CNEWS – 1re journée, 1re polémique pour Amélie Oudéa-Castéra


Amélie Oudéa-Castéra : “Brièvement, cette histoire, c’est celle de notre aînée, Vincent, qui a commencé comme sa maman à l’école publique, à l’école Littré. Puis la frustration de ses parents, mon mari et moi, est venue lorsque nous avons constaté des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. À un moment donné, nous en avons eu marre, tout comme des centaines de milliers de familles qui, à un moment donné, font un choix, voilà, d’aller chercher une solution différente. Et depuis, de manière continue, nous nous assurons que nos enfants sont non seulement bien formés avec exigence dans la maîtrise des savoirs fondamentaux, mais aussi heureux.”
France info – Thierry Cabannes
Je vais vous faire réagir, bien évidemment, mais on va ouvrir le débat avec Maxime Reppert, vice-président du SNALC. Bonjour, Maxime Reppert. Merci d’être avec nous dans “Midi News Weekend”. Nous voulions absolument vous avoir, d’abord, sur le premier déplacement, la rentrée des classes de votre nouvelle ministre, et ensuite, sur cette polémique. La rentrée des classes, qu’en avez-vous pensé ? Mégaphone, selfie… et la nouvelle ministre, ce n’est plus Gabriel Attal, le ministre! Nous sommes bien d’accord ?
SNALC – Maxime Reppert
Oui, effectivement, j’ai entendu une voix qui portait fort, mais au niveau du SNALC, ce que nous attendons surtout, ce sont des actes et des décisions qui portent. J’ai également vu ces images, entendu cette déclaration. Alors, je vous le dis tout de suite, le fait que notre nouvelle ministre mette ses enfants dans le privé relève du privé, c’est une décision personnelle. Je n’ai pas à commenter ce choix-là.
Par contre, dans les justifications avancées, simplement vous dire une chose : ces heures de cours non remplacées, évaluées à 15 millions d’heures par an, ne relèvent pas de la responsabilité des enseignants absents pour des raisons de santé. Je rappelle que les personnels de l’Éducation nationale sont moins absents pour raisons de santé que les autres salariés, qu’ils soient du privé ou les autres fonctionnaires dans le public.
Cela est simplement lié à une politique éducative destructrice menée depuis des années. Depuis 2017, on assiste régulièrement à des suppressions de postes inacceptables chaque année. Cela avait déjà été initié avant cette date. Elle fait en réalité le constat d’une politique éducative destructrice. J’ai envie de vous dire que cette déclaration oblige à des résultats, car maintenant, il n’est plus question de s’occuper simplement de ses enfants, mais aussi des enfants des autres.(…)

France info – Thierry Cabannes
Maxime, on vous a vu dans ce reportage. On est dans le concret maintenant, pas dans la cour de récréation avec le mégaphone et les selfies. Là, on a besoin de réponses. Et vous en attendez, n’est-ce pas ?
SNALC – Maxime Reppert
Naturellement, oui, nous attendons beaucoup parce qu’on se rend compte que le métier devient de plus en plus à risque. Beaucoup de collègues vont au travail avec la peur au ventre, et aucun territoire, aucun établissement n’est épargné par cette flambée de violence en milieu scolaire. Donc, à un moment donné, effectivement, la communication c’est bien, l’action c’est mieux. Nous attendons des actes forts, parmi lesquels notamment le rétablissement de l’autorité de l’enseignant, associé à de meilleures conditions de travail.
Il y a aussi cet enjeu de l’image du métier d’enseignant. Actuellement, les jeunes savent que le métier de prof n’est pas facile, qu’il n’est pas assez payé, et qu’il n’est pas reconnu économiquement et socialement. On le constate clairement lors des réunions parents-professeurs. Moi, j’entends régulièrement des parents dire, “Ah bah non, tu ne feras pas prof, tu feras mieux que ça”. Donc là, on est sur un problème de fond. On parle du quotidien, il faut améliorer le climat scolaire, le climat de travail.
Le SNALC propose des solutions pour améliorer à la fois le climat scolaire et le niveau des élèves, notamment au collège avec notre projet du collège modulaire, dont d’ailleurs le ministre s’est inspiré avec la volonté de créer des groupes de niveau. (…)

France info – Thierry Cabannes
Maxime, est-ce que cet immense ministère, ce ministère XXL, vous inquiète justement ?
SNALC – Maxime Reppert
Non, très clairement non, parce que ça ne veut rien dire. Des regroupements de ministères, on en a déjà eu par le passé, que cela concerne l’Éducation nationale ou d’autres portefeuilles. Donc non, ça ne nous inquiète pas, car le ton a été donné, c’est celui de la continuité par rapport à ce qu’a entrepris son prédécesseur, Gabriel Attal. Et puis, je rappelle aussi qu’un ministre ne dirige pas seul un ministère. Il y a toute une équipe derrière. Donc, l’étiquette de nomination ne m’inquiète pas plus que ça. C’est surtout les décisions qui seront prises.
Il y a de gros problèmes de fond, y compris par rapport à ce qui s’est passé à Mantes-la-Jolie, concernant le climat scolaire. Et je pense que cette dégradation est liée à un certain nombre de décisions qui ont été prises, à un certain laisser-aller, un laxisme qui fait que l’autorité de l’enseignant est battue en brèche, à tel point que des élèves, comme des parents, contestent les professionnels que nous sommes à travers leur pédagogie. Ça, c’est quelque chose d’inacceptable.
Les élèves et les parents sont devenus des consommateurs de l’école. On a intégré les parents dans l’équipe éducative, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, mais derrière, il faut qu’il y ait aussi une forme de responsabilisation. Il faut responsabiliser les élèves lorsqu’ils commettent des fautes, lorsqu’ils commettent des délits, lorsqu’ils commettent des crimes, et il faut en faire de même avec les parents et avec les familles. On ne peut pas tout faire reposer sur les épaules des professeurs, parce que je rappelle que nous ne sommes pas là pour élever les enfants des autres. La première cellule d’apprentissage d’un enfant, c’est la famille, ce n’est pas l’école.
CPGE : compte rendu de l’audience avec la DGESIP
Le cadrage est bien national, et non rectoral !
THÈME
Suite à la demande d’audience portée par l’intersyndicale CPGE, des représentants dont le président national du SNALC ont été reçus par la DGESIP (Anne-Sophie Barthez et ses collaborateurs) au sujet des fermetures de classes que nous dénonçons.
L’ESSENTIEL
Notre président a rappelé les arguments et revendications du SNALC et de l’intersyndicale, et le caractère inacceptable des fermetures annoncées, notamment à Paris.
La DGESIP a souscrit au « manque de lisibilité du process ». Il y a un pilotage national ; il y a un cadrage national, et il faut qu’il soit gage de cohérence.
La DGESIP a rappelé le rôle des acteurs nationaux impliqués dans le processus : DGESCO, DGESIP, rectorat, IG, directions des cabinets et ministres.
La DGESIP fonctionne sur une campagne annuelle pour la carte nationale des CPGE, pilotée par l’administration centrale et les ministères. Une circulaire est adressée chaque année aux recteurs, crantée sur ParcourSup, avec le calendrier et les modalités. Ceux qui souhaitent des évolutions doivent remonter leurs projets dans le cadre imparti à la DGESIP.
Il peut y avoir des petits retards dans les remontées faites par les recteurs, instruites « un peu en urgence ». Une fois les demandes reçues (normalement) fin septembre, la DGESIP les expertise, soumet le projet (mi-octobre / fin octobre) avec l’IG (personnels), la DGESCO (public) et la DAF (privé). On se met d’accord sur les réponses qui seront faites aux recteurs. Une note est alors rédigée au cabinet du MESRI pour valider ou non chaque proposition (novembre). Le retour des cabinets se fait mi/fin novembre pour que la campagne de recrutement puisse en tenir compte. C’est alors transmis à ParcourSup pour mise à jour des formations proposées.
Les critères de décision sont multiples. Pour les fermetures, le nombre maximum est de 48. Une proposition est étudiée lorsque l’effectif d’une classe de 1re année de CPGE est tombé à moins de 15 élèves. La décision de fermeture prend en compte l’évolution des effectifs sur plusieurs années (pas de fermeture brutale par rapport à une anomalie sur une année).
Sur l’évolution de la carte 2024, des décisions ont été prises : les demandes remontées par les recteurs ont été suivies, sauf dans l’académie de Rennes pour la BCPST au lycée Chateaubriand. Cette BCPST est sur ParcourSup. La MP2I annoncée n’ouvre pas (statu quo).
Les projets de l’académie de Paris sont actuellement en suspens. Sur les classes transformées, le projet a été fourni par le rectorat en cours de procédure. Il a été travaillé (à la connaissance de la DGESIP) avec l’IG. Il aurait été discuté avec le cabinet du MEN et du MESRI [Note du SNALC : le cabinet du ministre de l’Éducation nationale, que nous avions rencontré, ne semblait absolument pas au courant]. Il est traité à l’heure actuelle avec le rectorat de Paris et les deux cabinets. Aucune décision n’a été prise au niveau des cabinets, donc le projet du rectorat de Paris n’apparaît pas pour le moment.
L’ATS bio est un cas spécifique : sur les 10 ATS du ministère de l’agriculture, suppression pour transformation en prépa intégrées. Pour les deux qui relèvent du MEN/MESRI, la question de leur devenir se pose. Il y a maintien encore un an sur celle de Versailles. Sur celle de Paris, le rectorat a fait une proposition de fermeture dès la rentrée 2024. C’était en discussion. La DGESIP n’a pas eu de retour de la part des cabinets. Il n’y a pas d’obligation de fermeture.
L’AVIS DU SNALC
Pour le SNALC, cet échange fait toute la clarté sur la communication du rectorat de Paris, qui est en complet décalage avec la norme et les textes. On ne peut parler de « places vacantes » comme l’a fait le recteur, et la DGESIP a été très claire sur le fait que 48 élèves est un maximum et non la norme.
Le SNALC appelle plus que jamais à la grève et à la mobilisation le 15 janvier, car les décisions à Paris n’ont pas été prises, et qu’il faut peser (voir communiqué ci-dessous).
Si le projet du recteur de Paris venait à être validé, cela reviendrait à avaliser que le cadre national est bidon, et qu’une CPGE qui fonctionne peut être fermée sans prévenir par un recteur, de façon très arbitraire.
L’enjeu est donc bien national, et le SNALC continuera son travail auprès des futurs ministres et cabinets. Nous avons alerté le directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) ce 10 janvier, qui assure la continuité en l’absence d’un ministre nommé.
Communiqué de l’intersyndicale CPGE

FERMETURES DE CPGE : RIEN N’EST JOUÉ
LE 15/01, C’EST LE MOMENT DE SE MOBILISER !
Des représentants de l’intersyndicale SNES-FSU, SNFOLC, SNALC et CGT Educ’action 75 ont été reçus ce matin par la directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP).
Nos interlocuteurs ont rappelé que les CPGE obéissent à un cadrage national très strict, et que les décisions se prennent au niveau des cabinets ministériels, et non des rectorats. Le projet de fermeture de la classe BCPST du lycée Chateaubriand de Rennes a ainsi été rejeté.
La DGESIP a également confirmé que le chiffre de 48 élèves par division est un maximum, et que la règle est de ne considérer une fermeture que pour des effectifs inférieurs à 15 élèves, en prenant en compte l’évolution sur plusieurs années. Le cadrage national est ainsi bien différent des calculs faits par le recteur de Paris pour justifier son projet, et confirme que les fermetures que ce dernier prévoit ne sont pas justifiées.
Enfin, dans le cas des CPGE parisiennes, la DGESIP nous a informés que la décision n’a, à l’heure actuelle, pas été prise. Le projet du recteur de Paris n’a pas été validé, et devra être soumis aux ministres (quand nous en aurons), qui sont les seuls décisionnaires.
Parce que nous pouvons influer sur la prise de décision cette année et pour les années à venir par notre mobilisation, parce que les réponses de la DGESIP sont un encouragement à poursuivre et amplifier l’action commune pour l’annulation des fermetures, l’intersyndicale SNES-FSU, SNFOLC, SNALC et CGT Educ’action 75, en lien avec les associations de la Conférence des Classes Préparatoires, appelle plus que jamais l’ensemble des personnels à la grève et à une manifestation nationale, lundi 15 janvier, à Paris, pour exiger :
- le retrait de projets de fermetures de classes préparatoires aux grandes écoles à l’origine du mouvement ;
- le respect du pilotage national de la carte des CPGE par les deux ministères ;
- le respect dans chaque rectorat du cadrage national — 48 étudiants par classe est un maximum et non un minimum ;
- l’ouverture avec des moyens nouveaux de CPGE à destination de bacheliers professionnels ;
- la défense par les ministères des CPGE et de son maillage territorial passant, notamment, par l’ouverture d’internats ouverts y compris le week-end.
Lundi 15 janvier 2024 : les CPGE en grève
Manifestation nationale en direction du ministère,
RDV à 13H00, place de la Sorbonne – Départ à 14h00
Lettre d'information SNALC - 8 janvier 2024 Enseignement privé
Lettre d’information SNALC – 8 janvier 2024
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Des paroles aux actes ? |
Le SNALC privé vous souhaite une belle et heureuse année 2024 ! Puisse-t-elle mieux commencer que la précédente ne s’est finie. Celle-ci s’est terminée par l’assassinat odieux de notre collègue Dominique Bernard, et par une inquiétante montée de l’antisémitisme que nous dénonçons sans aucune ambiguïté, sans aucun « oui, mais… ».
Si les mesures de Gabriel Attal semblent aller dans un sens qui convient au SNALC, nous attendons de les voir traduites en actes. Ces mesures demandent des moyens en lieu et place des moyens constants, coutumiers de notre ministère, connu pour son avarice (sauf pour les cabinets de conseil). Acter la baisse de niveau en s’appuyant sur des faits – n’en déplaise aux pédagos – c’est bien. Proposer de faire confiance aux équipes dont c’est le métier, et non aux parents en ce qui concerne le redoublement au cas par cas, très bien. Conditionner le passage en seconde à l’obtention du brevet, nous ne pouvons qu’être d’accord tant cela redonnerait du lustre à ce diplôme. Remonter le niveau du brevet et du bac en réduisant la part de contrôle continu noté différemment dans chaque établissement et en interdisant la surnotation forcée exigée par les inspecteurs académiques, encore bravo ! Tout cela demande des professeurs en plus. Comment les trouver si l’on continue a aussi mal nous payer et à nous maltraiter ? Qui a envie de travailler plus pour gagner moins ? Les « expérimentations » mises en place par certains chefs de l’enseignement privé mettent en œuvre cet adage sous le regard attendri de nos inspecteurs. Remonter le niveau mais fermer les seules classes d’excellence que sont les CPGE au profit d’écoles de commerce ou d’ingénieurs, au niveau contestable à 10 000 euros l’année : est-ce sérieux et cohérent ? Le SNALC privé propose des réponses à ces questions ainsi que des aides sur le CSE et la retraite progressive dans ce nouveau numéro de sa lettre électronique. Bonne année à tous et bon courage pour cette reprise ! |
Nicolas GLIERE
Responsable national SNALC enseignement privé |
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Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé.
Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive. Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories ! Consulter les tarifs et réductions CHOISISSEZ LIBREMENT VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ |
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crédits : sur las articles en lien |
Fermetures de CPGE : en grève le 15 janvier

Communiqué de l’intersyndicale CPGE

FERMETURES DE CPGE : EN 2024, COMME EN 2023, C’EST TOUJOURS NON !
LE MINISTRE DOIT PRENDRE SES RESPONSABILITÉS ET LES ANNULER.
LUNDI 15 JANVIER : LES CPGE EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION NATIONALE À PARIS
Les 6 et 13 décembre 2023, des centaines de professeurs et d’étudiants, se sont mobilisés contre les fermetures de classes préparatoires programmées par le recteur dans plusieurs lycées parisiens. En soutien à ces mobilisations, et sachant que des fermetures sont prévues dans d’autres académies, les organisations syndicales SNES-FSU, SNFOLC, SNALC et CGT Educ’action 75 ont sollicité une audience ministérielle pour obtenir le retrait des projets de fermetures de CPGE.
Elles ont été reçues le 14 décembre par la conseillère sociale du ministre Gabriel Attal et par le recteur de l’académie de Paris. Mais la situation est restée bloquée le ministère préférant se décharger de ses responsabilités sur les rectorats en ce qui concerne la carte des CPGE et les projets de fermeture à Paris ou dans d’autres académie.
Refusant cet abandon du pilotage ministériel de la carte des CPGE ainsi que les fermetures de classes préparatoires alors même que le MEN annonçait des mesures censées défendre « l’exigence des savoirs », l’intersyndicale s’est adressée au Ministère de l’Enseignement Supérieur également concerné par le sort des CPGE, a organisé une conférence de presse conjointe avec les associations de professeurs de classe préparatoires le 20 décembre, et a appelé les collègues à poursuivre et amplifier la mobilisation le jeudi 21 décembre par tous les moyens à leur disposition (envoi de motions au ministre, rassemblement, manifestation, grève…). Une nouvelle manifestation a eu lieu à Paris, en direction du ministère.
Dans un communiqué en date du 23 décembre, les associations de professeurs de classes préparatoires dénoncent « une remise en cause du modèle des CPGE scientifiques, commerciales et littéraires, elles qui fournissent pourtant à la nation, chaque année, près de 40 000 futurs cadres dans de multiples secteurs d’activité. ».
Le ministre doit prendre ses responsabilités et annuler ces fermetures inacceptables alors que les CPGE ont vocation à contribuer, par leur ouverture sociale croissante, à la démocratisation de l’enseignement supérieur en France. Pour l’intersyndicale SNES-FSU, SNFOLC, SNALC et CGT Educ’action 75, en lien avec les associations de la Conférence des Classes Préparatoires, en 2023 comme en 2024, les revendications demeurent. L’intersyndicale et les associations décident par conséquent d’appeler l’ensemble des personnels à la grève et à une manifestation nationale, lundi 15 janvier, à Paris, pour exiger :
- le retrait de projets de fermetures de classes préparatoires aux grandes écoles à l’origine du mouvement ;
- un retour au pilotage national de la carte des CPGE via les deux ministères ;
- la reconnaissance de 48 étudiants par classe comme un maximum et non un minimum ;
- l’ouverture avec des moyens nouveaux de CPGE à destination de bacheliers professionnels ;
- la défense par les ministères des CPGE et de son maillage territorial passant, notamment, par l’ouverture d’internats ouverts y compris le week-end.
Lundi 15 janvier 2024 : les CPGE en grève
Manifestation nationale en direction du ministère,
RDV à 13H00, place de la Sorbonne – Départ à 14h00
Accès au corps des professeurs agrégés par liste d’aptitude

ACCÈS AU CORPS DES PROFESSEURS AGRÉGÉS PAR VOIE DE LISTE D’APTITUDE 2024
Certifiés (dont documentalistes) PLP, Professeurs d’EPS
Comment concevoir un nouveau projet professionnel ?
Comment concevoir un nouveau projet professionnel en le fondant sur la richesse de son parcours ?
Les élus du SNALC, forts de leur longue expérience, continuent de mettre à votre disposition leurs conseils et leur aide.
La période de candidature à l’accès à l’agrégation par voie de liste d’aptitude se déroule jusqu’au 25 janvier inclus. N’hésitez pas à contacter la section du SNALC de votre académie.
Les dispositions prévues par les lignes directrices de gestion ministérielles du 27 novembre 2023 parues au B.O.E.N spécial n°3 du 7 décembre 2023, relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels des personnels, précisent, à propos de la promotion à l’agrégation par voie de liste d’aptitude, que les agrégés exercent principalement dans les classes de lycée, les classes préparatoires aux grandes écoles et les établissements d’enseignement supérieur.
Cette promotion d’après ces lignes directrices concerne « les professeurs motivés pour poursuivre l’enrichissement de leur parcours professionnel au bénéfice des élèves, y compris en envisageant d’exercer de nouvelles fonctions ou de recevoir une nouvelle affectation dans un autre type de poste ou d’établissement. L’accent est mis, en particulier, sur la motivation du candidat à enrichir son parcours et à concevoir un nouveau projet professionnel qui corresponde aux missions exercées par les agrégés.
C’est pour apporter des conseils aux professeurs qui souhaitent atteindre cet objectif et les aider à mieux mettre en valeur leurs atouts, en vue de cette promotion, que le SNALC diffuse cette lettre d’information. Nous leur en souhaitons le meilleur usage.
Conditions d’accès
L’accès au corps des professeurs agrégés par voie de liste d’aptitude est conditionné par un acte de candidature, lequel peut se faire dans toutes les disciplines d’agrégation, y compris dans celles pour lesquelles aucun concours de recrutement n’a été organisé au cours des années précédentes.
Les nominations prennent effet au 1er septembre 2024.
Peuvent se porter candidats les agents qui remplissent les conditions suivantes :
- Etre professeur certifié, professeur de lycée professionnel ou professeur d’éducation physique et sportive. Les PLP doivent être proposés dans la discipline dans laquelle ils justifient du diplôme le plus élevé, sauf avis circonstancié des corps d’inspection. Il en est de même pour tous les professeurs certifiés relevant d’une discipline pour laquelle il n’y a pas d’agrégation.
- être âgé de quarante ans au moins au 1er octobre 2024
- justifier à cette même date de dix années de services effectifs d’enseignement, dont cinq dans son corps. Les services accomplis en qualité de directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques ou de chef de travaux sont assimilés à des services d’enseignement. Les services effectués à temps partiel sont comptabilisés comme des services à temps plein.
Sont pris en compte à partir du moment où ce sont des services d’enseignement :
- l’année ou les années de stage accomplies en situation (en présence d’élèves) ;
- les services effectués dans un établissement public d’enseignement relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, dans un autre établissement public d’enseignement, dans un établissement privé d’enseignement sous contrat d’association, ainsi que les services effectifs d’enseignement accomplis en qualité de :
- personnels civils de coopération culturelle, scientifique et technique ou d’experts techniques internationaux en fonction auprès d’États étrangers ou de l’organisme auprès duquel ils sont placés, qui remplissent les conditions fixées au deuxième alinéa de l’article L. 360-3 du Code général de la fonction publique ;
- personnels civils des établissements et organismes de diffusion culturelle ou d’enseignement situés à l’étranger considérés comme des services déconcentrés du ministère chargé des affaires étrangères, gérés dans les conditions fixées par l’ordonnance n° 62-952 du 11 août 1962 ou jouissant de l’autonomie financière en application de l’article 66 de la loi de finances n° 73-1150 du 27 décembre 1973.
- les services de documentation effectués dans un CDI ;
- les services effectués en qualité de lecteur ou d’assistant à l’étranger. Ces services sont considérés comme effectués en qualité de titulaire si le candidat avait antérieurement la qualité de titulaire d’un corps enseignant relevant du ministère chargé de l’éducation nationale ;
- les services effectués au titre de la formation continue ;
- les services accomplis dans un État membre de l’Union européenne ou État partie à l’accord sur l’espace économique européen autre que la France, ou à l’étranger, pris en compte lors du classement.
Sont en particulier exclus du décompte des services effectifs d’enseignement :
- la durée du service national ;
- le temps passé en qualité d’élève d’un IPES ou de tout établissement de formation, sauf si le candidat avait antérieurement la qualité de titulaire d’un corps enseignant relevant du ministère chargé de l’éducation nationale ;
- les services accomplis en qualité de CE-CPE, de surveillant général ;
- les services de maître d’internat, de surveillant d’externat ;
- les services d’assistant d’éducation ;
- les services accomplis en qualité de professeur adjoint d’éducation physique et sportive stagiaire issu du concours.
Conseils pour rédiger votre lettre de motivation
La lettre de motivation est un élément essentiel du dossier de candidature. Elle est lue très attentivement tant par les inspecteurs d’académie et généraux que par les bureaux des rectorats et de la Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) du Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports. En effet, elle joue un rôle très important pour sélectionner et, le cas échéant, départager les candidats.
Quels sont les écueils à éviter, les principes et la méthode à suivre pour la rédiger ?
Les écueils à éviter
- Les maladresses à bannir absolument : l’évocation des échecs successifs au concours, le constat que vous êtes dans l’impossibilité de le préparer en raison de vos obligations professionnelles ou familiales, l’espoir, en cas d’intégration, d’un service moins fatigant, car ramené de 18 à 15 heures. Vous ne demandez tout de même pas un temps partiel !
- Le discours ronflant : l’exaltation lyrique de l’école républicaine, le souvenir ému des premiers maîtres, de la naissance de votre vocation, de vos premiers pas dans le métier, les appréciations dithyrambiques de vos supérieurs hiérarchiques. Soyez précis quant à vos engagements en restant modeste. Vous pouvez parler de votre vocation bien sûr, mais avec mesure.
- La reprise du C V sous la forme d’une narration conclue artificiellement par une formule du type « Pour ces raisons, je sollicite mon accès au corps des agrégés par liste d’aptitude ». L’agrégation n’est pas un bâton de maréchal obtenu en fin de carrière.
- L’énumération de vos activités pédagogiques et péri-pédagogiques, l’une après l’autre, sans enchaînement logique. Ce genre de catalogue crée chez le lecteur une impression fâcheuse de confusion, de papillonnage.
Une lettre de motivation est une démonstration
Vous devez montrer
- que la plus-value professionnelle que vous avez retirée de vos expériences et de vos formations vous a permis d’acquérir un niveau de qualification équivalant à celui d’un agrégé. Ce sont en effet toutes ces qualités (connaissances, expériences, méthodes, expertises) que vous allez apporter au corps des agrégés et qui vont vous permettre de l’intégrer.
- que vous avez une idée claire du projet que l’obtention de l’agrégation vous permettra de réaliser.
Si vous sollicitez l’agrégation, c’est pour des fonctions ou des missions précises, pour lesquelles les qualifications de l’agrégation jouent un rôle essentiel. Il vous faut donc en dernière partie de la lettre de motivation définir clairement ce projet. N’évoquez pas de projets pour lesquels l’agrégation n’est pas indispensable.
Comment construire votre lettre de motivation ?
Votre carrière vous en fournit la matière. Mais il faut parvenir à en extraire les éléments que vous mettrez en valeur et qui seront vos atouts. Pour mener votre recherche efficacement, nous vous suggérons de procéder avec méthode, en suivant plusieurs axes.
- L’axe pédagogique :
- exercice dans des classes dont le niveau s’élève progressivement : classes finales des collèges ou terminales des lycées, BTS, voire classes préparatoires aux grandes écoles ;
- responsabilité de projets pédagogiques. Il s’agit de projets disciplinaires ou interdisciplinaires contribuant à élever le niveau de connaissances et de formation des élèves. Si vous faites état, par exemple, de l’organisation de voyages ou d’échanges scolaires, montrez comment ils ont contribué à approfondir et à étoffer, chez vos élèves ou vos étudiants, leur connaissance de la langue, de la vie quotidienne, de la culture, de l’histoire du pays partenaire ;
- formations suivies pour augmenter votre niveau de compétence, pour le bénéfice des élèves ;
- enseignement en Education prioritaire. Il ne faut pas vous contenter de l’évoquer. Montrez ce que vous en retirez, par exemple, sur le plan de vos méthodes pédagogiques, de votre travail en équipe. Indiquez les résultats obtenus.
- L’axe scientifique:
- Travaux de recherche, articles, publications, thèse. Montrez que vous réinvestissez tout ce savoir acquis dans vos cours. Cela est valable autant pour les professeurs du supérieur que pour ceux du secondaire ;
- L’admissibilité à l’agrégation. A mentionner car elle valide un effort d’étude et d’approfondissement des connaissances.
- Le rayonnement
- rayonnement dans l’établissement (travail en équipe, aide à l’orientation des élèves). Si vous participez aux instances de l’établissement, indiquez les réalisations auxquelles vous avez contribué : installation et renouvellement d’équipements pédagogiques, maintien ou création d’options ou de spécialités. Dans le cas des professeurs du supérieur est prise en compte l’importance des niveaux d’enseignement et des charges administratives, comme, par exemple, le degré d’expertise requis par les cours dont ils sont en charge, la création de nouveaux diplômes, de nouvelles formations, la gestion de départements d’enseignement et de recherche ;
- rayonnement au service de la discipline: responsabilités pédagogiques et disciplinaires, tutorat de stagiaires, missions de formateur en INSPE, publications disciplinaires, sur le site de l’établissement, de l’académie, participation à l’édition d’ouvrages scolaires ;
- rayonnement au service de l’institution : missions d’appui à l’inspection, réalisation de sujets d’examens et concours, jury de concours (académiques ou nationaux), missions académiques et nationales validées par l’inspection régionale ou générale.
Une fois les éléments rassemblés, il faut rédiger une lettre adressée à Monsieur Le Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports. Il n’y a pas de modèle ni de plan passe-partout. Les uns conservent l’ordre chronologique et montrent comment leur expérience professionnelle s’est complétée et enrichie au fil de leur carrière. D’autres choisissent un plan purement argumentatif. Quoi qu’il en soit, la présentation de votre projet professionnel doit venir s’enchaîner logiquement en dernière partie, car ce dernier est l’élément moteur de votre candidature et en montre la légitimité.
N’hésitez pas à contacter la section du SNALC de votre académie. Les commissaires paritaires académiques agrégés ont siégé en CAPA et ont l’expérience des lettres de motivation. Ils sauront vous aider.
Ce que vous avez à faire
- Candidatures et constitution de dossiers
À partir du 4 janvier 2024, uniquement via le portail de service i-Prof à l’adresse suivante :
https://www.education.gouv.fr/i-prof-l-assistant-carriere-12194
jusqu’au 25 janvier 2024 minuit, que vous soyez affecté dans le secondaire ou le supérieur.
- Personnels hors académie
gérés par le bureau B2-4 de la Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) du Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports.
Dossier à compléter et acte de candidature via le portail i-Prof, à partir du menu Vous êtes enseignant du second degré hors académie.
Faire parvenir au bureau B2-4 de la DGRH, le 1er février, la fiche d’avis, dûment renseignée et visée par le supérieur hiérarchique, téléchargeable sur Siap à l’adresse suivante : https://www.education.gouv.fr/personnels-enseignants-d-education-et-d-orientation-s-inscrire-pour-une-promotion-siap-11696 .
Cette fiche d’avis est également disponible auprès du bureau B2-4 de la DGRH.
- Personnels affectés à Wallis-et-Futuna
Dossier de candidature sous format papier à transmettre au vice-recteur avec la fiche revêtue de l’avis du chef d’établissement. Le vice-recteur de Wallis-et-Futuna formule un avis sur chacun des dossiers et les transmet au bureau B2-4.
- Vérifiez que vous remplissez les conditions pour être candidat
- Complétez et enrichissez votre curriculum vitae
en saisissant dans i-Prof (menu « Votre CV ») les différentes informations qui concernent ce dernier. Ces données alimenteront automatiquement le CV spécifique de candidature. En cas d’informations erronées, il vous appartient de les signaler à votre correspondant de gestion académique.
- Saisissez votre lettre de motivation ainsi que votre CV et n’oubliez pas de les valider.
- Consultez votre messagerie i-Prof
pour vérifier que vous avez bien reçu un accusé de réception dès la validation de votre candidature.
- Prévoir les conséquences sur votre carrière d’une éventuelle promotion dans le corps des agrégés, en vérifiant les conditions de reclassement qui s’appliquent à votre cas.
Ne pas hésiter à contacter les élus du SNALC de votre académie.
À l’issue de la période de candidature
À l’issue de la période de candidature, 2 phases s’ouvrent pour les intéressés :
1. RECEVABILITÉ DES CANDIDATURES
La recevabilité de chaque candidature est étudiée.
Les candidatures jugées non recevables sont signifiées aux intéressés.
L’irrecevabilité de la candidature étant assimilée à une décision défavorable, les personnels peuvent former un recours administratif en application de l’article L. 216-1 du Code général de la fonction publique.
Dans ce cadre, ils peuvent choisir un représentant désigné par l’organisation syndicale de leur choix pour les assister.
2. EXAMEN DES CANDIDATURES
Les candidatures jugées recevables sont examinées par le recteur en recueillant au préalable l’avis des corps d’inspection et du chef d’établissement (ou de l’autorité hiérarchique compétente) et par le ministre pour les personnels affectés hors académie.
Ces avis, formulés à partir des éléments du curriculum vitae et de la lettre de motivation du candidat, se déclinent en quatre degrés :
-
- très favorable,
- favorable,
- réservé,
- défavorable.
Les avis modifiés défavorablement d’une campagne à l’autre doivent être justifiés et expliqués aux intéressés.
Les avis des recteurs sont transmis au ministère au plus tard le 10 mars 2024.
La publication des promotions est prévue le 4 juillet 2024.
Nominations dans le corps des agrégés par liste d’aptitude
Au 01/09/2023, par discipline et académie
Fiche de suivi syndical
Complétez la fiche de suivi syndical ci-dessous
Elle sera transmise à vos représentants académiques du SNALC.
Pour retrouver les coordonnées de votre section académique du SNALC, cliquez sur snalc.fr/contact
Les nouvelles informations du bulletin académique de Nice 8/1
URGENT : Votre situation nécessite un poste adapté ou un aménagement de poste ? Ne tardez pas !
Dépôt des dossiers avant le 19 janvier 2024 pour les postes adaptés, dépôt des dossiers avant le 28 février 2024 pour les aménagements de postes
Les démarches sont un peu longues, n’attendez pas le dernier moment ! Le SNALC Nice est là pour vous accompagner.
https://snalcnice.fr/presentation/equipe-academique/
Vous devez d’abord constituer un dossier en ligne avec le navigateur Chrome à cette adresse :
https://enquetes.ac-nice.fr/index.php/284781
ATTENTION :pour la finalisation complète de votre demande, vous devez impérativement constituer le dossier médical et l’envoyer sous format papier. Pour ce faire, vous enverrez les documents listés ci-dessous, à l’adresse suivante :
rectorat de Nice Service Santé, 53 avenue Cap de croix, 06181 Nice cedex 2
– le formulaire de certificat médical, à télécharger en ligne et à envoyer sous pli confidentiel, à
l’attention du médecin de prévention,
– des certificats médicaux récents,
– le document scanné papier avec avis du supérieur hiérarchique et un courrier adressé au médecin de prévention pour compléter les certificats médicaux si besoin
Les dossiers sont suivis par le département ressources humaines de proximité :
téléphone : 04 93 53 70 59
Les détails sont dans cette circulaire : https://esterel.ac-nice.fr/intracom/index.php?pda_v3_pf=/_pda/2023/12/Circulaire_poste-adapte-et-amenagement-de-poste_EEO-Public-2024.2025.pdf
Formulaire de certificat médical :
Tutoriel pour monter votre dossier: https://esterel.ac-nice.fr/intracom/index.php?pda_v3_pf=/_pda/2023/12/Tutoriel-revu_2023_adaptation-du-poste-de-travail.pdf
Les possibilités en fonction de votre handicap :
- l’aménagement raisonnable du poste de travail;
- l’acquisition de matériel adapté;
- l’aide d’une assistance humaine;
- l’aménagement des horaires;
- les formations adaptées au handicap et spécifiques au handicap, temps partiel de droit…
- pour certains personnels, cela peut aussi prendre la forme de postes adaptés de courte ou longue durée
Ne baissez pas les bras devant les difficultés et n’hésitez pas à solliciter le SNALC, le syndicat toujours à votre écoute !
Virginie Carreaux
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1484

ÉDITO : ALLER MIEUX

J-Rémi Girard
Président du SNALC
Au nom du SNALC, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année 2024.
A-t-on des raisons d’espérer que cette année permette à notre système éducatif et à ses personnels de faire preuve de davantage d’optimisme ? En partie seulement.
D’un côté, plusieurs annonces tranchent avec la volonté habituelle qu’a notre ministère de saboter les efforts des collègues. Rappeler que nous sommes des professionnels en nous laissant la décision de redoublement ? Cela ne fera aucun mal au système, et ne pourra que faire du bien à notre autorité. [Lire la suite]
DOSSIER DU MOIS : BONNE ANNÉE, ET SURTOUT BONNE SANTÉ !
- Médecine de prévention : un cri dans le désert…
- RQTH : Respect Quand il y a un Trouble de santé invalidant ou un Handicap !
- Accidents ou maladies en lien avec le travail : l’essentiel à savoir
- Accident de service : l’épreuve d’une adhérente
- Burn-out : un long parcours
- Besoin de décompresser ? Essayez la sophrologie !
- Retour d’expérience

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.
QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1484 – école

ÉDITO : LOIN DU COMPTE

J-Rémi Girard
Président du SNALC
Au nom du SNALC, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année 2024.
A-t-on des raisons d’espérer que cette année permette à notre système éducatif et à ses personnels de faire preuve de davantage d’optimisme ? En partie seulement.
D’un côté, certaines annonces tranchent avec la volonté habituelle qu’a notre ministère de saboter les efforts des collègues. Par exemple, rappeler que nous sommes des professionnels en nous laissant la décision de redoublement ne fera aucun mal au système, et ne pourra que faire du bien à notre autorité. [Lire la suite]
ACTUALITÉS DU MOIS
- Une école qui a menti
- VAE, CPF, CFP, EAFC : quel dispositif choisir ?
- Devenir maître formateur ou conseiller pédagogique
- Enseigner dans le secondaire : quelles possibilités ?
- Devenir chef d’établissement ou IEN
- Passerelle : devenir gestionnaire ou attaché d’administration
- Devenir secrétaire administratif
CONDITIONS DE TRAVAIL
LES PERSONNELS
Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.