Formation initiale : Macron 2 contredit Macron 1
Communiqué de presse du SNALC du 5 avril 2024
Le président Macron a annoncé ce vendredi 5 avril la création d’une licence préparant à l’enseignement dans le premier degré, le passage des concours de recrutement des professeurs et assimilés à la fin de la licence, et la création d’un Master d’enseignement.
Le SNALC l’a toujours dit – et nous le disions déjà lorsque les précédents gouvernements Macron s’évertuaient à reculer le concours, contre notre avis : le concours à Bac+3 est une bonne chose. Cela peut être un levier pour lutter contre le manque d’attractivité de notre métier. Un levier, mais qui n’est rien à côté de la revalorisation salariale que nous demandons depuis plusieurs années.
Le SNALC est également favorable à la création d’une licence préparant au professorat des écoles, comme nous avions été favorables à la création des parcours préparatoires au professorat des écoles (PPPE). Nous le sommes d’autant plus qu’elle n’empêche pas les licences disciplinaires.
Enfin, le maintien d’un niveau master était important pour le SNALC. Il ne faudrait pas qu’un concours plus tôt dans les études soit un prétexte pour ne pas revaloriser nos métiers.
Toutefois, le SNALC s’oppose fermement à l’obligation de passer par le Master MEEF. En imposant cette spécialité, le président va enfermer les professeurs. Ils ne pourront pas poursuivre des parcours de recherches dans leur domaine – sauf en sciences de l’éducation… – ni ne pourront préparer correctement l’agrégation s’ils le désirent.
Par ailleurs, le président ne dit rien des détails où le diable se cache si souvent. Il parle de la rémunération en master 1 mais ne dit rien d’un possible remboursement à faire si l’on quitte l’Éducation nationale avant plusieurs années d’exercice. Il parle de la formation et des concours sans parler des contenus de la première, ni des attendus du second.
Le SNALC attend de plus amples informations car nous commençons à avoir l’habitude que notre ministère s’appuie sur de bons diagnostics, voire parte de bonnes idées, pour finir par créer des usines à gaz ou des machines à broyer les enseignants.
Gestion des maîtres auxiliaires : compte rendu du SNALC du 4 avril 2024
Groupe de travail ministériel
4 avril 2024
Compte rendu du SNALC
Pour le Ministère :
Sylvie THIRARD, cheffe du service des personnels enseignants, adjointe au DGRH
Valérie SAIGNE, sous-directrice de la gestion prévisionnelle, de la formation et des affaires statutaires et réglementaires
Pour le SNALC :
Danielle ARNAUD, secrétaire nationale chargée des contractuels
Marie-Adeline ROUBY, responsable contractuels – SNALC Montpellier
THÈME
Gestion des maîtres auxiliaires de l’enseignement public
L’ESSENTIEL
Les maîtres auxiliaires (MA) exerçant dans l’enseignement public sont régis par le décret n° 62-379 du 3 avril 1962.
Suite à l’instauration de la prime d’attractivité (ou Grenelle), plusieurs syndicats, dont le SNALC, ont mis en lumière l’obsolescence du cadre de gestion spécifique aux MA.
Pour rappel, cette prime (dont le premier palier date de 2021) n’est pas perçue par les MA. Par ailleurs, les perspectives d’évolution salariale sont inexistantes pour le plus grand nombre.
En effet, les dispositions des contrats des maîtres auxiliaires sont moins favorables que celles relatives aux contrats enseignants du décret du 29 août 2016, en particulier pour ce qui concerne la rémunération (indices en annexe 1 ci-dessous).
Les recrutements de MA ont été stoppés à compter de la rentrée scolaire de 1997. 616 maitres auxiliaires sont en fonction en novembre 2023 dans les académies (répartition en annexe 2 ci-dessous).
Le ministère envisage de demander aux services académiques de proposer aux MA des contrats sur le fondement du décret du 29 août 2016, comportant :
- le maintien de la nature de leur contrat (CDI) ;
- le maintien de leur affectation au titre de l’année en cours ;
- la fixation de leur rémunération à un niveau égal ou immédiatement supérieur à celui actuellement perçu ;
- la conservation de leur ancienneté acquise dans le cadre de leurs fonctions de MA.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
- ses demandes auprès de différents rectorats et du ministère (dernier courrier au ministère en date 24 janvier 2024) afin de reclasser les MA dans la grille des contractuels enseignants, CPE et Psy-EN et sa satisfaction concernant la tenue de ce GT ;
- la prise en compte de leur expérience professionnelle et de leur ancienneté lors du reclassement pour éviter un gain indiciaire très faible et limité dans le temps (la quasi-totalité des MA sont actuellement en fin de carrière) ;
- des cadres de gestion des contractuels enseignants, CPE et Psy-EN académiques et donc des reclassements plus ou moins avantageux pour les MA selon leur académie d’exercice ;
- l’exclusion de la prime Grenelle et les difficultés à percevoir la GIPA (la plupart y étant éligibles car rémunérés à l’indice sommital de leur grille indiciaire) ;
- la proposition d’un CDI de contractuels enseignants ou CPE ou Psy-EN sans période d’essai ;
- le reclassement de tous les MA dans la première catégorie des contractuels enseignants, CPE et Psy-EN, seule possibilité de connaître une réelle plus-value salariale (d’autant plus pour des collègues très proches d’une ouverture de leurs droits à la retraite) ;
- l’utilité d’avoir une répartition statistique des MA par indice de rémunération (pour démontrer le poids des MA de plus de 55 ans et de facto en fin de grille ainsi que l’urgence de revoir leur cadre de gestion) ;
- une application au 1er septembre 2024.
L’AVIS DU SNALC
Si le SNALC a apprécié la tenue de ce GT consacré aux MA, personnels invisibles parmi les invisibles, les propositions initiales de l’administration se sont révélées bien en deçà de nos attentes.
En effet, le reclassement à un niveau égal ou immédiatement supérieur à celui perçu par le MA relève de la mesurette. Certes, il permettrait une revalorisation au moins triennale, mais il serait bien insuffisant pour reconnaître leurs nombreuses années passées au service de l’Education nationale.
Le SNALC a démontré que cette disposition de reclassement n’accordait pas un différentiel indiciaire suffisant avec les néo-contractuels ou recrutés depuis peu.
L’Administration s’est engagée à étudier les pistes d’amélioration de nos propositions, en restant dans le cadre décrétal existant et juridiquement valable, et reviendra prochainement vers nous.
Sécurité dans les écoles : le SNALC tire la sonnette d’alarme
Communiqué de presse du SNALC du 3 avril 2024
Ce 3 avril 2024, le SNALC participait à une réunion au ministère sur la sécurisation des établissements.
Le SNALC a souligné l’importance cruciale de la gestion et de la surveillance des grilles et portails scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires. En effet, les entrées dans les écoles sont gérées tant bien que mal par les directeurs, généralement en classe, et surchargés de missions plurielles. L’impossibilité pour le directeur de surveiller en permanence qui entre ou qui sort de l’école représente une faille de sécurité inadmissible.
Le SNALC a rappelé la nécessité urgente de la présence d’un personnel pour seconder la direction d’école. Cet agent, en plus d’une mission d’aide administrative, doit avoir une formation spécifique à la sécurisation et aux procédures de secours, d’alerte et d’évacuation dans les diverses situations à risques.
Le SNALC a précisé qu’il ne s’agit plus seulement de soulager le travail d’un directeur qui en a grand besoin, mais d’assurer aujourd’hui la sécurité et de protéger la vie des élèves et des professeurs.
Lettre d'information du SNALC - 2 avril 2024 Personnels AESH
Lettre d’information du SNALC – 2 avril 2024
Personnels AESH |
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Nous contacter |
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Pas un jour ne passe sans que le SNALC soit contacté par des AESH qui ne supportent plus les conditions d’exercice de leurs missions.
Non seulement, ils sont de plus en plus nombreux à nous solliciter pour des incidents et accidents dont ils sont victimes, mais ces appels au secours révèlent également des atteintes à leur intégrité physique ou/et mentale de plus en plus fréquentes et graves. D’un mal-être au travail au burn-out, en passant par des coups de poing, des morsures, des paroles déplacées ou des insultes, toutes ces sollicitations ont un point commun : une mise en danger de leur santé. Or, les AESH ne sont ni des kamikazes de l’inclusion scolaire, ni des boxeurs qui ont signé pour en prendre plein la tête, ni des parias de l’institution disposés à se faire mépriser, voire humilier dans l’exercice quotidien de leurs fonctions. Face à cette escalade d’attaques à leur santé, nombre d’AESH vont travailler la peur au ventre. Le SNALC condamne fermement cette violence et ces atteintes récurrentes à la santé des AESH : la santé, on n’en a qu’une ! Tant que nos responsables politiques resteront sourds et indifférents à ces situations de souffrance au travail, le nombre d’AESH à bout de souffle ne cessera de croître. Déjà précarisés financièrement (salaires indigents), institutionnellement (absence d’un statut de fonctionnaire) et professionnellement (conditions de travail exécrables), laisser la santé des AESH se dégrader est d’une part de la non-assistance à personnels en danger et d’autre part une faute. En effet, l’employeur doit être le garant de la santé des personnels dans l’exercice de leur activité. Pour le SNALC, nous sommes arrivés à l’apogée d’un management des AESH totalement dénué d’humanité, et c’est inacceptable ! En attendant une prise de conscience, suivie de mesures concrètes et efficaces de la part de notre ministère pour préserver la santé des AESH, vous trouverez dans cette lettre des outils pour vous protéger. Au-delà de notre accompagnement dans vos missions de plus en plus périlleuses et puisque le cadre de gestion des AESH doit à nouveau faire l’objet de discussions au ministère dans les prochaines semaines, vous pouvez compter sur le SNALC pour dénoncer cet état de fait et exiger des solutions rapides. |
Danielle ARNAUD
Secrétaire nationale chargée des personnels contractuels
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GUIDE AESH |
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L’ADHÉSION AU SNALC : 30 € |
Adhésion à vie : vous ne payez qu’une fois |
LE SNALC EST LE SYNDICAT REPRÉSENTATIF
LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé. Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive. Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories ! Consulter les tarifs et réductions CHOISISSEZ LIBREMENT VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ |
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L’adhésion comprend : l’assistance et la protection juridiques pénales auprès de la GMF (agressions, diffamation…) ; le dispositif exclusif d’accompagnement et d’aide à la mobilité : mobi-SNALC ; et des tarifs négociés auprès de nombreux partenaires : avantages-SNALC. |
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Crédits : dans les articles en lien |
Lettre d'information SNALC - 29 mars 2024 Professeurs agrégés
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Lettre d'information SNALC - 27 mars 2024 Professeurs des écoles - SÉCURITÉ DES ÉCOLES enquête du SNALC
Lettre d’information SNALC – 27 mars 2024
Professeurs des écoles |
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Suite à l’attentat d’Arras, de nombreux travaux ont été effectués pour améliorer la sécurité des écoles. Mais parfois rien n’a été fait ou des failles subsistent. Qu’en est-il de VOTRE école ?
Le SNALC avait lancé une enquête sur la sécurité des écoles en France, quelques jours avant l’annonce du passage au niveau d’alerte maximal du plan vigipirate par le Premier ministre. Le but de cette enquête est d’obtenir l’image la plus large possible de l’état de nos écoles en matière de sécurité pour alerter le gouvernement et le ministère sur la réalité du terrain et pour que le nécessaire soit fait. Si vous n’avez pas encore répondu à ce questionnaire (anonymement ou non), nous vous invitons à le faire. Assurer notre sécurité, celle de nos enfants, de nos élèves et de notre École est indispensable et essentiel. Merci de votre participation. Date limite de réponse : 7 avril 2024 |
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90 € pour un an |
LE SNALC EST LE SYNDICAT REPRÉSENTATIF
LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé. Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive. Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories ! Consulter les tarifs et réductions CHOISISSEZ LIBREMENT VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ |
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Formation initiale : de Charybde en Scylla
Communiqué de presse du SNALC du 26 mars 2024
À l’automne 2023, les premières discussions sur la réforme de la formation initiale des enseignants, CPE et Psy-EN laissaient entrevoir des pistes d’amélioration. Un concours passé plus tôt dans le cursus, une première année de formation rémunérée avec un tiers de temps d’observation et une seconde année avec 50 % d’enseignement pouvaient rendre l’accès au métier plus attractif tout en améliorant la qualité de la formation.
Or, la dernière mouture du projet dont nous venons de prendre connaissance semble amorcer un virage beaucoup plus inquiétant. Suivant une méthode qui semble devenir systématique, le Ministère part de constats justes, envisage des pistes pour sortir de l’ornière et finit par créer des monstres de complexité qui nous mènent vers des situations davantage dégradées.
Le SNALC attendra d’en savoir plus pour se positionner sur le concours. Notre syndicat s’inquiète cependant de voir évoquée une épreuve orale qui serait fondée, entre autres, sur la motivation et la capacité à se projeter dans le métier.
Néanmoins, le concours est sans doute, hélas, le moindre défaut de cette réforme. Dans les nouveaux ENSP – quantième changement de nom – les futurs enseignants ne pourraient préparer qu’un master MEEF. Or, même rénové, ce master exclusif se traduirait inévitablement par une perte de qualité disciplinaire. Et en enfermant les candidats dans une seule voie, il leur fermerait l’accès à une poursuite d’études vers des travaux de recherche ou une préparation de l’agrégation dans de bonnes conditions.
Enfin, tout enseignant qui n’effectuerait pas cinq années dans le métier devrait rembourser la rémunération de l’année de M1 – avec temps d’observation. Sacré repoussoir dans un contexte de hausse inquiétante des démissions ces dernières années !
Le SNALC défend un enseignement de qualité et entend tout faire pour rendre à notre métier son attractivité. Or, ce que contient le projet de formation initiale ne résoudra aucun des problèmes identifiés et va même en créer de nouveaux. Le SNALC invite donc le Ministère à revoir sa copie pour que notre métier redevienne attractif, notamment en formant ceux qui ont envie de transmettre leur savoir et en les rémunérant convenablement.
VAR 83 : MOUVEMENT COMPLEMENTAIRE PAR INEAT/EXEAT 2024
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DSEN 83 Circulaire ineat exeat 2024
MOUVEMENT INTRA ACADEMIQUE 2° DEGRE 2024
MOUVEMENT INTRA ACADEMIQUE 2° DEGRE 2024
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Guide de la mobilité intradépartementale 2024 1er degré – Alpes-Maritimes
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Formulaire bonification pour RC APC 2024
Guide de saisie – Mouvement intradépartemental 1er degré 2024
Guide renouvellement d’inscription sur liste d’aptitude directeur 2024