QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1498

ÉDITO : DÉCONSIDÉRÉS

Jean-Rémi Girard
Président du SNALC
Si l’Éducation nationale va mal, si ses personnels sont déconsidérés, c’est aussi car on ne sait ou ne veut pas fixer les priorités.
L’École est devenue un objet médiatique. Dans un contexte plus que morose, il faut trouver des explications, et surtout identifier des responsables… et des coupables. Qui de mieux que les personnels de l’Éducation nationale pour endosser ce rôle de bouc émissaire ? Déjà, ce sont des fonctionnaires — pas le temps de s’arrêter sur la hausse du nombre des contractuels, qui devrait pourtant faire réfléchir — donc des privilégiés. Ils ont trop de vacances. Ils se plaignent tout le temps. Et si mon enfant est pénible, c’est évidemment à cause de ses professeurs. Car vous êtes trop sévères, mais aussi trop laxistes. Vous leur donnez trop de travail, mais également pas assez de travail. Vous le punissez alors qu’il n’a évidemment rien fait, mais vous laissez s’installer un climat d’impunité dans l’établissement. [Lire la suite]
DOSSIER DU MOIS :
ÉTRANGER, DÉFENSE, MELH, CNED : EMMENEZ-MOI AU BOUT DE L’ÉCOLE…
- Travailler à l’étranger : comment postuler à l’AEFE ?
- L’AEFE face à de nombreux défis
- Devenir professeur en lycée militaire
- L’EAMEA : une école méconnue
- La Maison d’Éducation de la Légion d’Honneur : un lieu d’exception
- Enseigner au CNED : sur poste adapté, mais pas seulement
- Être détaché en France hors enseignement
LES PERSONNELS
- Le dispositif “passerelle”
- Candidater pour accéder aux chaires supérieures : de la compétence à la com’ ?
- Jeunes P.EPS (et moins jeunes) : faites bien vos comptes !
- Haro sur les retraités !
- Examens professionnels des SAENES : contingents 2025
- Filière bibliothèques : contingents relatifs aux examens professionnels 2025
- Le congé maternité
- Ne l’oubliez pas !

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1498 – école

ÉDITO : INVERSER LA TENDANCE

J-Rémi Girard
Président du SNALC
Si l’Éducation nationale va mal, si ses personnels sont déconsidérés, c’est aussi car on ne sait ou ne veut pas fixer les priorités.
L’École est devenue un objet médiatique. Dans un contexte plus que morose, il faut trouver des explications, et surtout identifier des responsables… et des coupables. Qui de mieux que les professeurs des écoles pour endosser ce rôle de bouc émissaire ? Déjà, ce sont des fonctionnaires — pas le temps de s’arrêter sur la hausse du nombre des contractuels, qui devrait pourtant faire réfléchir — donc des privilégiés. Ils ont trop de vacances. Ils se plaignent tout le temps. Et si mon enfant est pénible, c’est évidemment à cause de son professeur. Car vous êtes trop sévères, mais aussi trop laxistes. Vous leur donnez trop de travail, mais également pas assez de travail. Vous le punissez alors qu’il n’a évidemment rien fait, mais vous laissez s’installer un climat d’impunité dans l’école. [Lire la suite]
CONDITIONS DE TRAVAIL

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
Lettre d'information du SNALC - 24 janvier 2025 CONTRACTUELS enseignants, CPE, Psy-EN
Lettre d'information du SNALC - 24 janvier 2025
CONTRACTUELS enseignants, CPE, Psy-EN |
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BONNES RÉSOLUTIONS 2025 : C’EST MAL PARTI ! |
C’est un fait, le recours aux contractuels dans notre ministère est de plus en plus important. Cette augmentation est visible dans tous les secteurs : enseignement, administratif, santé et social.
Les difficultés de recrutement et de fidélisation des personnels - contractuels ou fonctionnaires - sont pourtant bien réelles. La Cour des comptes, dans son rapport publié fin octobre 2024, en a fait le constat. La première de ses recommandations, que le SNALC partage et rappelle à chaque changement de ministre - rappelons que nous en avons connu 6 en deux ans ! -, est d’actualiser et d’étoffer le cadre de gestion des enseignants contractuels. En effet, un cadre de gestion des enseignants contractuels a été défini en 2017 et assorti d’un référentiel de rémunération, laissant des marges de manœuvre aux académies. Le SNALC milite pour une grille révisée et actualisée avec une application sur tout le territoire : il ne peut y avoir d’attractivité et de fidélisation des personnels sans cela ! Que dire du cadre de gestion des contractuels administratifs, sociaux et de santé, qui lui, ne prévoit aucune grille référentielle ? Alors, 2025 sera-t-elle l’année d’une amélioration nette des conditions d’emploi des personnels contractuels ? Le ministère a-t-il pris de bonnes résolutions ? Le SNALC n’est pas dupe des bonnes intentions à répétition, lancées dans le vent, tels des vœux du 1er janvier. 2025 doit voir des avancées concrètes et de taille ! Si un groupe de travail s’est tenu le 19 décembre dernier pour les personnels contractuels administratifs, sociaux et de santé, grands oubliés du ministère depuis le printemps 2023, et si les conditions d’octroi de temps partiel permettent une ouverture de ces droits à des personnels qui en étaient exclus, cela reste bien insuffisant pour améliorer de manière nette les conditions de travail des agents contractuels. Par ailleurs, des avancées qui avaient été annoncées, notamment relatives à la santé, tardent à se mettre en place ou seront repoussées :
Enfin, la question de la rémunération reste en suspens. Dans cette lettre, le SNALC évoque les vacances, petites et grandes, qui ne sont pas toujours sous contrat et rémunérées. A ce rythme-là, les agents contractuels risquent fort de devoir attendre 2026 pour que de réelles avancées soient envisagées pour eux ! |
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LE SNALC EST LE SYNDICAT REPRÉSENTATIF
LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est ne suit pas l'inflation. Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 14e année consécutive. Consulter les tarifs et réductions CHOISISSEZ VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ |
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Le SNALC est le syndicat le moins cher de l'Éducation nationale. Votre cotisation comprend l'assistance et la protection juridiques pénales (agressions, diffamation, harcèlement...) ; l'accès au dispositif exclusif d'accompagnement à la souffrance au travail et d'aide à la mobilité (bilan de compétences) : "mobi-SNALC" ; des tarifs négociés auprès de nombreux partenaires : "Avantages-SNALC". |
LE SNALC EST TOTALEMENT INDÉPENDANT :
les cotisations sont ses seules ressources. Il n'a de compte à rendre qu'à ses adhérents. |
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« Choc des savoirs » : compte rendu d’audience DGESCO du 12 février 2025

Audience bilatérale SNALC-DGESCO
Pour le SNALC : Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, et Sébastien VIEILLE, secrétaire national du SNALC chargé de la pédagogie
LE THÈME
La DGESCO travaille avec les organisations sur deux chantiers voulus par la ministre :
- Le « parcours renforcé » en seconde
- L’épreuve anticipée de mathématiques
L’ESSENTIEL
Le « parcours renforcé » en seconde pourrait être pris sur la marge d’autonomie et prendre la forme de l’accompagnement personnalisé. La DGESCO envisage de proposer ou de rendre ce dispositif obligatoire pour tout élève ayant échoué au DNB, que ce soit en seconde GT ou en seconde professionnelle, au moins pour une partie de l’année.
L’épreuve anticipée de mathématiques serait mise en place pour tous les élèves de première générale et technologique, avec des sujets distincts (spécialité, général sans spécialité, technologique). La volonté de la ministre serait de certifier un niveau en mathématiques, répondant ainsi à une “demande de la société”.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
Le SNALC n’est pas opposé par principe au parcours renforcé. Cependant :
- Il ne faut pas ajouter d’autres barrettes en lycée pour mettre en place un dispositif d’aide qui concernera relativement peu d’élèves.
- La marge est déjà utilisée pour de nombreuses choses importantes. Si l’on voulait ajouter un dispositif, il faudrait prévoir les moyens et ressources nécessaires.
- Il serait préférable de s’appuyer sur le conseil de classe de troisième plutôt que sur le DNB.
Le SNALC n’est pas demandeur d’une épreuve anticipée de mathématiques.
- Si les élèves suivant la spécialité passaient l’épreuve, ils seraient évalués plusieurs fois sur les mêmes contenus, ce qui n’aurait ni sens ni intérêt.
- Les professeurs devraient corriger cette épreuve, l’épreuve de spécialité, tout en participant au grand oral. Certaines disciplines illustrent déjà la folie d’une telle idée…
L’AVIS DU SNALC
Il est louable de vouloir aider les élèves en difficulté, mais le Ministère semble vouloir une fois de plus à mettre en place un dispositif avec des heures « magiques » ; cette fameuse marge dont l’utilisation, selon l’arrêté du 16 juillet 2018, doit être déterminée par le conseil d’administration.
Concernant l’épreuve anticipée de mathématiques, le SNALC perçoit une mesure d’affichage et un moyen de satisfaire certaines formations du supérieur qui souhaitent recruter sur la base des compétences en mathématiques.
Programmes de langues vivantes : résultats de l’enquête du SNALC

Depuis plusieurs semaines, les projets de programmes élaborés par le Conseil supérieur des programmes sont disponibles en ligne. Actuellement, la DGESCO entame une série de consultations avant de présenter ces projets à la commission spécialisée, puis au Conseil supérieur de l’éducation.
Dans cette phase de consultation et lors des discussions à venir, le SNALC est résolu à défendre un enseignement de qualité en s’appuyant sur les retours des enseignants de terrain. C’est pourquoi le SNALC a mené une vaste enquête, permettant à plus de 1 000 professeurs de langues vivantes de s’exprimer. Nous remercions vivement ces collègues pour leur participation, qui nous permet aujourd’hui de relayer leur voix.
I. Des avancées attendues
Depuis 2015, le SNALC plaide pour l’élaboration de programmes annuels clairs, afin que chaque étape de la scolarité des élèves soit bien définie. Parallèlement, notre syndicat a régulièrement critiqué les précédents programmes de collège et de lycée. Les premiers, en raison de la place restreinte accordée à l’apprentissage de la langue, et les seconds, en raison de l’absence regrettable de lexique, de phonologie et de grammaire.

Les projets actuels réintroduisent ces éléments, un retour salué par l’ensemble des professeurs.
Ainsi, 77 % des enseignants interrogés considèrent favorablement la réintégration de contenus phonologiques.
De même, 78 % apprécient la présence d’un corpus lexical.
Le retour bienvenu de la grammaire dans les programmes rencontre encore plus de soutien, avec 89% d’avis favorables.
Ces statistiques reflètent une attente commune des professeurs et du SNALC de réintroduire la langue au cœur des programmes.

II. Une continuité appréciée
Le préambule commun aux divers programmes conserve l’approche dite « actionnelle », engageant les élèves dans des activités pratiques, un choix largement soutenu par les enseignants.

Le SNALC, dont la préoccupation première est la liberté pédagogique, n’est traditionnellement pas favorable à de telles mentions dans les pérambules des programmes. Cependant, il est vrai que la mise en activité des élèves est génératrice d’expression au sein de la classe, et convient donc assez bien à l’enseignement des langues vivantes.
Ce préambule souligne également la diversité des modalités d’enseignement, un aspect apprécié par le SNALC.
De plus, les programmes réaffirment les activités langagières et les compétences qui leur sont associées, tout en maintenant la distinction basée sur les niveaux d’acquisition définis par le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. (CECRL).
La préservation des compétences langagières satisfait 74 % des enseignants.
Pour le SNALC, l’articulation entre les connaissances, à travers le retour de la grammaire, de la phonologie et d’un corpus lexical d’une part, et les compétences langagières d’autre part, est assez équilibrée.

La majorité des enseignants se montrent satisfaits de la classification des compétences par niveaux. En effet, l’habitude est désormais bien ancrée et l’application du CECRL, combinée à un enseignement centré sur les contenus linguistiques, présente un intérêt certain.
Toutefois, cette classification suscite moins d’enthousiasme lorsqu’elle s’applique aux contenus grammaticaux.
En effet, seulement 50 % des enseignants jugent ce découpage de “plutôt utile” à “nécessaire”, révélant ainsi un décalage entre les besoins des élèves et ceux des enseignants d’une part, et les contenus des programmes d’autre part. Néanmoins, ce décalage reste relativement mineur comparé à d’autres divergences.

III. Des points bloquants
Le Ministère a décidé de mettre en œuvre un principe bien connu des linguistes : « Langue et culture sont les deux faces d’une même médaille ».
Le SNALC accueille favorablement cette ambition d’enrichir le niveau culturel des élèves.
De plus, nous comprenons l’intention ministérielle de prévenir toute lassitude chez les élèves, qui pourrait survenir si les mêmes points culturels étaient abordés plusieurs années consécutives.
On pourrait supposer que les enseignants ne s’opposent pas en majorité à la présence des axes culturels, comme le suggèrent les résultats globaux.

En effet, 52 % des professeurs accueillent ces axes favorablement.
Néanmoins, deux aspects méritent réflexion. Premièrement, un nombre significatif d’enseignants juge ces axes trop contraignants. Deuxièmement, il est essentiel de considérer que ces axes culturels sont déjà intégrés dans le programme du lycée général et technologique depuis plusieurs années.
En examinant les résultats pour le collège, on constate une tendance différente. La majorité des enseignants perçoit défavorablement l’introduction des axes culturels, et 41 % d’entre eux considèrent ces axes comme une contrainte excessive.
Ici, la notion de contrainte revêt une importance particulière. Le projet de programme définit déjà les contenus linguistiques et les compétences à développer dans les diverses activités langagières.

L’ajout d’une troisième contrainte est perçu par les enseignants comme une contrainte excessive limitant leur liberté pédagogique. Il est essentiel qu’ils puissent adapter leurs cours en fonction de ce qu’ils savent de leurs élèves, de leurs acquis, de leurs appétences et de leurs besoins.

Dans ce contexte, les axes ne constituent pas l’obstacle principal.
En effet, le vrai problème réside dans la division de ces axes en objets d’étude, avec l’obligation de traiter trois objets par an (cinq en sixième, puis six les années suivantes).
Cette exigence est rejetée par environ 62 % des enseignants, qui s’y opposent plus ou moins fermement.
En examinant les détails, on constate que les axes les moins appréciés concernent les classes de quatrième et de troisième. Cependant, ce sont les objets d’étude qui suscitent le plus de rejet. Ce rejet est moins apparent en classe de sixième et dans les trois niveaux du lycée. Ainsi, entre la cinquième et la troisième, la qualité des objets d’étude est remise en question par plus d’un tiers des enseignants, tandis qu’un autre tiers ne se prononce pas.

En réalité, ce qui pose le plus problème n’est pas tant la qualité des objets d’étude, même si elle est débattue à certains niveaux, mais plutôt le caractère impératif et la juxtaposition des contraintes qui deviennent bloquantes.
C’est pourquoi le SNALC demande que les objets d’étude deviennent indicatifs et que le traitement de cinq axes reste la norme tout au long du cursus.
RÉSIGNÉS ?... JAMAIS ! EPS
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RÉSIGNÉS ?... JAMAIS ! |
Si lors de notre dernière lettre nous nous indignions de la dégradation de nos rémunérations et de nos conditions de travail, aujourd’hui nous sommes plus inquiets.
Ce n’est pas tant le jeu de quilles ministériel qui nous tracasse que la révélation de la dette économique astronomique de la France. Une telle dette condamne t-elle définitivement nos services publics à la médiocrité, au strict minimum ? Rend-elle dorénavant toute amélioration impossible et superflue ? Nos revendications prioritaires portant sur la revalorisation de nos rémunérations (sans contreparties) et l’amélioration de nos conditions de travail (moyens, sécurité, mobilité, inclusion, pénibilité, fins de carrière…) restent elles toujours d’actualité ? Quelque soit la situation économique il y aura toujours des choix budgétaires à faire. A l’instar de la non suppression des 4000 postes et de la non application des 3 jours de carence clairement annoncées, le SNALC pèsera toujours dans les débats et sur ces choix. Il ne se résignera jamais à défendre nos salaires, nos conditions de travail, nos retraites et plus largement nos droits. Se résigner n’est pas l’ADN du SNALC, premier syndicat historique de l’Éducation nationale depuis 1905, syndicat représentatif, indépendant, apolitique, laïc, tenace et exigeant qui fête ses 120 ans cette année. C’est dire ! |
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GUIDE DES ENSEIGNANTS EPS |
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STOP À LA DÉSAGRÉGATION SALARIALE DES AGRÉGÉS
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En cette période de disette budgétaire, les ministres défilent, et la politique éducative demeure la même.
La suppression pour l’année 2024 par le gouvernement Barnier de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA), instaurée en 2008 et prorogée chaque année depuis, permet, avec l’exemple des professeurs agrégés, de mesurer la fuite en avant des pouvoirs publics depuis plus de 20 ans, entre appauvrissement de l’ensemble de la fonction publique et compensations en trompe-l’œil. Ainsi, pour les professeurs agrégés, on constate que la création d’un nouveau grade n’a pas permis de compenser les pertes dues au gel du point d’indice, y compris avec le versement de la GIPA. Et année après année, rapport après rapport, revalorisations « historiques » après dégels du point d’indice tout aussi « historiques », le constat est le même : les enseignants perçoivent en moyenne 1 000 € net de moins par mois que leurs collègues de catégorie A des autres fonctions publiques, et la carrière des agrégés a totalement décroché de celle des fonctions dont les grilles étaient autrefois similaires. Pour les PRAG aussi, malgré des conditions de travail un peu moins difficiles que leurs collègues du second degré, le constat du déclassement est tout aussi amer. Ministre après ministre de l’Éducation nationale, le SNALC alerte sur les conséquences désastreuses de la maltraitance des personnels, désormais structurelle dans ce ministère – dont on se demande comment il peut encore tenir debout, sinon grâce à leur dévouement. Si le déficit budgétaire de la France ne permet plus de faire fonctionner ses services publics, le SNALC rappelle cependant inlassablement aux politiques qui nous gouvernent que les comptes ne pourront se redresser sans une éducation de qualité, indissociable de la considération portée aux professionnels qui en sont chargés, y compris salariale. |
Anne MUGNIER,
responsable du SNALC chargée des professeurs agrégés |
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LCA et groupes de besoins en collège
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Cette enquête s'adresse aux professeurs de lettres classiques et modernes en collège. Si vous n'êtes pas concerné, merci de ne pas tenir compte du message. |
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Bilan 2024-2025 et projection 2025-2026 |
Chères et chers collègues,
Comme nous le craignions, la réforme et la mise en œuvre de groupes de niveaux en français et maths en 6e et 5e mettent en danger l'existence des options FCA et LCA dans de nombreux établissements. Les remontées de terrain font même état de situations parfois complètement illégales. Le SNALC s'est déjà entretenu l'an dernier avec la DGESCO de ces problèmes, mais nous avons besoin d'un maximum d'éléments pour pouvoir agir, et ce dans un délai très bref. C'est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir compléter le sondage ci-dessous avant le 1er mars 2025. Consultez également notre Pack de survie ! Rappel : article 5 de l'arrêté du 15 mars 2024 Contact : lettresclassiques@snalc.fr |
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DE NOUVEAUX PROGRAMMES POUR UN MEILLEUR NIVEAU ? (ECOLE)
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DE NOUVEAUX PROGRAMMES
POUR UN MEILLEUR NIVEAU ? |
Après la révision des programmes des cycles 1 et 2 l’année dernière, c’est désormais au tour des programmes de français et de mathématiques du cycle 3 d’être actualisés en ce début d’année. Ces nouvelles versions ont été examinées lors de deux réunions multilatérales d’environ 1h30 chacune. Le SNALC a insisté pour que cette consultation ne se limite pas à ces premiers échanges et a demandé la tenue de nouvelles réunions avec les organisations syndicales afin d’approfondir l’examen des programmes, qui comportent plus de 50 pages pour le français et plus de 100 pages pour les mathématiques.
Globalement, ces programmes peuvent paraître structurés, accompagnés de nombreux exemples et définissent clairement des objectifs par niveau, et non par cycle, conformément à une demande du SNALC. Le SNALC a néanmoins émis des réserves. Certaines descriptions superflues et alambiquées abordent des concepts sociétaux éloignés de l’objectif principal qui est de proposer un outil clair et fonctionnel aux professeurs. À y regarder de plus près, les trop nombreux points de vigilance sont décourageants et ces programmes sont fouillis. Étant donné que les contenus en soi évoluent très peu, on peut s'interroger : en quoi une nouvelle version contribuera-t-elle à favoriser les apprentissages ? Et comment les professeurs vont-ils accueillir et s’approprier cette énième réécriture ? En effet, l’appropriation et la mise en application rigoureuse des programmes nécessitent plusieurs années. Or les professeurs ont à peine le temps de se familiariser avec la dernière mouture qu'une nouvelle version leur est déjà imposée. Déstabilisant et démotivant. Contre-productif… De plus, ces programmes sont, une fois encore, très lourds avec des exemples de réussites qui résonnent comme des objectifs à atteindre absolument. Pour le SNALC, ces exemples s’avéreront parfois inatteignables et provoqueront angoisse et sentiment d'échec pour bon nombre d’élèves et bon nombre de professeurs. Les inspecteurs généraux qui ont rédigé ces nouveaux programmes ont souligné l’objectif de cette révision : améliorer le niveau de nos élèves afin que la France ne figure plus en fin de classement des évaluations internationales. Pour y parvenir, les contenus ont donc été inspirés par ceux des pays de l’OCDE les plus performants. Cependant, tenter de nous faire croire que changer les contenus permettra de faire remonter la France dans les résultats des évaluations, c’est un peu comme essayer de faire croire à un élève qui arrive dernier au cross du collège que ses nouvelles baskets lui permettront de rattraper les meilleurs coureurs… Pour le SNALC, réécrire les programmes n’aura qu’un impact limité sur l’amélioration du niveau des élèves si l’on ne commence pas par traiter le problème central qui pèse sur l’école : les conditions de travail. De nombreux obstacles, parfois critiques, entravent le bon fonctionnement du système éducatif. Parmi eux, on trouve la surcharge de classes, les défis liés à l’inclusion scolaire, la formation initiale et continue des enseignants qui reste largement insuffisante, mais aussi un climat de démotivation généralisé, illustré de façon alarmante par le manque d’attractivité de la profession. Aussi, tant que ces enjeux essentiels ne seront pas sérieusement considérés dans une réflexion globale, toute tentative de modifier les contenus pédagogiques pour améliorer les résultats restera vaine. |
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UN MINISTÈRE BORNÉ (PERSONNELS DE L'ENSEIGNEMENT PRIVÉ SOUS CONTRAT)
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Contact |
UN MINISTÈRE BORNÉ |
5 ministres en un an ! C'est visiblement ça la priorité donnée à l'école. Rien ne bouge, on nous maltraite toujours et notre chère ministre, Borne again, cherche à cacher la faillite de son ministère en détournant l'attention sur les vacances scolaires. Avec moins de vacances, soyons certains que l'école ira mieux, les élèves seront plus savants et les concours déborderont de candidats ! L'indécence n'a pas de borne.
Sans tête, notre joyeux ministère accélère vers tous les murs possibles qu'il peut croiser, aidé qu'il est par des rectorats en roue libre qui s'amusent à ne plus payer les collègues Maîtres auxiliaires durant les vacances. Le SNALC lui propose, réfléchit, défend. Quand l'incompétence revendiquée est aux manettes du ministère, le SNALC vous offre sa constance et son sérieux. |
Nicolas GLIERE,
Responsable national SNALC enseignement privé |
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