Réforme des lycées pros, mobilisation
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Exigence des savoirs : la contre-enquête du SNALC

Dans le cadre de la mission ” Exigence des savoirs ” mise en place par le Ministre de l’Education nationale, les personnels ont été consultés via une grande enquête dans laquelle le SNALC a vu un nombre important de biais.
Le SNALC a donc décidé de construire sa propre enquête, permettant des réponses moins “corsetées”, et une photographie la plus claire possible de l’opinion des professionnels de l’enseignement sur des thèmes comme les programmes, les manuels scolaires, la formation afin de faire de vraies remontées de terrain au Ministère.
L’enquête a été adressée le 8 novembre 2023 à tous les personnels enseignants des écoles, collèges, lycées professionnels et lycées généraux et technologiques. Au 21 novembre, elle avait recueilli près de 10000 réponses.
Un extrait de cette enquête est paru dans la revue du SNALC Quinzaine Universitaire n°1483 du 8 décembre 2023
Contre la fermeture des CPGE : le SNALC soutient la conférence des classes préparatoires

Le SNALC soutient la conférence des classes préparatoires contre la fermeture des quatre CPGE parisiennes et appelle à se rassembler devant le Ministère de l’Education nationale ce mercredi 6 décembre à 14h.
CONFÉRENCE DES CLASSES PRÉPARATOIRES
APHEC, Association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales, Lycée Louis Le Grand, 123 rue Saint Jacques, 75005 PARIS
APPLS, Association des professeurs de premières et de lettres supérieures, 12 bis quai du Wault, 59000 LILLE
UPA, Union des professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles agronomiques, biologiques, géologiques et vétérinaires, 1 rue Oger, 92340 BOURG-LA-REINE
UPLS, Union des professeurs de lettres et langues en spéciales, Lycée Roosevelt,, 10 Rue du Président Roosevelt, 51100 REIMS
UPS, Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques, 3 rue de l’École Polytechnique, 75005 PARIS
UPSTI, Union des professeurs de sciences et techniques industrielles, Lycée Chaptal, 45 Boulevard des Batignolles, 75008 PARIS
Communiqué de presse du 1er décembre 2023

Objet : carte des CPGE parisiennes
Le Rectorat de Paris vient d’annoncer la fermeture, à la rentrée 2024, de 4 classes préparatoires aux
grandes écoles (CPGE) :
- l’ECG du lycée Jacques Decour,
- l’ATS Bio du lycée Pierre-Gilles de Gennes,
- l’hypokhâgne du lycée Lamartine,
- une khâgne du lycée Chaptal.
Ces décisions manifestent de façon éclatante que le discours affiché par l’institution n’est que de façade.
D’un côté en effet, on enjoint aux CPGE de remplir les classes, d’accueillir davantage de jeunes filles, et on leur reproche volontiers leur manque de diversité sociale.
De l’autre, on ferme 4 classes dont 3 sont pleines et la dernière quasi-pleine. L’ECG du lycée Jacques Decour accueille 30% de boursiers du secondaire (contre 0% au CPES du lycée Jeanson de Sailly à la rentrée 2022). Aucun des étudiants de l’hypokhâgne du lycée Lamartine n’a eu mention TB au Bac. Toutes ces classes sont massivement féminines. Enfin, la filière ATS, qui accueille des titulaires d’un BTS ou d’un DUT, est un fer de lance de la promotion sociale : quel beau signal que l’éviction de l’ATS Bio de la capitale !
Alors même que les effectifs nationaux des CPGE sont en nette augmentation à la rentrée 2023, il n’est pas compréhensible de déconstruire ces filières, en réduisant leurs capacités d’accueil par des décisions aussi arbitraires.
Les associations de professeurs de classes préparatoires demandent donc au Rectorat de Paris l’annulation de ces fermetures.
Réforme des LP : les syndicats et la FCPE claquent la porte de la CSL

RÉFORME DES LYCÉES PROS
L’ensemble des organisations syndicales et la FCPE claquent la porte de la commission spécialisée des lycées

Nos organisations syndicales FSU (SNUEP, SNES, SNEP), SE-UNSA, SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SGEN-CFDT, Fep-CFDT, SNALC, Sud éducation, SNEC-CFTC, la CNT-FTE et la FCPE réunies en commission spécialisée des lycées ce mercredi 29 novembre ont dénoncé d’une seule voix et avec force le texte relatif à la transformation profonde des trois années de cursus bac pro et exigent du ministre qu’il renonce à présenter ces textes au Conseil supérieur de l’Éducation du 14 décembre 2023.
En l’état, ce texte induit des pertes lourdes en termes d’horaires disciplinaires pour les élèves : suppressions de deux heures hebdomadaires en seconde et première, de 4 semaines de cours en terminale soient un total de 203 heures sur les trois ans du bac pro, l’équivalent de 7 semaines d’enseignement. Pour le ministre, le « choc des savoirs » en lycée pro s’illustrerait donc par moins d’école et plus d’entreprise.
Alors que les épreuves professionnelles représentent de gros coefficients pour l’obtention du diplôme, 85 heures d’enseignement professionnel seraient supprimées en terminale.
Le parcours distinct organise une inégalité de réussite aux épreuves, risquant aussi d’augmenter le décrochage de fin de parcours et de baisser le taux de réussite des jeunes au diplôme : certains élèves maintenus en lycée bénéficieront de la proximité de leurs enseignant·es quand celles et ceux en stage seront privé·es de période de révision.
Tous ces bouleversements auront aussi un impact lourd sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçants en lycée professionnel.
Des questions majeures et centrales pour organiser la rentrée 2024 ont été posées et sont restées lettre morte faute de temps de la part des services pour rédiger des textes précis. Ainsi, on ne sait pas aujourd’hui les modalités d’organisations de l’oral de projet qui nécessitera un texte réglementaire, nous n’avons pas en main non plus la note de service concernant les parcours différenciés.
Face à cette précipitation et à l’absence de modalités claires de mise en œuvre que représentent l’ensemble de ce projet, l’intersyndicale unitaire des lycées pros FSU (SNUEP, SNES, SNEP), SE-UNSA, SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SGEN-CFDT, Fep-CFDT, SNALC, Sud éducation, SNEC-CFTC, CNT-FTE et la FCPE s’adressent solennellement à M. le Ministre Gabriel Attal afin qu’il renonce à ces projets et qu’il engage de véritables concertations au sein du ministère de l’Éducation nationale avec l’intersyndicale et la FCPE pour renforcer la voie professionnelle scolaire.
Paris, le 29 novembre 2023
Ecole inclusive : compte rendu du SNALC du 27 novembre 2023

Groupe de travail du 27 novembre 2023
Compte rendu du SNALC
Le SNALC était représenté par Jean-Rémi Girard, président national, Danielle ARNAUD, secrétaire nationale chargée des personnels contractuels et Sylvie MORANTE CAZAUX, secteur SNALC AESH.
THÈME
Cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre des onze mesures annoncées par le Président de la République lors de la conférence nationale du handicap (CNH) du 26 avril 2023, pour rendre l’école « plus inclusive ».
L’ESSENTIEL
L’administration souhaite que ce nouveau GT aboutisse à des propositions concrètes dans un cadre interministériel.
Trois points étaient à l’ordre du jour :
1.Partenariat entre l’Education nationale et le médico-social
Des moyens supplémentaires et jugés importants par l’interministériel seront alloués aux Pôles d’Appui à la Scolarité (PAS) : Création d’1 ETP coordonnateur PAS (Education nationale) et de 2 ETP du médico-social par PAS (Chaque pôle pourrait suivre la scolarisation d’environ 150 élèves en situation de handicap et les accompagnements seraient assurés par 30 à 40 AESH).
Volonté de professionnaliser les encadrants.
Les PAS remplaceront les PIAL (100 PAS sur 3 ou 4 départements dès la rentrée 2024 jusqu’à leur généralisation au plus tard à la rentrée 2026), et interviendront auprès de tous les élèves à besoins éducatifs particuliers (EBEP) et plus seulement auprès des élèves en situation de handicap.
Différentes missions pour ces PAS :
- Appui médico-social aux équipes pédagogiques en cas de « crise »
- Assurer le lien avec les familles et les MDPH et apporter tout conseil utile pour l’accomplissement des démarches pour une compensation
- Fin des réponses ponctuelles telles que celles apportées par les Equipes Mobiles d’Appui à la Scolarité (EMAS), pour un suivi au long court des dossiers
Les PAS apporteront la réponse de premier niveau aux EBEP (soutien pédagogique, matériel adapté, appui ponctuel de professionnels du soin et de l’accompagnement), et en cas de notification MDPH, ils définiront la quotité horaire d’accompagnement, individuel comme mutualisé.
Intervention des professionnels de santé dans les murs de l’école et implantation de 100 Etablissements et Structures médico-sociales à l’horizon 2027 (10 en 2024/2025).
2. AESH
Volonté de permettre aux AESH qui le souhaitent d’augmenter leur quotité travaillée et donc leur rémunération par :
- La création des Accompagnants à la Réussite Educative (ARE), dont les missions restent à définir, et qui pourraient accompagner tous les EBEP…;
- L’élargissement des missions sur le temps périscolaire.
Poursuite des recrutements d’AESH, malgré la politique d’accessibilité.
3. Enjeux d’accessibilité
- Tous les élèves doivent pouvoir accéder à l’école de leur secteur
- Formation des enseignants et des AESH
LE SNALC A INSISTÉ SUR
Si la réunion précédente a pu mettre au jour les difficultés très importantes et la souffrance des personnels au quotidien dans l’école inclusive, le SNALC attend désormais une approche moins descendante des ministères, fondée sur une mise en œuvre à marche forcée des mesures annoncées par la CNH.
Le SNALC a insisté sur la prise en compte des personnels qui font l’école inclusive au quotidien et sans lesquels rien ne se mettrait en place.
L’école inclusive est en crise et les propositions inadaptées qui sont faites vont probablement aggraver les choses.
Il y a nécessité d’un dialogue réel.
Le SNALC a rappelé qu’il n’avait pas été demandeur des PIAL, et qu’il ne l’est pas non des PAS.
Il est nécessaire d’adapter les temps d’accompagnement aux besoins des élèves et non aux moyens dont dispose l’Education nationale.
Les AESH privés progressent. Ce n’est pas une solution acceptable en termes d’accessibilité à l’école.
L’AVIS DU SNALC
Beaucoup de questions restent en suspens :
- Eventail des missions nouvelles au sein des PAS
- Articulation PAS/MDPH
- Où trouver les moyens humains supplémentaires et sur quels critères de recrutement ?
- Quel rôle pour les AESH et les ARE ?
- Le taux d’encadrement dans les PAS sera-t-il plus important que dans les PIAL ?
Il y a nécessité d’organiser très rapidement de nouvelles rencontres thématiques sur ces sujets (PAS, formation, AESH…). L’ordre du jour a pu à peine être abordé.
Les réponses obtenues bien que partielles, confirment l’analyse du SNALC, à savoir que l’accessibilité va se substituer rapidement à la compensation. Aucune avancée n’est prévue pour les AESH et les équipes enseignantes seront peu épaulées par les PAS.
Le rôle des MDPH est amoindri et la mutualisation va devenir encore plus la norme. Si les structures spécialisées sont maintenues, la volonté d’en rapprocher certaines d’établissements scolaires et les critiques portées à leur égard pendant la réunion laisse peu de doute quant à l’objectif à long terme.
Enfin, le projet présenté va complexifier la gestion de l’école inclusive au lieu de la simplifier, contrairement aux annonces des représentants des ministères en charge de ce dossier : Travailler en relation avec le médico-social ne s’improvise pas et la réunionite à tous les étages sera encore plus de rigueur, sans compensation financière.
Évaluations d’école : courrier intersyndical au ministre


Objet : demande d’audience intersyndicale
Monsieur le ministre,
Depuis la mise en œuvre des évaluations d’école, nos organisations syndicales FSU-SNUipp, SNUDI-FO, CGT Educ’action, SNALC et SUD éducation rejettent ce dispositif, qui peut parfois s’apparenter trop souvent à un véritable audit mené par des groupes d’évaluateurs constitués par les DSDEN.
Dans un courrier à votre prédécesseur, en juin 2022, nous indiquions : « Nos organisations syndicales vous demandent d’abandonner ces évaluations d’école, qui ne correspondent ni aux attentes des personnels, des familles ou des partenaires, ni aux besoins pour améliorer la réussite des élèves. » Cette exigence reste plus que jamais d’actualité.
Depuis le début, les évaluations d’école sont ainsi perçues par les personnels ayant été contraints de les mettre en œuvre au mieux comme inutiles et chronophages, au pire comme maltraitantes.
Confrontés à une dégradation constante de leurs conditions de travail et à une pression hiérarchique récurrente, les personnels aspirent à exercer leurs missions dans les meilleures conditions, et dans un cadre serein.
Pour cela, les personnels veulent des classes moins chargées, que les absences soient effectivement remplacées, des RASED étoffés pour prendre en charge les élèves en difficulté, des AESH pour accompagner les élèves en situation de handicap, une formation de qualité. Les équipes refusent les dispositifs visant à leur faire porter la responsabilité de toutes les difficultés qu’ils rencontrent.
Aussi, nous vous demandons que les évaluations d’école ne soient mises en œuvre que sur la base du volontariat, c’est-à-dire qu’aucune école, qu’aucun collègue ne soit contraint de les mettre en œuvre et a fortiori sanctionné en cas de refus.
Nous vous demandons d’être reçus en urgence sur cette question.
Veuillez agréer Monsieur le ministre l’expression de nos salutations respectueuses.
Guislaine David, pour la FSU-SNUipp
Frédéric Volle, pour le SNUDI-FO
Michael Marcilloux, pour la CGT Educ’action
Jean-Rémi Girard, pour le SNALC
Nara Cladera, pour SUD Education
Lettre d'information du SNALC EPS - 27 novembre 2023 Professeurs d'EPS
| Lettre d’information du SNALC EPS – 27 novembre 2023
Professeurs d’EPS |
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LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé. Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive. Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories ! Consulter les tarifs et réductions CHOISISSEZ LIBREMENT VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ |
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Lettre d'information SNALC - 23 novembre 2023 Professeurs des écoles
| Lettre d’information SNALC – 23 novembre 2023
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| Le ministre de l’Éducation nationale fraîchement nommé a rapidement été confronté à des défis majeurs. À peine les controverses autour de l’interdiction de l’abaya se sont-elles calmées, qu’il a dû faire face à une série de situations et d’événements complexes à gérer : suicides d’élèves, attentats, actes antisémites… Difficile de mettre en avant, comme il le souhaitait, la priorité de l’apprentissage des fondamentaux à l’école lorsque des problèmes sociaux et des actes graves plus ou moins liés à l’actualité internationale viennent remettre en question la quiétude, la laïcité et la sécurité de nos écoles.
Pour autant, reconnaissons que le Ministre semble faire preuve de combativité sur tous les fronts. Si nous saluons sa volonté de faire de l’école un lieu d’exigences pour les apprentissages, il semble avoir négligé un facteur important : la santé mentale des enseignants, épuisés et découragés par la multiplication depuis des années des nouveautés contraignantes et contre-productives, des enquêtes inutiles et chronophages, et surtout des promesses séduisantes qui restent lettre morte. Les professeurs des écoles ont désespérément besoin d’objectivité et de visibilité dans les exigences institutionnelles. Malheureusement, bien qu’intéressantes, les premières initiatives du ministère depuis l’arrivée de Gabriel Attal en font cruellement défaut. On notera la nouvelle mission « exigence des savoirs », à laquelle le SNALC adhère car elle va dans le sens de l’école qu’il défend depuis toujours. Cependant, nous avons des réserves concernant le questionnaire associé, où les choix de réponses proposées sont très orientés et oscillent parfois entre des expressions signifiant « très favorable » et « satisfaisant ». Le SNALC a donc décidé de lancer son propre questionnaire bien plus centré sur la réalité. Dans un autre registre, une autre enquête chronophage a vu le jour, notamment pour les directeurs d’école : le récent questionnaire sur le harcèlement dans le cadre de pHARe. Bien sûr, le SNALC ne remet pas en question l’objectif louable de cette initiative visant à lutter contre ce fléau. Cependant, les retours que nous avons reçus témoignent d’une incompréhension quant à sa mise en place soudaine et à sa passation sans préparation réelle des enseignants. Ces derniers auraient aimé plus d’explications sur l’utilisation des informations recueillies, ainsi que sur les mesures qui seront prises (ou pas) au niveau de la classe ou de l’école. D’autres sujets d’actualité, tels que la sécurité des écoles et des établissements, occultent certaines réalités du moment, comme les nombreux problèmes informatiques auxquels sont confrontés des collègues qui comptaient sur la fiabilité de SIAM pour tenter leur chance, cette année encore, de changer de département. Sans surprise, rien n’est fait pour augmenter le taux de mutation bien trop faible. Une autre réalité qui risque de susciter la colère des enseignants est le passage à la classe exceptionnelle. En effet, ce dernier manquait déjà de transparence, il sera désormais totalement opaque ; si bien qu’un tirage à la courte paille semblerait bien plus objectif. Pour conclure, l’histoire nous a montré qu’il ne suffit pas d’avoir les bons mots, les bonnes idées, la bonne attitude. Le ministre de l’Éducation nationale qui a pris ses fonctions après l’élection du Président Emmanuel Macron nous a prouvé que l’apparence ne fait pas tout et que si les premières impressions peuvent être positives, le bilan peut lui être catastrophique. Nous jugerons sur les actes. |
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| Et pendant ce temps… |
L’ arrêté du 31 juillet 2023 prévoit la création d’un dispositif de recueil et de traitement des signalements des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d’agissements sexistes dans la fonction publique. Ce dispositif est créé à l’attention des agents publics, victimes ou témoins de ces actes et il peut également être mobilisé pour des cas de violence intra familiales et conjugales détectées sur le lieu de travail mais subies dans la sphère privée. […Lire la suite]
Un accord interministériel sur les allocataires IUFM pour leurs droits à la retraite a enfin été trouvé. Il serait tenu compte pour moitié de la période de perception de l’allocation. Ainsi, une année d’allocation donnerait droit à 2 trimestres pour la retraite. Deux années d’allocation donneraient droit à 4 trimestres. Ces trimestres s’ajouteraient au nombre de trimestres déjà cotisés et cela influerait donc sur le montant de la pension au moment de la liquidation des droits. […Lire la suite] |
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Une réforme des lycées pros terminable

Le SNALC rejette les annonces faites à la presse par la ministre Carole Grandjean sur l’organisation de la terminale professionnelle.
Sur le fond, le ministère détourne un grand nombre d’heures de cours pour répondre à une commande présidentielle : augmenter le nombre de semaines de stages, alors que nos élèves ont besoin d’École. Cela se fait contre l’avis majoritaire de la profession. La récente enquête du SNALC auprès des professeurs de lycée professionnel indique que 84 % d’entre eux estiment n’avoir pas assez de temps pour enseigner correctement, et 79 % sont contre une évolution du nombre de semaines de stages.
De plus, le calendrier de la nouvelle année de terminale et du bac est ubuesque. Épreuves de bac au mois de mai, avec deux épreuves supplémentaires fin juin, alors que beaucoup élèves n’auront pas eu cours pendant 6 semaines : le ministère a la mémoire très courte, puisqu’il reproduit en pire la catastrophe du calendrier du bac Blanquer pour les voies générales et technologiques.
Le SNALC dénonce enfin une parodie de négociation, le ministère ayant refusé de tenir des réunions multilatérales avec l’ensemble des organisations représentatives, malgré nos demandes répétées.
Le SNALC, dans le cadre d’une intersyndicale majoritaire, appelle tous les personnels à échanger et à organiser partout des heures d’information syndicale et des assemblées générales d’établissement pour préparer et réussir une mobilisation d’ampleur mardi 12 décembre.
Passation des concours du 2d degré : compte rendu du SNALC
Audience sur la proposition de Loi portée par le Député Alexandre PORTIER
20 novembre 2023
Compte rendu du SNALC
Le SNALC était représenté par Sébastien VIEILLE, secrétaire national chargé de la pédagogie.
THÈME
M. le député PORTIER compte profiter de la niche parlementaire LR pour proposer une Loi modifiant l’année de passation des concours du second degré.
L’ESSENTIEL
Pour M. Portier, cette proposition de Loi s’attaque au problème structurel que constitue la pénurie de candidats. Cette pénurie, problématique en soi induit aussi une diminution des exigences aux concours et un recours massif à des contractuels.
Le député précise que la condition salariale est trop vaste pour pouvoir être abordée pendant une niche parlementaire car elle relève du PLF. Mais il compte aussi faire entendre qu’une revalorisation substantielle et inconditionnelle est nécessaire.
La proposition de Loi sera présentée le 29 novembre et ses buts sont de :
- Permettre l’inscription au concours dès l’année de licence
- Avoir, une fois la licence et le concours obtenus, deux années de formation sur la pédagogie et sur des enjeux importants du système, comme l’inclusion par exemple.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
Pour le SNALC, le retour à un concours de niveau Bac+3 peut être intéressant à condition que :
- Ce concours soit disciplinaire
- Les deux années de formation soient aussi consacrées à la préparation d’un master qui pourra être MEEF ou disciplinaire (la préparation du master devra être adaptée en raison de la charge de travail durant la formation)
- Les deux années de formation soient rémunérées et ne jettent pas directement les lauréats du concours en situation de travail. Le SNALC veut une entrée progressive dans le métier laissant vraiment le temps de se former
- La formation doit avoir pour but l’exercice du métier en tant que professionnel capable de mettre en œuvre la liberté pédagogique au service des élèves. Elle ne doit pas confiner à transmettre les « bonnes pratiques ».
Le SNALC saisit que tout ne se joue pas dans un texte de Loi et sera vigilant sur ce que construirait le Ministère si cette proposition était adoptée.
L’AVIS DU SNALC
Contrairement à d’autres syndicats, le SNALC ne rejette pas à priori l’idée d’un concours à Bac+3. Mais il convient de conserver la masterisation. Un niveau inférieur serait un moyen pour le Ministère de justifier de ne pas revaloriser les professeurs. De plus, l’image renvoyée à l’opinion publique ne serait pas bonne. Enfin, le maintien d’un niveau master facilite la transition vers l’agrégation.
Le niveau d’exigence du concours pose aussi problème. Nous tenons à ce qu’il garantisse un niveau de maîtrise disciplinaire élevé.







