Lettre d'information SNALC - 15 mars 2024 Professeurs des écoles

Lettre d’information SNALC –  15 mars 2024

Professeurs des écoles

Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
@ : contact   –   site : snalc.fr/premier-degre
SÉCURITÉ ET ÉCOLES
Un récent rapport de mars 2024, publié par la commission d’enquête demandée par la sœur de Samuel Paty après l’assassinat du professeur, suscite des inquiétudes autour de l’école et met en lumière les problèmes de sécurité auxquels notre École est confrontée. Par ailleurs, une note de la DEPP datant de février 2024 sur les incidents graves à l’école pointe une augmentation des incivilités et de l’agressivité des parents dans le premier degré. Ces constats révèlent un climat de morosité et de stress ambiants, généré par une conjoncture nationale et internationale difficile, une flambée des prix historique, ainsi que des remises en question et des changements sociétaux constants. Dans ce contexte, l’économie de 700 millions d’euros à réaliser sur le dos de l’école l’année prochaine n’améliorera pas dans le premier degré la qualité relationnelle parents-enseignants.

L’agressivité devient ordinaire et ne touche plus seulement les villes. La tension est forte y compris dans les écoles de campagne où une petite étincelle, un différend avec une famille suite à une incompréhension peut facilement mettre le feu aux poudres. Si, auparavant, les parents ouvraient le cahier de liaison pour faire part de leur mécontentement, aujourd’hui, certains ne prennent plus la peine d’écrire ou de prendre un rendez-vous : ils poussent ou enjambent la grille de l’école pour en découdre avec l’enseignant, le plus souvent en présence des élèves. Ces agressions qui parfois dépassent le stade des mots sont de plus en plus fréquentes.

On a tendance à penser que ces intrusions sont les conséquences d’une évolution de la société mais pour le SNALC, il s’agit surtout du résultat d’un manque criant de soutien aux professeurs de la part de la hiérarchie, qui depuis des années donnait raison systématiquement aux parents dès lors qu’ils remettaient en question un enseignant. Le « pas de vague », qui n’a pas disparu, a conféré aux parents une sorte d’impunité, de pouvoir sur l’école et un droit sur les enseignants.

Aujourd’hui, face aux nombreux problèmes rencontrés dans les écoles et au nombre croissant de demandes de protection fonctionnelle, on sent une légère inflexion de la politique du ministère qui tente de mieux protéger les enseignants.

Le Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale se sont déplacés le 11 mars 2024 à Arras sur les lieux de la tragédie qui a frappé le lycée Gambetta en octobre 2023. Ils auront peut-être pu constater les mesures de sécurité prises dans et autour de l’établissement. En parallèle, partout en France, des travaux ont été également entrepris pour sécuriser le bâti scolaire dans le premier degré. Mais il subsiste pour de nombreux professeurs un sentiment d’insécurité car rien n’a été fait dans leur école.

C’est la raison pour laquelle le SNALC a donc décidé de lancer une grande enquête autour de la sécurisation de nos écoles pour vous donner la parole, pour mettre en avant ce qui est fait ou a été fait, et ce qui, selon vous, devrait être réalisé. Les résultats de cette enquête permettront au SNALC de présenter au ministère à la fois un état des lieux précis de nos écoles mais également l’attente des professeurs des écoles de France en matière de sécurité pour pouvoir travailler sereinement et efficacement.

Christophe GRUSON

secrétaire national du SNALC chargé du premier degré

SÉCURITÉ À L’ÉCOLE : VOTRE AVIS EST PRIMORDIAL – ENQUÊTE DU SNALC

Notre sécurité n’est pas négociable.  Afin de faire remonter au niveau du ministère la réalité et les besoins urgents du terrain, le SNALC a décidé de construire sa propre enquête, envoyée à tous les professeurs des écoles. Merci d’avance pour votre participation.

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RECOURS – MOUVEMENT INTERDÉPARTEMENTAL

Vous avez participé au mouvement interdépartemental et vous avez reçu une réponse négative. Vous souhaitez malgré tout changer de département. Que vous soyez adhérent ou non, demandez l’aide du SNALC pour mettre en place une procédure de recours. Le SNALC défendra votre dossier auprès du ministère.

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MOUVEMENT INTRA-DÉPARTEMENTAL 2024

Tout professeur des écoles titulaire peut, s’il le désire, participer au mouvement intra-départemental. En revanche, tout professeur des écoles sans poste ou stagiaire doit y participer. Le SNALC vous présente les grandes lignes de ce mouvement très départemental.

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DU NOUVEAU POUR LA DIRECTION D’ÉCOLE !

Le mercredi 31 janvier 2024, le SNALC a participé à un groupe de travail ministériel autour de la direction d’école. Et toujours pas d’allégement, ni d’aide administrative réclamés par le SNALC en vue. À la place, une évaluation…

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LE 19 MARS, EN GRÈVE POUR NOS SALAIRES

Dans le cadre unitaire fixé par les organisations syndicales de la fonction publique, le SNALC appelle à la mobilisation et à la grève le 19 mars prochain sur la question des rémunérations. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires.

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10 RECOMMANDATIONS POUR ÊTRE PLUS FORT AU TRAVAIL

Même si « cela n’arrive qu’aux autres », nous vous invitons à prendre connaissance des 10 recommandations du SNALC : autant d’erreurs à ne pas commettre, de conseils à appliquer, de pièges à repérer…

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Et pendant ce temps…
Arrêt des évaluations obligatoires imposées, laissez-nous travailler !

L’intersyndicale FSU-SNUipp, SE-Unsa, Snudi-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’Action, SNALC, SUD éducation demande la fin du caractère obligatoire des évaluations nationales standardisées et généralisées. Elle dénonce fermement les attaques contre la liberté pédagogique et le métier enseignant notamment par plusieurs annonces du « choc des savoirs ».

Les organisations syndicales FSU-SNUipp, SE-Unsa, Snudi-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’Action, SNALC, SUD éducation appellent à signer massivement cette pétition pour exiger :

  • L’abandon des évaluations nationales standardisées obligatoires
  • L’arrêt des mécanismes de pression et de contrôle (pilotage des conseils académiques des savoirs fondamentaux CASF, formation imposée, tout-évaluation, contrôles incessants…)
  • Le respect de la liberté pédagogique : abandon de toute tentative d’imposition de manuels, y compris au travers d’un processus de labellisation.

Signer la pétition :  lapetition.fr/arret-evaluations-obligatoires-imposees

L’ADHÉSION AU SNALC

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Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé.

Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive.

Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories !

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Crédits sur les articles en lien


Fonctionnement des EAFC : compte rendu du SNALC du 11 mars 2024

© freepik_2150312804
Mission sur les écoles académiques de formation continue (EAFC)
Rencontre avec l’Inspection générale

11 mars 2024

Compte rendu du SNALC

THÈME

Les inspecteurs généraux Xavier SORBE et Bruno CLAVAL entendent le SNALC premier et second degrés afin d’avoir un avis sur les EAFC et sur la formation.

L’ESSENTIEL

Six inspecteurs généraux travaillent sur cette question et ont auditionné les représentants des personnels ainsi que des acteurs de la formation. Ils ont également travaillé dans neuf académies : Guadeloupe, Besançon, Créteil, Limoges, Montpellier, Bordeaux, Toulouse, Nantes et Lyon, auprès des recteurs, SG, enseignants du premier et du second degrés.

Ils s’interrogent sur la notion de remontée des besoins, sur l’engagement des professeurs dans la formation et précisent que la question de la formation hors temps de face à face élèves fait partie de l’analyse de l’Inspection générale.

LE SNALC A INSISTÉ SUR…

  • La méconnaissance par les collègues de ce qu’est l’EAFC et de ce qui y est fait. A ce titre, le SNALC s’interroge sur l’articulation entre l’EAFC et les équipes de formation qui travaillent déjà avec les inspecteurs, ainsi que sur les informations données au Conseil Académique de la Formation Continu qui est censé être un organe de contrôle;
  • L’importance de la prise en compte des besoins : le SNALC porte depuis plusieurs années l’idée que le recueil des besoins des enseignants doit être fait par les inspecteurs via des questionnaires ou une page dédiée, voire par les conseillers en ressources humaines ;
  • Les évaluations d’écoles ou d’établissements ne sont pas le bon cadre car elles sont imposées et organisées de manière verticale et culpabilisantes pour les professeurs ;
  • La difficulté croissante à se former : dans le premier degré, on a supprimé les périodes où les stagiaires prenaient les classes en situation et permettaient aux titulaires d’avoir du temps pour se former ; on manque de remplaçants et on a renforcé la formation descendante et infantilisante (constellations). À noter que dans de rares académies, un recueil des besoins existe (à La Réunion, par exemple). Les problématiques sont certes un peu différentes dans le second degré, mais le positionnement sur le temps des congés est une aberration ;
  • Le problème des formations à distance : les parcours M@gistère sont chronophages pour les formateurs comme pour les formés. De plus, leur rendu est médiocre. Les professeurs utilisent Internet dans la conception de leurs cours, dans la recherche documentaire mais pas dans la formation ;
  • Le besoin que les formateurs demeurent des enseignants : formateur ne peut devenir un métier en soi. Ce travail demande une connaissance du terrain sans cesse actualisée et ancrée dans le réel.

L’AVIS DU SNALC

Si l’on veut motiver les professeurs, il faut que la formation corresponde à leurs besoins.

Il faut leur donner du temps de formation et cela passe aussi par moins d’attente pour obtenir un congé de formation professionnelle.

Il faut aussi que cette formation ait un intérêt, soit en permettant une montée en compétence, soit en étant reconnue.

Pour améliorer la formation, il faut enfin cesser de la voir comme une perte d’heures de cours. Il s’agit d’un investissement dans la qualité de l’enseignement.


Mouvement INTRA 2024

© SNALC Estelle Meunier
Bienvenue sur la page des mutations INTRA 2024

Cliquez sur votre entrée

Mouvement intra-départemental
PREMIER DEGRÉ

Mouvement intra-académique
SECOND DEGRÉ

Chaque académie (ou département pour le 1er degré) a ses propres règles, son propre barème.

Pour bénéficier des meilleurs conseils pour votre mutation, vous devez absolument prendre contact au plus tôt avec les responsables du SNALC de l’académie de votre demande de mutation intra.


CSA ministériel du 13 mars 2024 : déclaration du SNALC

© istock_piranka-1207360622

Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration, Mesdames et Messieurs les membres élus du comité,

Dans une République qui prendrait soin de son École, le temps du politique ne primerait pas sur le temps de l’éducation. De même, la communication politique — dont nous ne nions pas l’importance — ne prendrait pas le pas sur la réalité. Il y aurait une exigence de sincérité, d’honnêteté et de clarté, qui serait due aux personnels de l’Éducation nationale. Car l’École est un bien commun, et tout le monde s’entendrait pour la défendre.

La situation actuelle est bien loin de cet idéal, qui relève pourtant du bon sens. Ou plutôt du sens des priorités. Mais la « priorité à l’éducation » n’a pas le sens des priorités. On a même poussé le « en même temps » jusqu’au domaine de la physique quantique. Ainsi, les fameux groupes du choc des savoirs sont désormais des groupes de Schrödinger : suivant le membre du gouvernement que l’on écoute, ils sont en même temps « de niveau » et pas « de niveau ». Et comme le chat (toujours de Schrödinger), ils sont en même temps vivants et morts. Ces groupes sont obligatoires mais assouplis, sur l’ensemble du temps mais avec des dérogations, nationaux mais dans le cadre de l’autonomie de l’établissement.

Sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, au lieu de s’arc-bouter sur la rhétorique du « on le fera puisqu’on a dit qu’on allait le faire », le politique gagnerait clairement à dire des choses simples et vraies : on n’a pas pris le temps ; on n’a pas mis les moyens horaires suffisants ; on a sous-estimé la complexité de ce que l’on voulait faire ; on n’a pas écouté les mises en garde et les conseils. Et il gagnerait aussi à prendre conscience de l’état réel de notre système éducatif, et à retrouver, enfin, ce fameux sens des priorités.

Il n’y a pas de sujet inintéressant en soi. Mais entre le fait de savoir s’il faut expérimenter l’uniforme et celui de résorber la crise des recrutements, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre la gestion du SNU et la gestion de l’école inclusive, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre les évaluations nationales de CM1 et les résultats catastrophiques de l’enquête « bien-être au travail » menée par le ministère lui-même, il y a un sujet prioritaire sur l’autre.

Le SNALC continuera à informer l’ensemble des collègues sur ce qui est réellement fait pour eux par leur employeur, c’est-à-dire souvent pas grand-chose. Et nous rappelons que les collègues ne sont pas dupes, et savent très bien ce qu’est le sens des priorités. Il va falloir que le ministère finisse par apprendre qu’on doit faire les multiplications avant de se lancer dans les soustractions. Mais nous reconnaissons au ministère que s’il est une opération qu’il maîtrise, c’est bien la division.


Groupes de niveau au collège : compte rendu du SNALC du 7 mars 2024

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Audience multilatérale du 7 mars 2024

En présence de la ministre

Compte rendu du SNALC

THÈME

Décisions sur le « choc des savoirs », spécifiquement sur les groupes de niveau au collège

L’ESSENTIEL

  • La révision des programmes, socle et labellisation des manuels va se poursuivre.
  • Le travail sur l’épreuve anticipée de mathématiques en première se poursuit également.
  • Les 20 mesures du « choc des savoirs » seront mises en œuvre.

Sur les groupes de niveau

  • Les textes passés en conseil supérieur de l’éducation seront publiés, et préciseront plusieurs points (avec des modifications).
  • Rentrée 2024 : groupes en français et mathématiques sur tout l’horaire, selon les besoins des élèves. « Je fais confiance aux enseignants et aux chefs d’établissement pour constituer ces groupes, quel que soit le nom qu’on leur donne ».
  • La composition des groupes devra être réexaminée dans l’année. Des temps d’enseignement de français/mathématiques pourront être effectués dans la classe de référence pendant l’année.
  • L’appellation « groupes de niveau » disparaît, remplacée par « groupes » (tout court).

Après échanges

  • La ministre veut « que les choses se fassent sur le terrain ». Il y a un principe, mais aussi des dérogations « sur des temps limités ».
  • La ministre envisage de banaliser au moins deux demi-journées de concertation.
  • Article 4-1 : ajout d’un paragraphe « par dérogation, les établissements pourront organiser des temps en classe de référence ». L’essentiel doit se faire en groupe (souplesse, mais pas abandon). La notion de groupes à effectifs réduits est censée demeurer dans le texte.

LE SNALC A INSISTÉ SUR…

  • le fait que la réponse apportée aux difficultés et impossibilités organisationnelles sur les groupes de niveau ne semble rien résoudre ;
  • le fait que les dotations horaires sont insuffisantes dans la plupart des collèges ;
  • l’usine à gaz que constitue la réponse apportée si elle est mise en œuvre telle que décrite par le ministère (année scolaire découpées entre des périodes en groupe et des période en classe en français et en mathématiques) ;
  • la question de savoir s’il y a toujours des groupes à effectifs réduits ;
  • la nécessité de présenter le nouveau projet au conseil supérieur de l’éducation.

L’AVIS DU SNALC

À force de se concentrer sur le fait de savoir si les groupes sont « de niveau » ou pas par pure idéologie, on laisse complètement de côté le point central : la mise en œuvre, les moyens horaires, l’organisation. L’assouplissement annoncé, suivant la façon dont il va être écrit dans le texte règlementaire et redescendu à chaque étage du mammouth, peut être redoutable et complexifier encore la situation. La ministre raisonne sur l’année, sans se préoccuper de l’organisation hebdomadaire, partant du principe qu’on se réunira tous les quatre matins pour changer les groupes. Le SNALC insiste sur le fait qu’on reste sur une usine à gaz, à laquelle on vient d’ajouter de nouveaux tuyaux.

Les problèmes de dotation horaire demeurent. Les modifications présentées ne nous semblent rien changer sur le fait que de nombreux établissements doivent prendre sur leur marge horaire (et donc les dédoublements actuels, les options…) pour constituer ces groupes.


EMC du primaire à la terminale : compte rendu du SNALC du 7 mars 2024

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Groupe de travail du 7 mars 2024
Compte rendu du SNALC

THÈME

Les nouveaux programmes d’EMC sont prévus pour être publiés en mai avec une entrée en vigueur progressive en 2024 normalement sur le cycle 2.

L’ESSENTIEL

Après une consultation nationale qui n’a rapporté que 550 réponses, le Ministère consulte les OS puis consultera les spécialistes.

L’Inspection Générale et la DGESCO expliquent la logique du programme qui se veut progressif afin que les élèves découvrent les valeurs et les principes, les institutions, les discriminations tout en développant leur personnalité et leurs compétences psychosociales.

LE SNALC A INSISTÉ SUR…

La consultation n’est pas très représentative et a été positionnée sur un temps de vacances scolaires. Elle mériterait d’être prolongée et les professeurs devraient être mieux informés quant à son existence. Cela doit concerner les professeurs d’Histoire-Géographie qui sont les professeurs d’EMC au collège, mais aussi les professeurs des disciplines qui portent l’EMC au lycée et tous les professeurs des écoles.

Après cette introduction, le SNALC s’exprime sur les programmes :

  • Le préambule, comme tous les préambules, est trop long, avec des éléments inutiles.
  • Le retour de programmes annuels est une très bonne chose. Les programmes cyclés et spiralaires faisaient que l’on pouvait rater des notions importantes.
  • Avoir un thème par année est une bonne chose, même si, sur certains niveaux, cela apporte beaucoup de contraintes.
  • Le calibrage des programmes pose problème et le doublement des heures, annoncé par le président de la République, n’a pas eu lieu.
  • Le SNALC demande que l’on supprime les compétences psychosociales qui sont une notion gênante.
  • Le fonctionnement du programme sur les discriminations pose problème car il est encore possible de passer toute la scolarité sans en avoir vu certaines.
  • La case « Textes à Lire » pose problème. Si on l’écrit ainsi, cela signifie qu’il y a obligation. Mais certains textes ne sont pas lisibles in extenso, ou pas adaptés au niveau auquel ils sont censés être travaillés. Pour le SNALC, ils auraient plus leur place dans des documents d’accompagnement.

L’AVIS DU SNALC

Ces programmes ont des mérites certains :

  • Leur caractère annuel
  • L’appui sur les connaissances

Mais ils peuvent gagner en clarté et devenir plus enseignables par des modifications comme :

  • la simplification du préambule
  • une meilleure définition de ce qui est à enseigner et de ce qui est du domaine de l’indicatif.

Le SNALC fera des propositions claires.


Visios organisées par le SNALC NICE (2nd degré, CPE, PsyEn) Mvt intra 2024

Le Snalc Nice organise des visios afin de vous aider et vous accompagner pour le mouvement intra-académique 2024

Inscription :

- Vendredi 15 Mars 2024 à 18 heures

https://oxiforms.com/?MAIjt

- Mercredi 27 Mars 2024 à 18 heures

https://oxiforms.com/?0I2pK

- Jeudi 4 Avril 2024 à 18 heures

https://oxiforms.com/?NWucM

Dates :

Vendredi 15 mars 2024 de 18h à 19h30

Mercredi 27 mars 2024 de 18h à 19h30

Jeudi 4 avril 2024 de 18h à 19h30

Notre article complet: https://snalcnice.fr/mutations/


GROUPES DE NIVEAU : LA MONTAGNE ACCOUCHE D’UNE SOURIS MUTANTE

Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
snalc.fr – @SNALC_national
GROUPES DE NIVEAU : LA MONTAGNE ACCOUCHE D’UNE SOURIS MUTANTE
Le SNALC, organisation syndicale représentative, a pu échanger ce matin avec la ministre Nicole Belloubet quant à ses annonces sur les fameux groupes de niveau en collège.

Le SNALC a rappelé que la dimension très idéologique (et sémantique) qui a été donnée à ce débat relègue au second plan ce qui préoccupe réellement les collègues : les moyens horaires, les conditions de mise en œuvre, les emplois du temps, la liberté pédagogique. Au 1er septembre prochain, la question ne sera pas de savoir si le groupe est « de niveau » ou pas « de niveau », mais de savoir s’il est tout simplement possible d’organiser l’année scolaire en français et en mathématiques.

Le ministère continue de s’entêter dans un schéma irréalisable sur le terrain : des groupes sur la totalité de l’horaire, avec une révision de la composition de ces groupes plusieurs fois pendant l’année. Le SNALC a pourtant averti tous les ministres de l’Éducation nationale qu’il a pu rencontrer ces derniers temps : cette double contrainte crée une usine à gaz qui aura des conséquences invraisemblables en termes de conditions de travail, d’emploi du temps et de progression pédagogique sur l’année. Peine perdue : les annonces politiques conjuguées à l’idéologie priment sur la réalité des établissements et sur la crise des recrutements, particulièrement marquée en français et en mathématiques.

La ministre a toutefois expliqué qu’il serait désormais possible de déroger à ce principe, en ouvrant la possibilité d’avoir des moments où les élèves seront regroupés par classe au cours de l’année. Pour le SNALC, c’est encore plus déstructurant et compliqué en termes d’organisation que la version précédente, sauf à faire de cette dérogation… la norme. Cela reviendrait à enterrer purement et simplement la mesure. Ce sont les collègues enseignants et chefs d’établissement qui vont, une fois de plus, devoir gérer l’injonction contradictoire : obéir à un ordre impossible à réaliser, ou se voir reprocher d’avoir été réalistes et pragmatiques. Il faudra aussi remonter un document au rectorat pour expliquer l’organisation retenue dans le collège : les rectorats n’ont-ils pas autre chose à faire de leur temps ? Le SNALC constate que la gestion des ressources humaines à l’Éducation nationale continue d’être une catastrophe.

Le SNALC accuse donc le ministère d’avoir saboté sa propre mesure, en n’ayant ni expertisé, ni mis les moyens horaires et humains suffisants, ni écouté les lanceurs d’alerte que nous sommes. La question des élèves en difficulté est désormais bien loin : le SNALC prédit que d’ici deux ans, le volontarisme politique aura été digéré par l’ « autonomie de l’établissement ». Resteront des contraintes inutiles à certains endroits, des élèves pas mieux aidés et des heures de soutien, de dédoublements et d’options qui auront définitivement disparu.

—————————

Contact : Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, jr.girard@snalc.fr , 06 16 72 86 56

Télécharger (PDF) ce communiqué sur le site du SNALC
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MOUVEMENTS INTER 2024 Résultats et recours + MOUVEMENTS INTRA ACADÉMIQUES Conseils et contacts

Lettre d’information – 6 mars 2024

Professeurs agrégés, certifiés, P-EPS, PLP, CPE, Psy-EN

Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
MOUVEMENTS INTER 2024

Résultats et recours

MOUVEMENTS INTRA ACADÉMIQUES

Conseils et contacts

Les barres du mouvement interacadémique sont consultables sur le site du ministère : ici.

Deux cas de figure se présentent.

Pour chacun d’eux, le SNALC vous accompagnera et vous conseillera afin d’obtenir les meilleurs résultats.

SITUATION n°1

Vous venez d’obtenir votre nouvelle académie

ou vous souhaitez participer au mouvement intra-académique 2024 ?

Consultez notre guide INTRA ci-dessous et contactez rapidement le SNALC pour préparer le mouvement INTRA dans votre académie :

Situation n°1 : je prépare l’intra dans mon académie
SITUATION n°2

Vous venez d’obtenir une nouvelle académie en extension (hors de vos vœux) ou vous n’avez pas obtenu votre mutation ?

Contactez immédiatement le SNALC de votre académie actuelle pour former un éventuel recours auprès du ministère :

Situation n° 2 : je contacte le SNALC de mon académie actuelle
La procédure de recours
Attention : le recours contre une décision individuelle défavorable en matière de mutation n’est pas une sorte de nouveau mouvement ouvrant un droit à mutation. Il s’agit bien de défendre une situation individuelle auprès du ministère pour obtenir une rectification suite à une erreur, une amélioration comme nous le faisions auparavant au sein des commissions administratives paritaires nationales en tenant compte des capacités d’accueil de chaque académie et des situations individuelles (mutation du  conjoint, maladie, durée de séparation, etc.). Former un recours ne garantit pas d’avoir gain de cause automatiquement, cela reste une démarche compliquée dans laquelle nous vous accompagnerons au mieux.
Le recours administratif

La loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique permet aux candidats d’être assistés par le syndicat qu’ils désignent dans les recours administratifs qu’ils forment contre les décisions individuelles défavorables en matière de mutation.

Une décision est dite défavorable dans les cas suivants :

• affectation en dehors de ses vœux, par la procédure d’extension des vœux (candidats stagiaires, candidats titulaires en ATP…)

pas de mutation dans le cas d’un agent titulaire.

Le SNALC a dénoncé cette définition restrictive dont le seul but est de réduire le nombre de recours. D’autres situations peuvent être étudiées au cas par cas. N’hésitez pas à nous contacter.

Le SNALC ainsi mandaté présentera chaque situation au ministère et œuvrera, lors de nombreux échanges et réunions bilatérales avec l’administration, pour trouver une issue favorable.

Pourquoi choisir le SNALC dans cette démarche ?

  • Pour sa longue expérience au sein des commissions administratives paritaires et formations paritaires d’affectation des personnels.
  • Pour sa participation depuis 2020 à la défense des recours effectués dans le cadre de la loi de 2019 en tant qu’organisation représentative.
  • Pour sa réussite importante dans ces recours depuis 2020.
  • Pour sa connaissance des règles régissant ces recours en raison de sa participation aux groupes de travail préparant leur mise en place.
Les personnels du second degré et les psy-EN formeront leur recours directement auprès du ministère grâce à l’outil de recueil et de suivi des demandes de recours formulés dans le cadre du MNGD 2024 disponible dans l’application COLIBRIS* et uniquement dans ce cadre.

Il est important de consulter vos représentants du SNALC  avant le dépôt de votre recours.

Il est très important de sélectionner le SNALC dans le menu déroulant lors de votre demande de recours. Il n’est pas nécessaire de saisir le nom d’un représentant. C’est le SNALC qui désignera vos représentants reçus au ministère pour défendre votre situation.

Le SNALC dénonce la suppression par la loi de transformation de la fonction publique des compétences des commissions administratives paritaires en matière de mouvement et le désordre qui en découle depuis 2020.

Le SNALC, syndicat représentatif et responsable, ne laissera pas les collègues seuls dans ces situations difficiles.

Nos responsables et élus répondront présents à chaque sollicitation.

Contactez-les sans perdre de temps.

* COLIBRIS : https://demarches.colibris.education.gouv.fr/dgrh-mouvements-et-affectations-2d/demande-de-revisions-mngd/
MOUVEMENT INTRA 2024
les premiers conseils du SNALC
NOS CONSEILS PRATIQUES

…et une mine d’informations pour bien comprendre les règles et les détails de chaque situation !

Consulter le guide mouvement INTRA
Ne gaspillez pas vos points et faites confiance au SNALC de votre nouvelle académie pour vous conseiller la stratégie la mieux adaptée à votre situation.
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Le 19 mars, en grève pour nos salaires

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Communiqué de presse du SNALC du 4 mars 2024


Dans le cadre unitaire fixé par les organisations syndicales de la fonction publique, le SNALC appelle à la mobilisation et à la grève le 19 mars prochain sur la question des rémunérations. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires.

Le SNALC constate et condamne l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans un contexte d’inflation encore soutenue. Le SNALC demande la revalorisation du point d’indice, des mesures indiciaires et un rattrapage salarial sans contreparties pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale et du Supérieur. Le SNALC considère que les annonces du président de la République sur une meilleure reconnaissance du « mérite » constituent une diversion, alors qu’on nous prépare une année blanche sur le plan des mesures salariales.

Le SNALC s’oppose à l’annulation de 700 millions d’euros de crédits dans le budget d’une Éducation nationale exsangue. Il revendique l’abandon du pacte, pour que l’enveloppe budgétaire y correspondant soit reversée dans des mesures générales. Il revendique aussi un travail spécifique pour l’ensemble des contractuels afin de les sortir de la pauvreté forcée dans laquelle l’État les places : fin des temps incomplets imposés pour les AESH, élaboration d’une grille indiciaire pour les AED, perspectives d’avancement pour tous, création de corps de fonctionnaires de catégorie B pour les AED et les AESH.

L’analyse du SNALC n’a pas changé : la crise d’attractivité que connaissent la plupart de nos métiers est due en grande partie au manque d’attractivité salariale et à la baisse de pouvoir d’achat depuis plusieurs décennies. Les économies court-termistes faites par nos gouvernants sur notre dos fragilisent notre société toute entière, et seront à terme très coûteuses. C’est pourquoi il faut se mobiliser le 19 mars, puisque le mot d’ordre est clair et unitaire : les salaires !


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