'enseigner en collège dès la prochaine rentrée scolaire.
Candidatez en ligne via l'application Pégase jusqu’au 7 février !
Les points clés :
- Diverses disciplines sont accessibles en fonction de votre profil (ex. : mathématiques, lettres, histoire-géographie, langues).
- Détachement initial de 2 ans, renouvelable, avec possibilités d'intégration.
- Formation adaptée et conservation des droits à l'avancement dans le corps d'origine pendant toute la durée du détachement.
- Décisions communiquées à partir du 5 juin 2025.
#personnelsdu1erdegré #mobilité
Les informations pour demander un détachement »
BA 20 01 2025
Temps partiel et disponibilité c'est maintenant !
Particulièrement la demande de temps partiel, date butoir le 7 février !
N'attendez pas le dernier moment ! Une question, un conseil ? N'hésitez pas à nous contacter.
Temps partiel rappel des grandes lignes :
Les deux régimes de travail à temps partiel
- Temps partiel de droit
Accordé automatiquement aux fonctionnaires selon une quotité de 50%, 60%, 70% ou 80% dans les cas suivants :- Pour raisons familiales : après une naissance, adoption (jusqu’aux 3 ans de l’enfant), ou pour soins à un proche nécessitant une tierce personne (avec justificatifs médicaux et administratifs).
- Pour handicap : réservé aux agents reconnus handicapés ou titulaires de pensions et allocations spécifiques. Avis médical requis.
Modalités :
- La demande doit être faite 2 mois avant la période souhaitée.
- Le temps partiel familial passe sur autorisation après les 3 ans de l’enfant.
- Temps partiel sur autorisation
Possible pour convenances personnelles (50% à 90%).- Soumis à l’organisation et aux nécessités du service.
- Peut être refusé ou ajusté de ±2 heures.
Dispositions générales
- Organisation du temps partiel :
- Aménagement pour correspondre à un nombre entier d’heures (min. 50%, max. 90%).
- Peut être annualisé (décret 2002-1072), sous réserve des besoins du service public et des responsabilités pédagogiques.
- Exemples d’organisation :
- Les enseignants peuvent combiner pondération et cadre annuel pour atteindre des quotités exactes (ex. 50% ou 80% pour prestations familiales).
- Les reliquats horaires peuvent être annualisés ou, à défaut, rémunérés en heures supplémentaires.
En résumé, le régime de temps partiel s’adapte à des motifs familiaux, médicaux ou personnels, tout en prenant en compte les impératifs de continuité du service.
La circulaire et les détails notamment de la rémunération sont consultables sur Esterel.
LIEN DE LA CIRCULAIRE
Le SNALC Nice peut vous accompagner dans votre démarche.
Pour la disponibilité ou la réintégration vous avez un peu plus de temps mais ne tardez pas ! Moins de stress en préparant mieux votre dossier : appelez nous ! Date butoir 2 avril pour une disponibilité, 24 mars pour une réintégration.
Rappel : toute demande de mise en disponibilité entraîne automatiquement une perte du poste occupé !
La circulaire et les annexes sont consultables sur Esterel
Les grandes lignes de la circulaire :
Types de disponibilités
a. Disponibilités de droit (accordées automatiquement) :
- Élever un enfant de moins de 12 ans.
- Soins à un enfant, conjoint, partenaire de PACS ou ascendant malade ou handicapé.
- Suivre un conjoint ou partenaire contraint de déménager pour raisons professionnelles.
- Adopter un enfant à l’étranger ou en Outre-mer.
- Exercer un mandat d’élu local.
b. Disponibilités sur autorisation (soumises à examen) :
- Convenances personnelles (max. 10 ans sur la carrière, avec conditions de reprise après 5 ans).
- Études ou recherches d’intérêt général (max. 3 ans, renouvelable une fois).
- Création ou reprise d’entreprise (max. 2 ans, non renouvelable).
Les démarches
- Demande initiale ou renouvellement :
- À soumettre avant le 2 avril 2025 (annexes 2 et 3).
- Pièces justificatives nécessaires.
- Réintégration :
- Demande avant le 24 mars 2025 (annexe 4).
- Participation obligatoire au mouvement intra-académique pour affectation.
3. Droits à l’avancement
- Conservation des droits pour 5 ans si la disponibilité est liée à :
- Congé parental, élever un enfant de moins de 12 ans, ou exercer une activité professionnelle.
- Transmission annuelle des justificatifs d’activité professionnelle requise.
4. Exercice d’une activité professionnelle
- Autorisation préalable obligatoire pour les activités privées.
- Justificatifs à fournir pour les activités à l’étranger (avec traduction assermentée).
5. Fin de disponibilité
- Possibilités :
- Renouvellement de disponibilité.
- Réintégration (obligation d’accepter un des trois premiers postes proposés).
- Démission, par lettre recommandée avec accusé de réception.
La circulaire précise les démarches, droits et obligations des enseignants liés aux différentes formes de disponibilité, tout en veillant à maintenir un lien avec leur administration.
LIEN POUR LA CIRCULAIRE
Le SNALC Nice vous accompagne pour constituer votre dossier
Virginie Carreaux
commissaire paritaire SNALC Nice
Circulaire-annexes-temps-partiel-2025-2026Circulaire-disponibilite-annee-2025-2026Circulaire-disponibilite-annee-2025-2026
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1497

ÉDITO : NULS !
Jean-Rémi Girard
Président du SNALC
Selon le premier ministre, dans le nouveau gouvernement, « l’éducation est à sa place, la première ». Dans les faits, il ne parlait que de l’ordre protocolaire, et non de la réalité de la politique éducative menée. Cette politique, impressionnante de constance malgré les changements de visages que nous constatons tous les trois mois environ, obtient des résultats tout aussi constants : ils sont, invariablement, nuls.
Le rattrapage salarial des enseignants, objectivement sous-payés par rapport au reste de la catégorie A dans la fonction publique d’État ? Nul. La prise en compte de l’école inclusive sur les conditions de travail et d’enseignement des collègues ? Nulle. Les résultats des réformes pédagogiques menées depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron ? Très nuls. [Lire la suite]
DOSSIER DU MOIS : QUEL AVENIR POUR LE LYCÉE PROFESSIONNEL ?
SYSTÈME ÉDUCATIF
- Projets de programmes de langues : une amélioration ?
- La ministre est novice? Eh bien, enseignons-lui !
- Sections sportives scolaires : un dispositif toujours sous-financé
- Résultats TIMSS : la chute du niveau et les inégalités s’accentuent
- Passeport Éducfi, saison 2 : diapositive attitude
- 36è semaine de la presse et des médias dans l’école : à vos agendas !
CONDITIONS DE TRAVAIL

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1497 – école

J-Rémi Girard
Président du SNALC
Selon le premier ministre, dans le nouveau gouvernement, « l’éducation est à sa place, la première ». Dans les faits, il ne parlait que de l’ordre protocolaire, et non de la réalité de la politique éducative menée. Cette politique, impressionnante de constance malgré les changements de visages que nous constatons tous les trois mois environ, obtient des résultats tout aussi constants : ils sont, invariablement, nuls.
Le rattrapage salarial des enseignants, objectivement sous-payés par rapport au reste de la catégorie A dans la fonction publique d’État ? Nul. La prise en compte de l’école inclusive sur les conditions de travail et d’enseignement des collègues ? Nulle. Les résultats des réformes pédagogiques menées depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron ? Très nuls. [Lire la suite]
CONDITIONS DE TRAVAIL

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
CSA ministériel du 17 janvier 2025 : déclaration du SNALC

Madame la ministre, Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration, Mesdames et Messieurs les membres élus du comité,
Le SNALC a bien noté que, selon le premier ministre, « L’éducation est à sa place, la première ». Toutefois, il ne parlait que de l’ordre protocolaire, et non de la réalité de la politique éducative menée. Cette politique, impressionnante de constance malgré les changements de visages que nous constatons tous les trois mois environ, obtient des résultats tout aussi constants : ils sont, invariablement, nuls.
Le rattrapage salarial des enseignants, objectivement sous-payés par rapport au reste de la catégorie A dans la fonction publique d’État ? Nul. La prise en compte de l’école inclusive sur les conditions de travail et d’enseignement des collègues ? Nulle. Les résultats des réformes pédagogiques menées depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron ? Très nuls.
Vous arrivez dans un ministère en crise. Habituellement, le SNALC laisse le bénéfice du doute à la personne nommée aux responsabilités que vous occupez aujourd’hui, car nous jugeons les actes et non les personnes. Mais des actes, vous en avez déjà à votre actif — ou plutôt à votre passif — en tant qu’ancienne première ministre. Donc pour le SNALC, vous portez déjà une part de responsabilité dans la situation actuelle.
Avoir cautionné la nullité par le passé n’empêche pas d’en sortir. Nous attendons d’une ministre qu’elle défende ses personnels : d’autres y arrivent, mais rarement à l’Éducation nationale. Nous attendons qu’elle prenne conscience du champ de ruines qu’est aujourd’hui notre Institution, pourtant l’un des piliers de la République. Qu’elle voie le mépris avec lequel on traite les AESH, les AED. Qu’elle constate la quasi-disparition de la santé scolaire. Qu’elle admette que si telle ou telle réforme est rejetée par nos professions, ce n’est pas parce qu’elle aurait été « mal comprise », et qu’il conviendrait de faire davantage de « pédagogie ». Les spécialistes de la pédagogie, c’est nous, justement. Et nous pouvons, du haut de nos compétences professionnelles, signaler que vos prédécesseuses et prédécesseurs, ont été, dans ce domaine, légers. En revanche, sur les compétences « enfumage » et « poussière sous le tapis », le niveau monte.
Le SNALC tient à votre disposition ses analyses, ses enquêtes — par exemple sur les groupes en 6e/5e ou sur le traitement des personnels en situation de handicap. Nous jouerons notre rôle d’expert, de porte-voix de nos collègues, d’empêcheur de communiquer et de mentir en rond. Nous attendons que vous et le gouvernement auquel vous appartenez annoncent le retrait des 4 000 suppressions de postes d’enseignants — il semble que ce soit en bonne voie. Nous attendons que vous annonciez la fin du délire que constituent les 3 jours de carence : au vu de la crise actuelle, le nombre de jours de carence adapté à notre ministère, c’est zéro. Nous attendons que vous annonciez que l’on maintiendra la GIPA, y compris pour les catégories A, ainsi que l’indemnisation à 100 % des arrêts maladies. Nous attendons l’abandon du pacte et le reversement de son enveloppe dans une revalorisation salariale pour tous. Nous attendons que les collègues soient entendus sur les diverses mesures du « choc des savoirs », dont la beauté sur le papier n’a eu d’égale que la laideur des conditions concrètes de mise en œuvre.
L’École et ses personnels n’ont que faire aujourd’hui des bisbilles politiciennes, des postures et des symboles. L’École et ses personnels ont besoin de gens qui maîtrisent les dossiers, qui gagnent des arbitrages, qui voient à long terme et qui sont capables d’admettre leurs erreurs passées et d’œuvrer dans l’intérêt de notre pays. La façon dont nous avons été traités a affaibli la République. À vous de prendre vos responsabilités, Madame la Ministre. Il est encore temps de faire des choses moins nulles, et même, pourquoi pas, de bien faire.
Congrès SNALC – NICE - Les congrès organisés par le Snalc Nice auront lieu les 22 et 23 mai 2025
Congrès SNALC – NICE
Les congrès organisés par le Snalc Nice auront lieu les:
- Jeudi 22 mai 2025 pour le département du Var 83 de 8h30 à 16 h30 à l’Espace Nautique sur le port de Hyères
- Vendredi 23 mai 2025 pour le département des Alpes maritimes 06 de 8h 30 à 16 h30 à l’hôtel Mercure de Sophia Antipolis
et animé par
Jean-Rémi GIRARD, Président national du SNALC
Maître Stéphane COLMANT, Avocat du SNALC (Droit administratif), avocat au Barreau de Paris
Laurent Bonnin, Responsable national de la Cellule juridique
Programme de la journée:
I – ENJEUX et REFORMES dans l’enseignement primaire
II – LA PROTECTION DE L’AGENT VICTIME D’UNE ATTAQUE
III – LA PROTECTION DE L’AGENT MIS EN CAUSE ET/OU RESPONSABLE D’UNE FAUTE
IV – LA PROTECTION JURIDIQUE Covea GMF du SNALC
Mayotte : compte rendu de réunion du 8 janvier 2025

Audience multilatérale en présence de la ministre, Mme Borne.
Pour le SNALC : Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC.
LE THÈME
Situation à Mayotte. Organisation de la rentrée.
L’ESSENTIEL
La ministre affiche 4 priorités :
- Les personnels mise en place d’un numéro vert (peu utilisé jusqu’à → présent). Un e-mail a été envoyé à tous les personnels pour faire le point sur la situation de chacun (domicile, véhicule, difficultés à retourner sur l’île…).
- Accueil des personnels et des élèves dans de « bonnes conditions » → état du bâti, sécurité (dont sécurité incendie), en lien avec les équipes de la préfecture, pour évaluer les possibilités d’accueil établissement par établissement. Le diagnostic « se consolide » aux collèges et lycées ; il est « perfectible » au niveau des écoles suivant les communes. « On ne fera pas rentrée des personnels ou des élèves dans des bâtiments dont la sécurité n’est pas garantie ».
- Accueil des personnels à partir du 13 janvier, pour que les équipes puissent « réfléchir à la façon de reprendre les cours ». Objectifs prioritaires : accueillir les enfants des personnels indispensables sur place ; focus sur les classes à examen. Le CNED n’est pas sollicité pour des cours en ligne, mais pour pouvoir fournir des documents papier (cf. problèmes de photocopieurs).
- Reconstruction → loi d’urgence par rapport aux écoles (communes). Dispositions pour raccourcir les délais des procédures administratives.
Un point est fait sur la question de l’attractivité à Mayotte : un travail doit être engagé sur le sujet.
Sur la question de la prime conditionnée à un indice maximum, la ministre indique qu’ils ont essayé d’utiliser l’argent à disposition avant clôture de l’exercice budgétaire, et que le principe au niveau fonction publique n’était pas de faire une aide systématique, mais au cas par cas.
Un travail est prévu en termes de ressources humaines (gestion des personnels ne pouvant reprendre le 13, mutations, par exemple) et aussi avec la DGESCO sur la question des examens.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
- La problématique d’avoir privilégié la communication sur la rentrée qui devait à tout prix avoir lieu le jour prévu, alors même qu’on savait que ce n’était pas possible. Cela pousse à jeter le discrédit sur des collègues eux-mêmes touchés par la catastrophe.
- La priorité en termes de sécurité bâtimentaire, mais aussi de sécurité des personnes vis-à-vis d’éventuelles attaques, qui doit se réaliser → oui, l’École, c’est essentiel, mais on ne peut pas la faire n’importe comment.
- La question psychologique/santé mentale pour les personnels comme pour les élèves il faut un accompagnement à la hauteur dans ce domaine, qui pour le moment → n’est pas là.
- L’incompréhension sur le versement de la fameuse indemnité conditionnée à l’indice (<448), qui ne répond même pas au cahier des charges présenté (« au cas par cas »). C’était une erreur de le faire ainsi : il faut le reconnaître et expliquer ce qu’on va faire concrètement pour les autres collègues.
- Le travail à mener à long terme sur l’École à Mayotte qui était déjà dans l’illégalité en termes d’accueil, d’horaires. L’École de la République n’est pas à géométrie variable : ce doit être le principe directeur de tout ce qui va être discuté et mis en œuvre à partir de maintenant, y compris en termes d’attractivité.
L’ensemble des problématiques a été abordé par les organisations syndicales présentes (conditions de communication entre l’employeur et les collègues, transports scolaires, question des examens, gestion des personnels ne pouvant pas reprendre…), qui sont globalement sur la même longueur d’onde.
L’AVIS DU SNALC
L’École à Mayotte était en état de crise avant la catastrophe. On en attend beaucoup, on insiste énormément sur son rôle dans l’île, mais on n’a pas fait grand-chose pour elle jusqu’à présent.
Les personnels font ce qu’ils peuvent, dans des circonstances très dégradées sur le plan matériel comme sur le plan psychologique. On a fait les annonces avant d’évaluer la situation, et on compte sur l’adaptation de nos collègues pour gérer, en ayant fait un choix en termes d’indemnité qui divise localement, et qui était clairement une erreur évitable avec un dialogue social en amont. Il faut aujourd’hui beaucoup d’écoute et de bienveillance envers des personnels qui sont extrêmement méritants au quotidien.
Enfin, il faut travailler à plus long terme pour que l’École à Mayotte ne soit plus dans l’illégalité dans son fonctionnement.
8 janvier 2025 : préavis de grève intersyndicale à Mayotte

Chido a ravagé l’île de Mayotte le 14 décembre 2024. Les dégâts sont considérables, beaucoup de nos collègues sont restés et restent encore sans toit, sans eau, sans électricité et ont perdu des biens matériels. Les départs de collègues ayant besoin de souffler, de s’abriter, de soigner leurs traumatismes pendant une période de vacances qui, pour partie a été consacrée à réparer les dégâts du cyclone, sont naturels et compréhensibles.
Nous approuvons sur le principe, l’initiative de notre ministère d’apporter une aide exceptionnelle.
Mais il est inacceptable que seuls les agents dont l’indice est inférieur ou égal à 448 soient ciblés. Nos organisations exigent que tous les agents.es du rectorat de Mayotte la perçoivent quel que soit leur indice, le cyclone n’ayant pas frappé sélectivement les uns plutôt que les autres.
Nos organisations dénoncent cette décision arbitraire et discriminatoire.
Par ailleurs, Le bâti scolaire est pour partie détruit, si nous sommes conscients et désireux que nos élèves reprennent une scolarité normale, ce ne peut être à n’importe quelle condition. Le maintien de la rentrée le 13 janvier est une opération de communication qui ne résiste pas à la réalité. Qui plus est sans aucune directive, aucun protocole, dans l’improvisation, on nous demande de nous réunir pour, je cite bâtir, ensemble, un plan de reprise des activités scolaires en lien avec les réalités de votre école, de votre collège ou de votre lycée.
En conséquence, nos organisations déposent un préavis de grève reconductible à dater du 13 janvier 2025.
BA Nice janvier 2025
Demandes d'aménagement du poste de travail : il est grand temps de constituer votre dossier. Dépôt avant le 28/02.
Dans cette situation parfois longue et complexe, le Snalc est là pour vous aider !
Françoise Tomasyk : 04 94 91 81 84
Demande d'aménagement du poste de travail : il est grand temps de constituer votre dossier comme chaque année. La date limite de dépot est fixée au 28 février 2025.
Dans cette situation parfois longue et complexe, le Snalc est là pour vous aider !
L'allègement de service est accordé en fonction de l'état de santé de l'agent. Cet allègement peut réduire les obligations de service d'un tiers tout en maintenant le salaire intégral.
En l'absence d'allègement, d'autres options comme le temps partiel de droit ou le temps partiel thérapeutique peuvent être envisagées.
Vous pouvez donc avoir selon votre situation :
• un aménagement horaire
• l'attribution d'une salle de cours
• un allégement de service : mesure exceptionnelle et ponctuelle (ne peut se cumuler avec un temps partiel thérapeutique)
• un accompagnement humain pour certains handicaps
Bon à savoir :
• utiliser de préférence le navigateur Chrome, pas de demande papier acceptée !
• Demandes examinées au dernier trimestre 2024/2025 pour la rentrée de septembre 2025.
Les circulaires et les annexes sont consultables sur Esterel.
Vous pouvez donc avoir selon votre situation :
-
un aménagement horaire
-
l'attribution d'une salle de cours
-
un allégement de service : mesure exceptionnelle et ponctuelle (ne peut se cumuler avec un temps partiel thérapeutique)
-
un accompagnement humain pour certains handicaps
Bon à savoir :
-
utiliser de préférence le navigateur Chrome, pas de demande papier acceptée !
-
Demandes examinées au dernier trimestre 2024/2025 pour la rentrée de septembre 2025.
Les circulaires et les annexes sont consultables sur Esterel.
C'est aussi le moment pour remplir votre dossier pour la liste d'aptitude pour l'accès au corps des professeurs agrégés au titre de l'année 2025/2026.
AVANT le 23 JANVIER !
Une question ? Un doute, le SNALC Nice est à votre écoute
Françoise Tomasyk : 04 94 91 81 84
Si vous êtes éligibles, vous avez reçu un message sur Iprof. Vous devez compléter votre dossier si besoin toujours sur Iprof.
Les avis des chefs d'établissement et des corps d'inspection seront consultables à partir du 7 mars
La liste des promus sera publiée sur SIAP à partir du 3 juillet
Virginie Carreaux
Commissaire paritaire
SNALC Nice
