Parcours personnalisé Terminale bac pro 2025-2026 : compte rendu du SNALC
Parcours personnalisé Terminale bac pro 2025-2026 : compte rendu du SNALC

Consultation ministérielle – élaboration de note de service
Compte rendu du SNALC du 9 décembre 2025
LE THÈME
Organisation des 4 semaines du parcours personnalisé à partir du 8 juin 2026, après les épreuves ponctuelles du Bac Pro.
L’ESSENTIEL
Cette note de service sera applicable uniquement pour l’année scolaire en cours 2025-2026.
Parcours poursuite d’études : l’emploi du temps habituel des enseignants sera maintenu. Des aménagements pourront être envisagés localement sur la base du volontariat. Des ressources seront mises à disposition des équipes, sans caractère obligatoire, dans le respect de la liberté pédagogique
Parcours insertion professionnelle : les PFMP devront obligatoirement se dérouler dans des entreprises dont l’activité est en lien direct avec la spécialité du baccalauréat professionnel des élèves.
Le processus de choix du parcours par les élèves restera identique à celui mis en place l’an dernier, via une fiche dialogue. Le dernier mot reviendra toujours aux familles
David Helard, Inspecteur Général, a évoqué les résultats de la mission flash sur le parcours différencié non publiés à ce jour.
LE SNALC A INSISTÉ SUR
- Son opposition au parcours personnalisé, l’absentéisme des élèves étant totalement prévisible.
- La nécessité de ne pas reconduire la « réunionite » et la surcharge de travail imposées l’année dernière aux PLP.
- Le respect de la liberté pédagogique des enseignants, qui doivent pouvoir choisir librement entre des cours disciplinaires ou la mise en œuvre de projets.
- L’urgence de publier la note de service car le processus de choix du parcours prévoit une première recommandation du conseil de classe du 1esemestre qui se tient généralement à la mi-janvier.
- L’importance d’une rédaction claire de cette note, qui ne devra pas nécessiter une FAQ ou, à tout le moins, pas six versions comme l’an passé.
L’AVIS DU SNALC
Alors que le Ministère semble retrouver la raison en mettant fin aux groupes de besoin en 6e, il s’entête pour la Voie Pro à reconduire un dispositif voué au fiasco. Néanmoins, l’annonce que la circulaire ne concerne que cette année scolaire, laisse espérer que le Ministère retrouve aussi la raison pour la Voie Pro. Le SNALC restera vigilant et combatif pour que les PLP ne perdent pas le sens de leur métier d’enseignant et obtiennent une rémunération et des conditions de travail à la hauteur de leurs missions d’enseignant.
Calendrier de versement des salaires et pensions

Dans la fonction publique, en règle générale, les salaires des agents sont crédités deux jours ouvrables avant le dernier jour ouvrable du mois. Cette échéance est avancée d’une semaine en décembre.

Selon les banques, les délais de traitement sont variables : le virement peut alors n’apparaître sur votre compte qu’un ou deux jours après la date de la mise en paiement par la Direction générale des finances publiques (voir tableau ci-contre). Ces délais peuvent encore augmenter si vous résidez à l’étranger.
Si vous constatez une anomalie dans le paiement (retard, différence de montant…), le SNALC vous recommande de prendre contact rapidement avec la direction des ressources humaines.
Pour rappel, vos bulletins de salaire et autres documents de rémunération sont mis en ligne par la DGFIP sur le site de l’ENSAP (https://ensap.gouv.fr/), dans votre espace personnel et sécurisé. Ils y resteront disponibles (même si vous quittez l’enseignement public) jusqu’à vos 75 ans, à l’exception des attestations fiscales disponibles pendant 4 ans.
Ce sont des documents originaux, dont l’intégrité et la confidentialité sont garanties ; ils peuvent être communiqués en tant que tels aux organismes extérieurs.
Enfin, en cas de difficultés financières, que vous soyez en activité ou retraité, titulaire, stagiaire ou contractuel, il existe des dispositifs d’aide : prêts à court terme et sans intérêt, secours urgents et exceptionnels, actions sociales d’initiative académique (ASIA)[1]… Le SNALC peut vous renseigner sur les modalités de demande d’aide auprès des services d’assistance sociale de votre rectorat.
Article publié dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1508 du 19 décembre 2025
Lire aussi :
Jurys de bac : une mesure de pure communication

Communiqué de presse du SNALC du 5 décembre 2025
Le SNALC a pris connaissance de la publication par Édouard Geffray des mesures concernant les jurys du baccalauréat, mesures en réalité décidées par Élisabeth Borne lors de son (trop long) passage au ministère de l’Éducation nationale.
Le SNALC a pris note de la décision selon laquelle aucun élève en dessous de 8/20 de moyenne ne pourra aller au rattrapage. Cela renforce très légèrement l’exigence de l’examen, mais manque clairement de cohérence. Pourquoi peut-on attribuer le bac à un élève ayant 9,5/10, mais pas proposer le rattrapage à un élève ayant 7,95 ? Dans ce cas, autant supprimer le jury et n’utiliser que les résultats bruts pour tout le monde.
Pour le SNALC, ce ne sont pas les jurys qui contribuent à la dévalorisation de l’examen. Le jury est même le seul moment d’échange collectif et transparent. Le SNALC rappelle également que le bac Blanquer a réduit les jurys à des sortes de chambres d’enregistrement, qui n’ont même pas accès aux copies des élèves.
Le SNALC n’a toujours pas trouvé de jury qui repêchait les élèves ayant plus de 50 points de retard. La mesure annoncée ne présente donc aucun caractère d’exigence. Au contraire, elle pourrait même pousser les jurys futurs à attribuer davantage de points en étudiant des dossiers qu’ils n’auraient pas étudiés auparavant.
Enfin, le SNALC a bien noté que pour la énième fois, un ministre demande d’être très strict sur le niveau orthographique et grammatical des copies. Il s’agit d’un pur effet d’annonce : nous savons très bien qu’au niveau local, les seules consignes que les correcteurs recevront seront de remonter leurs notes car ils sont en-dessous de la moyenne académique. Et que, comme chaque année, les résultats du bac serviront de cache-misère alors que l’Éducation nationale est en crise et que les enseignants français sont ceux qui se sentent, à raison, les moins valorisés de tous les pays de l’OCDE.
Fin de l’obligation des groupes au collège : il était temps

Communiqué de presse du SNALC du 5 décembre 2025
Devant le Conseil supérieur de l’éducation, le ministre a annoncé, ce jeudi 4 décembre, sa volonté de mettre fin à l’obligation de constituer des groupes en 6e. Il envisage un texte réglementaire qui permettrait aux – rares – établissements pour lesquels ce dispositif est en place de le maintenir, et aux – nombreux – autres, d’y renoncer.
Pour le SNALC, cette décision était attendue depuis longtemps. En effet, tel qu’il était appliqué, et sans ressources humaines suffisantes, le dispositif n’apportait aucun bénéfice aux élèves. Il ne permettait ni à ceux qui réussissent, ni à ceux qui sont en difficulté de progresser dans de bonnes conditions. De plus, il dégradait considérablement les conditions de travail des professeurs, perturbant lourdement leurs emplois du temps et imposant des progressions communes, souvent mal vécues.
Nos enquêtes avaient révélé l’ampleur du malaise : plus des deux tiers des professeurs de français et de mathématiques réclamaient la fin de ces groupes, et ce taux atteignait 80 % chez les professeurs des autres disciplines.
Il faut donc maintenant que le ministre passe à l’action, et rapidement. Le SNALC, comme d’autres organisations, demande qu’un projet de texte soit soumis à la concertation dès la prochaine Commission spécialisée, le 17 décembre, afin de préparer la rentrée prochaine dans des conditions plus sereines.
PSC : la santé des agents n’est pas une variable budgétaire (communiqué intersyndical)


Communiqué de presse intersyndical du 26 novembre 2025
Constatant le non-respect de l’accord concernant la protection sociale complémentaire du 8 avril 2024 et la dégradation du dialogue social, les organisations syndicales représentatives des ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace, et Jeunesse, Sport et Vie associative ont quitté la commission paritaire de pilotage et de suivi de ce jour.
Nous dénonçons le désengagement public qui ne prévoit pas les budgets nécessaires pour respecter l’accord stipulant la compensation financière par l’État de la part employeur pour tous les établissements du Supérieur et de la Recherche.
Pour se couvrir, le ministère renvoie la responsabilité aux établissements leur permettant, sous couvert d’autonomie, de déroger à l’accord sur la date de mise en œuvre. Une consigne aurait même été envoyée en ce sens. L’État bafoue ainsi un des accords qu’il a lui-même signé. En conséquence, dans les établissements de l’ESRE, les agents pourraient avoir une mise en œuvre à une date variable entre le 1er mai et le 1er décembre 2026, créant des inégalités entre les agents et mettant en péril l’équilibre du régime.
Par ailleurs, nous dénonçons l’indigence du dialogue social au sein de cette commission paritaire de pilotage et de suivi dans laquelle nous réclamons, réunions après réunions, d’obtenir des documents complémentaires et informations nécessaires au bon suivi de la mise en œuvre du régime. Les réponses tardives, l’absence de documents complets concernant le contrat, tout comme le silence depuis un mois sur la situation de l’ESRE, malgré nos multiples interpellations, sont inacceptables.
La CPPS ne doit pas être entravée.
Les représentants des personnels doivent être entendus.
La protection sociale des agents est un sujet essentiel sur lequel les ministères et l’État ne doivent pas faire d’économie.
La santé des agents n’est pas une variable d’ajustement budgétaire.
Les organisations syndicales signataires de ce courrier : la FSU, l’UNSA éducation, la CFDT éducation formation recherche publiques, la FERC-CGT, le SNALC et Solidaires
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1507 – école

ÉDITO : STOP À LA MALTRAITANCE !
J-Rémi Girard
Président du SNALC
Les enseignants fonctionnaires ont une part de primes deux fois inférieure à celle des autres fonctionnaires de catégorie A. Il faut qu’un professeur des écoles attende 22 ans pour sortir du premier quartile (le plus bas, donc) en termes de rémunération pour un catégorie A, alors même que le métier est à niveau bac +5, soit plus élevé que la norme.
En catégorie A, la sélectivité oscille autour de 2,7 candidats présents pour un admis aux concours de professeur des écoles, de professeur certifié et de professeur de lycée professionnel, mais elle approche 20 présents pour un admis dans le corps des ingénieurs d’études du ministère chargé de l’enseignement supérieur. Dit autrement : les concours enseignants sont aujourd’hui les moins sélectifs, car les moins attractifs. [Lire la suite]
SOMMAIRE
04 | Climat scolaire dégradé… « Mais comment faites-vous ? »
05 | Rapport de l’IPP : les économies d’aujourd’hui créent les dépenses de demain
06 | Évolution des parts modulables de l’ISAE et de l’ISOE
06 | Formation initiale : ce qui change
07 | Enfants et écrans : une nécessaire protection
07 | Ne l’oubliez pas !
08 | Changer sans tout quitter : zoom sur le détachement
08 | AGS : attention à la gestion de vos services
09 | Les engagements lors du congé de formation professionnelle
10 | Congés proche aidant et solidarité familiale

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1507

ÉDITO : POUR UN MEILLEUR TRAITEMENT
Jean-Rémi Girard
Président du SNALC
Les enseignants fonctionnaires ont une part de primes deux fois inférieure à celle des autres fonctionnaires de catégorie A. Il faut qu’un professeur certifié attende 22 ans pour sortir du premier quartile (le plus bas, donc) en termes de rémunération pour un catégorie A, alors même que le métier est à niveau bac +5, soit plus élevé que la norme.
En catégorie A, la sélectivité oscille autour de 2,7 candidats présents pour un admis aux concours de professeur des écoles, de professeur certifié et de professeur de lycée professionnel, mais elle approche 20 présents pour un admis dans le corps des ingénieurs d’études du ministère chargé de l’enseignement supérieur. Dit autrement : les concours enseignants sont aujourd’hui les moins sélectifs, car les moins attractifs. [Lire la suite]
DOSSIER DU MOIS : REBOOTER LE SYSTÈME
05 | Formation initiale : mauvais logiciel d’installation
05 | Premier degré : des programmes qui plantent
06 | Collège : erreur système ou cheval de Troie ?
06 | Baccalauréat : l’ajout de patchs ne résout rien (au contraire)
07 | Voie professionnelle : tout réinstaller, du système aux programmes
07 | Inclusion : l’installation qui crée des conflits à répétition
08 | Contenus d’enseignement : saturation du disque dur
08 | Professeurs : ne pas créer une matrice

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
Convention sur les temps de l’enfant : 4 millions d’euros jetés par la fenêtre
Communiqué de presse du SNALC du 23 novembre 2025
Le SNALC a pris connaissance des éléments contenus dans le rapport de la convention citoyenne sur les temps de l’enfant, convention qui a coûté 4 millions d’euros. Tout ça pour ça…
Le SNALC rappelle que cette convention était avant tout un élément de communication politique lancé par le président de la République, avec pour prétexte la durée des grandes vacances. Les citoyens ainsi que les jeunes consultés se sont ainsi retrouvés chargés d’une mission impossible : repenser l’ensemble des temps de l’enfant, c’est-à-dire toute la société française.
Le SNALC a pris note que les citoyens ne souhaitaient pas qu’on isole les unes des autres les mesures qu’ils proposent. Le souci est que le système qu’ils ont inventé est fondé sur des bases fragiles — comme les éternels chronobiologistes qui ont l’air de penser que les enfants sont des horloges et non des êtres humains aux vécus divers. Quand on se couche à 2h du matin après avoir passé 3 heures sur les écrans, on n’a pas de « pic d’attention » à 9h30 le lendemain. Et quand la quasi-totalité des communes sont revenues à la semaine de 4 jours au primaire, il faut arrêter de croire qu’on a les capacités d’organiser une semaine de 4 jours et demi ou 5 jours avec une prise en charge de qualité dans l’ensemble des villes.
L’autre souci est que l’ensemble du rapport est complètement déconnecté de ses conditions de réalisation et du fonctionnement réel de notre pays. Il mélange ainsi remarques de bon sens — sur l’attractivité du métier d’enseignant, le bâti scolaire ou le nombre d’élèves par classe — et réflexions utopiques. Commencer l’école plus tard, la finir plus tôt, avec davantage de pauses, le même nombre de semaines de vacances et des programmes allégés ne va rien améliorer du tout. Tout au plus va-t-on renforcer le marché du soutien scolaire, déjà estimé à plus de 2 milliards d’euros dans notre pays.
Le SNALC, qui a échangé sur tous ces points avec le président du CESE et le responsable de la convention, n’est donc pas surpris par le résultat de ce coup de com’. Il regrette profondément que des citoyens et des jeunes aient été instrumentalisés pour le réaliser, et veillera à ce que l’échec prévisible ne soit pas attribué, une fois encore, aux « méchants profs qui ne veulent pas se remettre en question ». Les professeurs se remettent quotidiennement en question, à tel point qu’une grande partie souhaite aujourd’hui changer de métier.
Découvrir l’ENSAP, votre espace personnel et sécurisé

L’espace numérique sécurisé de l’agent public (ENSAP) est un portail en ligne mis à disposition de l’ensemble des agents titulaires et contractuels de l’Éducation nationale :
Ce service s’adresse à l’ensemble des agents publics de l’Éducation nationale en poste, qu’ils soient titulaires ou contractuels, enseignants ou non. Toutefois, certains personnels ne disposent pas d’ENSAP, notamment les AED sous contrat à durée déterminée (CDD) ou les contractuels relevant des GRETA.
► À quoi sert l’ENSAP ?
L’ENSAP offre un accès sécurisé à l’ensemble des documents administratifs et personnels concernant votre parcours dans la fonction publique. Ce portail regroupe toutes les informations importantes nécessaires au suivi et à la gestion de votre carrière. Les documents archivés dans votre espace numérique restent disponibles toute votre vie professionnelle et sont conservés jusqu’à l’âge de 75 ans.
Vous y retrouvez notamment :
- Vos bulletins de paye (ou de pension) et attestations fiscales ;
- Votre compte individuel de retraite, avec un récapitulatif de votre situation personnelle et de votre carrière dans la fonction publique, ainsi que d’éventuelles activités relevant d’autres régimes prises en compte pour le calcul de la durée totale d’assurance (décote ou surcote).
Le SNALC vous encourage donc fortement à actualiser régulièrement ces données, car elles sont déterminantes pour le calcul de vos droits à la retraite.
► Simuler sa retraite
Le simulateur de retraite disponible sur l’ENSAP vous permet d’estimer le montant de votre pension, mais uniquement sur la base de votre carrière effectuée dans la fonction publique de l’État.
L’outil affiche par défaut l’indice que vous détenez actuellement ; il est recommandé de le remplacer par celui que vous prévoyez d’avoir au moment de votre départ à la retraite. Pensez également à ajuster, si nécessaire, les quotités de travail pour certaines périodes de votre carrière. Après avoir personnalisé ces éléments, cliquez sur « VALIDER » pour obtenir une estimation de votre future pension, incluant d’éventuelles décotes ou surcotes en fonction de la date choisie pour votre départ.

NB : En l’absence de publication de textes législatifs et réglementaires, la suspension de la réforme des retraites proposée par le Premier ministre n’est pas prise en compte dans le calcul.
À savoir : un autre simulateur est disponible sur le site info-retraite.fr : plus complet, il délivre en PDF une estimation personnalisée prenant aussi en compte d’autres régimes de retraite (public, privé) : AGIRC-ARRCO, IRCANTEC, RAFP, L’assurance retraite…
Ce simulateur permet également d’effectuer une simulation au titre de la retraite progressive.
► Premier accès à l’ENSAP
L’accès à l’ENSAP se fait à l’adresse https://ensap.gouv.fr.
Lors de votre première visite, vous devrez créer votre compte personnel :
- Indiquez votre numéro de sécurité sociale complet (NIR) ;
- Munissez-vous de l’IBAN du compte sur lequel est versé votre salaire (celui-ci est indiqué sur votre dernier bulletin papier reçu) : en effet, afin d’attester votre identité de façon sécurisée, vous serez amené à compléter en ligne 4 caractères cachés de votre IBAN ;
- Renseignez une adresse mail personnelle et privée accessible de n’importe où. Vous y recevrez alors le lien (valable 24 h) pour valider la création du compte. Cette adresse vous permettra aussi de récupérer le mot de passe puis, régulièrement, de recevoir la notification de mise en ligne de nouveaux bulletins ou documents.
Une fois votre espace activé, une connexion simple avec vos identifiants (mail et mot de passe) suffit pour consulter ou télécharger vos documents.
► L’ENSAP lors des élections professionnelles
Les élections professionnelles auront lieu du 3 au 10 décembre 2026.
Pour participer au vote électronique, chaque agent disposant d’un ENSAP activé recevra son code de vote directement sur cet espace à partir de la mi-octobre.
Il est donc important de l’activer dès aujourd’hui si ce n’est déjà fait, ou d’en vérifier l’accès afin de ne pas passer à côté de cette information essentielle pour voter (pour le SNALC, bien entendu !).
Protection sociale complémentaire : vers un accident industriel ?

L’édito du président

Jean-Rémi GIRARD
Edito de la revue Quinzaine universitaire n°1506 du 31 octobre 2025
L’Éducation nationale et l’enseignement supérieur se sont-ils fait avoir ? La PSC est-elle un marché de dupes ? Alors que le processus d’affiliation a commencé — et qu’il a déjà été suspendu unilatéralement dans le supérieur — le rôle d’un syndicat représentatif comme le SNALC est de vous informer, de vous conseiller et d’agir.
Que s’est-il passé ? Il s’est passé une ordonnance en 2021, qui a rapproché le fonctionnement de la protection sociale complémentaire de celui du privé, avec prise en charge partielle par l’employeur. Cette ordonnance a abouti à l’accord interministériel du 26 janvier 2022, fixant un cadre obligatoire pour la fonction publique d’État, donc pour nous. Cet accord, rappelons-le, a été signé par l’ensemble des fédérations du périmètre (FO, FSU, UNSA, CFDT, CGT, Solidaires, CGC), y compris celles qui vous expliquent aujourd’hui qu’elles sont contre. C’est cet accord, qui ne peut être dénoncé juridiquement, qui s’est imposé à nos ministères.
Partant de là, le rôle du SNALC, syndicat représentatif au niveau de l’Éducation nationale, n’a pu être que de limiter la casse et d’obtenir de meilleures garanties. De toute manière, avec ou sans nous, l’accord s’appliquait. Nous avons donc bataillé pour améliorer le cahier des charges par rapport à celui posé dans l’accord, obtenant par exemple de meilleures conditions sur le volet psychologique, mais étant retoqués sur l’optique, domaine pourtant fondamental pour nos professions. Signer ou ne pas signer au niveau ministériel n’entraînait qu’une seule conséquence : siéger ou ne pas siéger au comité de suivi, puisque l’accord fonction publique était déjà là. Le SNALC a fait le choix de siéger, pour pouvoir contrôler les différentes étapes, et le cas échéant dénoncer les abus.
Sans surprise, tout ne s’est pas bien passé, loin de là. L’appel d’offre n’a suscité qu’une seule candidature allant au bout (MGEN-CNP), alors même qu’il nous avait été indiqué que plusieurs organismes étaient intéressés. La concurrence, c’est plus facile sans concurrents. Les marges de négociation étaient donc inexistantes : il n’y a eu ni discussion, ni choix.
Le SNALC dénonce le processus, qui prive les collègues de leur liberté de choix. Si une bonne partie d’entre nous vont constater une amélioration, car le contrat est objectivement meilleur que l’actuel du même organisme, celles et ceux qui avaient opté pour d’autres solutions adaptées à leur situation peuvent y perdre, parfois beaucoup. Les dérogations sont très limitées — la principale étant le cas du conjoint ayant une mutuelle d’entreprise obligatoire. Il n’y a en revanche aucune obligation d’affilier ses enfants à la même mutuelle que soi. Ni aucune interdiction de prendre une surcomplémentaire ailleurs.
Le SNALC est là pour vous défendre et vous conseiller, au cas par cas. Ce processus, que notre organisation n’a jamais demandé, va s’appliquer. Les premiers ratés commencent déjà à apparaître, comme l’a montré la suspension opérée dans l’enseignement supérieur. Le spectre de l’accident industriel est loin d’être écarté, et c’est là que notre siège au comité de suivi pourra faire toute la différence. Car si le cahier des charges n’est pas respecté, l’accord peut être dénoncé, par exemple. Comptez sur nous pour vous aider à naviguer dans l’univers complexe des mutuelles, pour trouver la formule qui vous sera la plus favorable. Le SNALC n’a aucun lien qui l’empêcherait d’agir. Dans cette affaire, notre seul intérêt, c’est le vôtre.
