Lettre d'information SNALC - 15 mars 2024 Professeurs des écoles
| Lettre d’information SNALC – 15 mars 2024
Professeurs des écoles |
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| Un récent rapport de mars 2024, publié par la commission d’enquête demandée par la sœur de Samuel Paty après l’assassinat du professeur, suscite des inquiétudes autour de l’école et met en lumière les problèmes de sécurité auxquels notre École est confrontée. Par ailleurs, une note de la DEPP datant de février 2024 sur les incidents graves à l’école pointe une augmentation des incivilités et de l’agressivité des parents dans le premier degré. Ces constats révèlent un climat de morosité et de stress ambiants, généré par une conjoncture nationale et internationale difficile, une flambée des prix historique, ainsi que des remises en question et des changements sociétaux constants. Dans ce contexte, l’économie de 700 millions d’euros à réaliser sur le dos de l’école l’année prochaine n’améliorera pas dans le premier degré la qualité relationnelle parents-enseignants.
L’agressivité devient ordinaire et ne touche plus seulement les villes. La tension est forte y compris dans les écoles de campagne où une petite étincelle, un différend avec une famille suite à une incompréhension peut facilement mettre le feu aux poudres. Si, auparavant, les parents ouvraient le cahier de liaison pour faire part de leur mécontentement, aujourd’hui, certains ne prennent plus la peine d’écrire ou de prendre un rendez-vous : ils poussent ou enjambent la grille de l’école pour en découdre avec l’enseignant, le plus souvent en présence des élèves. Ces agressions qui parfois dépassent le stade des mots sont de plus en plus fréquentes. On a tendance à penser que ces intrusions sont les conséquences d’une évolution de la société mais pour le SNALC, il s’agit surtout du résultat d’un manque criant de soutien aux professeurs de la part de la hiérarchie, qui depuis des années donnait raison systématiquement aux parents dès lors qu’ils remettaient en question un enseignant. Le « pas de vague », qui n’a pas disparu, a conféré aux parents une sorte d’impunité, de pouvoir sur l’école et un droit sur les enseignants. Aujourd’hui, face aux nombreux problèmes rencontrés dans les écoles et au nombre croissant de demandes de protection fonctionnelle, on sent une légère inflexion de la politique du ministère qui tente de mieux protéger les enseignants. Le Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale se sont déplacés le 11 mars 2024 à Arras sur les lieux de la tragédie qui a frappé le lycée Gambetta en octobre 2023. Ils auront peut-être pu constater les mesures de sécurité prises dans et autour de l’établissement. En parallèle, partout en France, des travaux ont été également entrepris pour sécuriser le bâti scolaire dans le premier degré. Mais il subsiste pour de nombreux professeurs un sentiment d’insécurité car rien n’a été fait dans leur école. C’est la raison pour laquelle le SNALC a donc décidé de lancer une grande enquête autour de la sécurisation de nos écoles pour vous donner la parole, pour mettre en avant ce qui est fait ou a été fait, et ce qui, selon vous, devrait être réalisé. Les résultats de cette enquête permettront au SNALC de présenter au ministère à la fois un état des lieux précis de nos écoles mais également l’attente des professeurs des écoles de France en matière de sécurité pour pouvoir travailler sereinement et efficacement. |
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| Et pendant ce temps… |
| Arrêt des évaluations obligatoires imposées, laissez-nous travailler !
L’intersyndicale FSU-SNUipp, SE-Unsa, Snudi-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’Action, SNALC, SUD éducation demande la fin du caractère obligatoire des évaluations nationales standardisées et généralisées. Elle dénonce fermement les attaques contre la liberté pédagogique et le métier enseignant notamment par plusieurs annonces du « choc des savoirs ». Les organisations syndicales FSU-SNUipp, SE-Unsa, Snudi-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’Action, SNALC, SUD éducation appellent à signer massivement cette pétition pour exiger :
Signer la pétition : lapetition.fr/arret-evaluations-obligatoires-imposees |
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| L’ADHÉSION AU SNALC
90 € pour un an |
| LE SNALC EST LE SYNDICAT REPRÉSENTATIF
LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé. Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive. Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories ! Consulter les tarifs et réductions CHOISISSEZ LIBREMENT VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ |
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| L’adhésion comprend : l’assistance et la protection juridiques pénales auprès de la GMF (agressions, diffamation…) ; le dispositif exclusif d’accompagnement et d’aide à la mobilité : mobi-SNALC ; et des tarifs négociés auprès de nombreux partenaires : avantages-SNALC. |
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| Crédits sur les articles en lien |
Fonctionnement des EAFC : compte rendu du SNALC du 11 mars 2024

Mission sur les écoles académiques de formation continue (EAFC)
Rencontre avec l’Inspection générale
11 mars 2024
Compte rendu du SNALC
THÈME
Les inspecteurs généraux Xavier SORBE et Bruno CLAVAL entendent le SNALC premier et second degrés afin d’avoir un avis sur les EAFC et sur la formation.
L’ESSENTIEL
Six inspecteurs généraux travaillent sur cette question et ont auditionné les représentants des personnels ainsi que des acteurs de la formation. Ils ont également travaillé dans neuf académies : Guadeloupe, Besançon, Créteil, Limoges, Montpellier, Bordeaux, Toulouse, Nantes et Lyon, auprès des recteurs, SG, enseignants du premier et du second degrés.
Ils s’interrogent sur la notion de remontée des besoins, sur l’engagement des professeurs dans la formation et précisent que la question de la formation hors temps de face à face élèves fait partie de l’analyse de l’Inspection générale.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
- La méconnaissance par les collègues de ce qu’est l’EAFC et de ce qui y est fait. A ce titre, le SNALC s’interroge sur l’articulation entre l’EAFC et les équipes de formation qui travaillent déjà avec les inspecteurs, ainsi que sur les informations données au Conseil Académique de la Formation Continu qui est censé être un organe de contrôle;
- L’importance de la prise en compte des besoins : le SNALC porte depuis plusieurs années l’idée que le recueil des besoins des enseignants doit être fait par les inspecteurs via des questionnaires ou une page dédiée, voire par les conseillers en ressources humaines ;
- Les évaluations d’écoles ou d’établissements ne sont pas le bon cadre car elles sont imposées et organisées de manière verticale et culpabilisantes pour les professeurs ;
- La difficulté croissante à se former : dans le premier degré, on a supprimé les périodes où les stagiaires prenaient les classes en situation et permettaient aux titulaires d’avoir du temps pour se former ; on manque de remplaçants et on a renforcé la formation descendante et infantilisante (constellations). À noter que dans de rares académies, un recueil des besoins existe (à La Réunion, par exemple). Les problématiques sont certes un peu différentes dans le second degré, mais le positionnement sur le temps des congés est une aberration ;
- Le problème des formations à distance : les parcours M@gistère sont chronophages pour les formateurs comme pour les formés. De plus, leur rendu est médiocre. Les professeurs utilisent Internet dans la conception de leurs cours, dans la recherche documentaire mais pas dans la formation ;
- Le besoin que les formateurs demeurent des enseignants : formateur ne peut devenir un métier en soi. Ce travail demande une connaissance du terrain sans cesse actualisée et ancrée dans le réel.
L’AVIS DU SNALC
Si l’on veut motiver les professeurs, il faut que la formation corresponde à leurs besoins.
Il faut leur donner du temps de formation et cela passe aussi par moins d’attente pour obtenir un congé de formation professionnelle.
Il faut aussi que cette formation ait un intérêt, soit en permettant une montée en compétence, soit en étant reconnue.
Pour améliorer la formation, il faut enfin cesser de la voir comme une perte d’heures de cours. Il s’agit d’un investissement dans la qualité de l’enseignement.
Mouvement INTRA 2024

Bienvenue sur la page des mutations INTRA 2024
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Chaque académie (ou département pour le 1er degré) a ses propres règles, son propre barème.
Pour bénéficier des meilleurs conseils pour votre mutation, vous devez absolument prendre contact au plus tôt avec les responsables du SNALC de l’académie de votre demande de mutation intra.
CSA ministériel du 13 mars 2024 : déclaration du SNALC

Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration, Mesdames et Messieurs les membres élus du comité,
Dans une République qui prendrait soin de son École, le temps du politique ne primerait pas sur le temps de l’éducation. De même, la communication politique — dont nous ne nions pas l’importance — ne prendrait pas le pas sur la réalité. Il y aurait une exigence de sincérité, d’honnêteté et de clarté, qui serait due aux personnels de l’Éducation nationale. Car l’École est un bien commun, et tout le monde s’entendrait pour la défendre.
La situation actuelle est bien loin de cet idéal, qui relève pourtant du bon sens. Ou plutôt du sens des priorités. Mais la « priorité à l’éducation » n’a pas le sens des priorités. On a même poussé le « en même temps » jusqu’au domaine de la physique quantique. Ainsi, les fameux groupes du choc des savoirs sont désormais des groupes de Schrödinger : suivant le membre du gouvernement que l’on écoute, ils sont en même temps « de niveau » et pas « de niveau ». Et comme le chat (toujours de Schrödinger), ils sont en même temps vivants et morts. Ces groupes sont obligatoires mais assouplis, sur l’ensemble du temps mais avec des dérogations, nationaux mais dans le cadre de l’autonomie de l’établissement.
Sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, au lieu de s’arc-bouter sur la rhétorique du « on le fera puisqu’on a dit qu’on allait le faire », le politique gagnerait clairement à dire des choses simples et vraies : on n’a pas pris le temps ; on n’a pas mis les moyens horaires suffisants ; on a sous-estimé la complexité de ce que l’on voulait faire ; on n’a pas écouté les mises en garde et les conseils. Et il gagnerait aussi à prendre conscience de l’état réel de notre système éducatif, et à retrouver, enfin, ce fameux sens des priorités.
Il n’y a pas de sujet inintéressant en soi. Mais entre le fait de savoir s’il faut expérimenter l’uniforme et celui de résorber la crise des recrutements, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre la gestion du SNU et la gestion de l’école inclusive, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre les évaluations nationales de CM1 et les résultats catastrophiques de l’enquête « bien-être au travail » menée par le ministère lui-même, il y a un sujet prioritaire sur l’autre.
Le SNALC continuera à informer l’ensemble des collègues sur ce qui est réellement fait pour eux par leur employeur, c’est-à-dire souvent pas grand-chose. Et nous rappelons que les collègues ne sont pas dupes, et savent très bien ce qu’est le sens des priorités. Il va falloir que le ministère finisse par apprendre qu’on doit faire les multiplications avant de se lancer dans les soustractions. Mais nous reconnaissons au ministère que s’il est une opération qu’il maîtrise, c’est bien la division.
Groupes de niveau au collège : compte rendu du SNALC du 7 mars 2024

Audience multilatérale du 7 mars 2024
En présence de la ministre
Compte rendu du SNALC
THÈME
Décisions sur le « choc des savoirs », spécifiquement sur les groupes de niveau au collège
L’ESSENTIEL
- La révision des programmes, socle et labellisation des manuels va se poursuivre.
- Le travail sur l’épreuve anticipée de mathématiques en première se poursuit également.
- Les 20 mesures du « choc des savoirs » seront mises en œuvre.
Sur les groupes de niveau
- Les textes passés en conseil supérieur de l’éducation seront publiés, et préciseront plusieurs points (avec des modifications).
- Rentrée 2024 : groupes en français et mathématiques sur tout l’horaire, selon les besoins des élèves. « Je fais confiance aux enseignants et aux chefs d’établissement pour constituer ces groupes, quel que soit le nom qu’on leur donne ».
- La composition des groupes devra être réexaminée dans l’année. Des temps d’enseignement de français/mathématiques pourront être effectués dans la classe de référence pendant l’année.
- L’appellation « groupes de niveau » disparaît, remplacée par « groupes » (tout court).
Après échanges
- La ministre veut « que les choses se fassent sur le terrain ». Il y a un principe, mais aussi des dérogations « sur des temps limités ».
- La ministre envisage de banaliser au moins deux demi-journées de concertation.
- Article 4-1 : ajout d’un paragraphe « par dérogation, les établissements pourront organiser des temps en classe de référence ». L’essentiel doit se faire en groupe (souplesse, mais pas abandon). La notion de groupes à effectifs réduits est censée demeurer dans le texte.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
- le fait que la réponse apportée aux difficultés et impossibilités organisationnelles sur les groupes de niveau ne semble rien résoudre ;
- le fait que les dotations horaires sont insuffisantes dans la plupart des collèges ;
- l’usine à gaz que constitue la réponse apportée si elle est mise en œuvre telle que décrite par le ministère (année scolaire découpées entre des périodes en groupe et des période en classe en français et en mathématiques) ;
- la question de savoir s’il y a toujours des groupes à effectifs réduits ;
- la nécessité de présenter le nouveau projet au conseil supérieur de l’éducation.
L’AVIS DU SNALC
À force de se concentrer sur le fait de savoir si les groupes sont « de niveau » ou pas par pure idéologie, on laisse complètement de côté le point central : la mise en œuvre, les moyens horaires, l’organisation. L’assouplissement annoncé, suivant la façon dont il va être écrit dans le texte règlementaire et redescendu à chaque étage du mammouth, peut être redoutable et complexifier encore la situation. La ministre raisonne sur l’année, sans se préoccuper de l’organisation hebdomadaire, partant du principe qu’on se réunira tous les quatre matins pour changer les groupes. Le SNALC insiste sur le fait qu’on reste sur une usine à gaz, à laquelle on vient d’ajouter de nouveaux tuyaux.
Les problèmes de dotation horaire demeurent. Les modifications présentées ne nous semblent rien changer sur le fait que de nombreux établissements doivent prendre sur leur marge horaire (et donc les dédoublements actuels, les options…) pour constituer ces groupes.
EMC du primaire à la terminale : compte rendu du SNALC du 7 mars 2024

Groupe de travail du 7 mars 2024
Compte rendu du SNALC
THÈME
Les nouveaux programmes d’EMC sont prévus pour être publiés en mai avec une entrée en vigueur progressive en 2024 normalement sur le cycle 2.
L’ESSENTIEL
Après une consultation nationale qui n’a rapporté que 550 réponses, le Ministère consulte les OS puis consultera les spécialistes.
L’Inspection Générale et la DGESCO expliquent la logique du programme qui se veut progressif afin que les élèves découvrent les valeurs et les principes, les institutions, les discriminations tout en développant leur personnalité et leurs compétences psychosociales.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
La consultation n’est pas très représentative et a été positionnée sur un temps de vacances scolaires. Elle mériterait d’être prolongée et les professeurs devraient être mieux informés quant à son existence. Cela doit concerner les professeurs d’Histoire-Géographie qui sont les professeurs d’EMC au collège, mais aussi les professeurs des disciplines qui portent l’EMC au lycée et tous les professeurs des écoles.
Après cette introduction, le SNALC s’exprime sur les programmes :
- Le préambule, comme tous les préambules, est trop long, avec des éléments inutiles.
- Le retour de programmes annuels est une très bonne chose. Les programmes cyclés et spiralaires faisaient que l’on pouvait rater des notions importantes.
- Avoir un thème par année est une bonne chose, même si, sur certains niveaux, cela apporte beaucoup de contraintes.
- Le calibrage des programmes pose problème et le doublement des heures, annoncé par le président de la République, n’a pas eu lieu.
- Le SNALC demande que l’on supprime les compétences psychosociales qui sont une notion gênante.
- Le fonctionnement du programme sur les discriminations pose problème car il est encore possible de passer toute la scolarité sans en avoir vu certaines.
- La case « Textes à Lire » pose problème. Si on l’écrit ainsi, cela signifie qu’il y a obligation. Mais certains textes ne sont pas lisibles in extenso, ou pas adaptés au niveau auquel ils sont censés être travaillés. Pour le SNALC, ils auraient plus leur place dans des documents d’accompagnement.
L’AVIS DU SNALC
Ces programmes ont des mérites certains :
- Leur caractère annuel
- L’appui sur les connaissances
Mais ils peuvent gagner en clarté et devenir plus enseignables par des modifications comme :
- la simplification du préambule
- une meilleure définition de ce qui est à enseigner et de ce qui est du domaine de l’indicatif.
Le SNALC fera des propositions claires.
Visios organisées par le SNALC NICE (2nd degré, CPE, PsyEn) Mvt intra 2024
Le Snalc Nice organise des visios afin de vous aider et vous accompagner pour le mouvement intra-académique 2024
Inscription :
- Vendredi 15 Mars 2024 à 18 heures
- Mercredi 27 Mars 2024 à 18 heures
- Jeudi 4 Avril 2024 à 18 heures
Dates :
Vendredi 15 mars 2024 de 18h à 19h30
Mercredi 27 mars 2024 de 18h à 19h30
Jeudi 4 avril 2024 de 18h à 19h30
Notre article complet: https://snalcnice.fr/mutations/
GROUPES DE NIVEAU : LA MONTAGNE ACCOUCHE D’UNE SOURIS MUTANTE
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MOUVEMENTS INTER 2024 Résultats et recours + MOUVEMENTS INTRA ACADÉMIQUES Conseils et contacts
| Lettre d’information – 6 mars 2024
Professeurs agrégés, certifiés, P-EPS, PLP, CPE, Psy-EN |
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| MOUVEMENTS INTER 2024
Résultats et recours MOUVEMENTS INTRA ACADÉMIQUES Conseils et contacts |
| Les barres du mouvement interacadémique sont consultables sur le site du ministère : ici.
Deux cas de figure se présentent. Pour chacun d’eux, le SNALC vous accompagnera et vous conseillera afin d’obtenir les meilleurs résultats. |
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| La procédure de recours |
| Attention : le recours contre une décision individuelle défavorable en matière de mutation n’est pas une sorte de nouveau mouvement ouvrant un droit à mutation. Il s’agit bien de défendre une situation individuelle auprès du ministère pour obtenir une rectification suite à une erreur, une amélioration comme nous le faisions auparavant au sein des commissions administratives paritaires nationales en tenant compte des capacités d’accueil de chaque académie et des situations individuelles (mutation du conjoint, maladie, durée de séparation, etc.). Former un recours ne garantit pas d’avoir gain de cause automatiquement, cela reste une démarche compliquée dans laquelle nous vous accompagnerons au mieux. |
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| Une décision est dite défavorable dans les cas suivants :
• affectation en dehors de ses vœux, par la procédure d’extension des vœux (candidats stagiaires, candidats titulaires en ATP…) • pas de mutation dans le cas d’un agent titulaire. Le SNALC a dénoncé cette définition restrictive dont le seul but est de réduire le nombre de recours. D’autres situations peuvent être étudiées au cas par cas. N’hésitez pas à nous contacter. Le SNALC ainsi mandaté présentera chaque situation au ministère et œuvrera, lors de nombreux échanges et réunions bilatérales avec l’administration, pour trouver une issue favorable. |
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| Il est très important de sélectionner le SNALC dans le menu déroulant lors de votre demande de recours. Il n’est pas nécessaire de saisir le nom d’un représentant. C’est le SNALC qui désignera vos représentants reçus au ministère pour défendre votre situation.
Le SNALC dénonce la suppression par la loi de transformation de la fonction publique des compétences des commissions administratives paritaires en matière de mouvement et le désordre qui en découle depuis 2020. |
| Le SNALC, syndicat représentatif et responsable, ne laissera pas les collègues seuls dans ces situations difficiles.
Nos responsables et élus répondront présents à chaque sollicitation. Contactez-les sans perdre de temps. |
| * COLIBRIS : https://demarches.colibris.education.gouv.fr/dgrh-mouvements-et-affectations-2d/demande-de-revisions-mngd/ |
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| LE SNALC EST LE SYNDICAT REPRÉSENTATIF
LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé. Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive. Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories ! Consulter les tarifs et réductions CHOISISSEZ LIBREMENT VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ |
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Le 19 mars, en grève pour nos salaires

Communiqué de presse du SNALC du 4 mars 2024
Dans le cadre unitaire fixé par les organisations syndicales de la fonction publique, le SNALC appelle à la mobilisation et à la grève le 19 mars prochain sur la question des rémunérations. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires.
Le SNALC constate et condamne l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans un contexte d’inflation encore soutenue. Le SNALC demande la revalorisation du point d’indice, des mesures indiciaires et un rattrapage salarial sans contreparties pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale et du Supérieur. Le SNALC considère que les annonces du président de la République sur une meilleure reconnaissance du « mérite » constituent une diversion, alors qu’on nous prépare une année blanche sur le plan des mesures salariales.
Le SNALC s’oppose à l’annulation de 700 millions d’euros de crédits dans le budget d’une Éducation nationale exsangue. Il revendique l’abandon du pacte, pour que l’enveloppe budgétaire y correspondant soit reversée dans des mesures générales. Il revendique aussi un travail spécifique pour l’ensemble des contractuels afin de les sortir de la pauvreté forcée dans laquelle l’État les places : fin des temps incomplets imposés pour les AESH, élaboration d’une grille indiciaire pour les AED, perspectives d’avancement pour tous, création de corps de fonctionnaires de catégorie B pour les AED et les AESH.
L’analyse du SNALC n’a pas changé : la crise d’attractivité que connaissent la plupart de nos métiers est due en grande partie au manque d’attractivité salariale et à la baisse de pouvoir d’achat depuis plusieurs décennies. Les économies court-termistes faites par nos gouvernants sur notre dos fragilisent notre société toute entière, et seront à terme très coûteuses. C’est pourquoi il faut se mobiliser le 19 mars, puisque le mot d’ordre est clair et unitaire : les salaires !
