Lettre eps juin 2024
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LES AESH DEVIENDRAIENT DES ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS…
| Lettre d'information du SNALC - 27 mai 2024
AESH |
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| LES AESH DEVIENDRAIENT
DES ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS… |
| En cette fin d’année scolaire, l’abandon du regroupement des fonctions des AESH et des AED pour créer un métier d’accompagnant à la réussite éducative (ARE) et le retour d’un financement par l’Education nationale de l’accompagnement sur le temps méridien des élèves en situation de handicap (ESH) constituent deux bonnes décisions pour les AESH.
En effet, la fusion AED - AESH allait à l’encontre d’une professionnalisation des AED d’une part, des AESH d’autre part et d’une reconnaissance de leurs fonctions respectives. Quant à une prise en charge financière par l’État des AESH accompagnant des ESH pendant la pause déjeuner, elle devrait permettre à beaucoup d’AESH d’en finir avec le multi-employeur sur cette plage horaire, d’accroître leur quotité travaillée au sein de l’Éducation nationale et in fine leur rémunération, à partir de septembre prochain. Toutefois, il ne faudrait pas que ces deux mesures masquent ou fassent oublier les dispositifs qui sont progressivement en train de se mettre en place, et ce dès la rentrée scolaire de 2024, à titre expérimental dans quatre départements (Aisne, Côte-d’Or, Eure-et-Loir et Var), à savoir les pôles d’appui à la scolarité (PAS). Non seulement, les PAS pourraient remplacer les PIAL - le conditionnel est de rigueur puisque les PAS ne sont pas encore légalement généralisables sur tout le territoire même si un projet de loi devrait être déposé fin 2024 en ce sens afin de pouvoir créer 3000 PAS d’ici 2027 - mais traduisent surtout un changement de paradigme, c’est-à-dire le passage de la compensation à l’accessibilité. La compensation passe par l’accompagnement humain, reposant sur les AESH, tandis que l’accessibilité (au bâti, aux fournitures scolaires, au numérique, à la pédagogie… en les adaptant) repose sur une batterie de dispositifs (ULIS, dispositifs d’autorégulation ou DAR, livret de parcours inclusif ou LPI, matériel pédagogique adapté ou MPA…). Par ailleurs, les PAS sont censés définir, coordonner et assurer la mise en œuvre des réponses de premier niveau, qui au-delà de toutes les formes d’adaptation et de la possibilité de prescrire une aide humaine sans attendre une décision éventuelle de la CDAPH1, feraient entrer le médico-social dans les murs de l’école, réduisant de facto le nombre de notifications MDPH. Si nos responsables politiques nous vendent l’accessibilité comme premier facteur de réussite des élèves en situation de handicap, on comprend aisément la finalité de l’acte II de l’école inclusive : faire mieux, car incontestablement l’inclusion scolaire, notamment dans sa version « PIAL », est un échec pour tous (élèves et personnels), mais surtout à moindre coût pour l’Etat, avec moins de notifications, surtout individuelles, et moins d’AESH. Crise du recrutement oblige… Est-ce une des raisons pour lesquelles le gouvernement a annoncé, lors du comité interministériel du handicap (CIH)2 du 16 mai dernier, un "plan d’action métier pour les AESH", visant à construire des carrières professionnelles et à valoriser les acquis de l’expérience pour accéder au métier d’éducateur spécialisé au sein de l’institution ? Plan qui sera concerté par le ministère de l’Éducation nationale avant l’été, puis suivi d’une loi d’ici la fin de l’année 2024. Sans plus d’informations, le SNALC réserve son avis sur ce projet. Les prochaines réunions ministérielles consacrées aux AESH permettront peut-être d’en savoir plus... En attendant, sachez que le SNALC défend toujours une réelle avancée pour les AESH : un vrai métier sous statut de la fonction publique, dignement rémunéré, avec des perspectives de carrière mettant fin à des années de précarité, de manque de formation, d’absence de reconnaissance et de souffrance au travail ! 1. Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées |
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| Lire aussi le compte rendu de la première réunion consacrée au nouveau cadre de gestion des AESH. |
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Benoit Delaunay nommé recteur de la région académique PACA
Benoit Delaunay nommé recteur de la région académique PACA
Benoit Delaunay a été nommé recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’azur, recteur de l’académie d’Aix-Marseille, chancelier des universités en conseil des ministres le 31 mai 2024.
Benoit Delaunay a précédemment exercé les fonctions de recteur de l’académie de Clermont-Ferrand et de l’académie de Toulouse, en qualité également de chancelier des universités.
De 2020 à 2022, il a été chef du pôle Éducation, enseignement supérieur, recherche, jeunesse et sports à Matignon, conseiller du Premier ministre Jean Castex.
Agrégé des facultés de droit, docteur en droit public, diplômé de l’École HEC et diplômé de Sciences Po Paris, Benoit Delaunay a été professeur des universités à l’Université de Poitiers, à l’Université Paris Cité puis à l’Université Paris Panthéon-Assas.
Il a été nommé conseiller d’Etat en 2023.
Commandeur des Palmes académiques, chevalier de l’ordre national du Mérite, Benoit Delaunay est lauréat de l’Institut de France.
Mise à jour : mai 2024
Réforme du DUT : chronique d’un échec annoncé

Les enseignants de terrain avaient prédit les impasses du BUT notamment avec plusieurs tribunes publiées dans la presse mais ils n’ont guère été écoutés par une technocratie autoritaire. Selon Spinoza, l’idée vraie n’a pas de force intrinsèque. Elle n’a pas résisté au rouleau compresseur de la technocratie universitaire qui conçoit les enseignants comme des petits robots au service d’une gouvernance par les nombres.
Le bilan du BUT au terme de trois années d’application n’est guère reluisant.
Ce diplôme Bac+3 n’est pas toujours reconnu par des écoles d’ingénieurs et des IAE en raison de sa faible texture universitaire. Par exemple, les IAE acceptent d’accueillir les BUT 2 souhaitant effectuer une L3 chez eux avant un master, mais n’admettent les BUT 3 que de manière exceptionnelle et dérogatoire. Le conseil d’administration de l’ADIUT a considéré cette position comme incompréhensible et incohérente au lieu de battre sa coulpe en proposant une troisième année avec une coloration plus universitaire. Cet objectif devrait d’ailleurs concerner l’ensemble du BUT. Lorsque le programme du BUT TC mentionne l’étude de la législation applicable à « la gestion des chariots », l’universitaire ne sait plus s’il doit rire ou pleurer.
Egalement, le BUT est une usine à gaz qui décourage les enseignants de terrain. Malgré une regrettable baisse substantielle du volume horaire par année d’enseignement au regard du DUT, la réalisation des emplois du temps du BUT est d’une rare complexité avec des maquettes trop complexes et des durées de stage trop longues. Les TP sont souvent remplacés par des TD faute de place dans les emplois du temps alors qu’ils avaient été mis en exergue par les partisans du BUT.
On aboutit à l’absurde au sens de Camus et des enseignants des IUT choisissent de faire leurs heures supplémentaires dans d’autres UFR. Au surplus, les vocations de chefs de département ou de responsables pédagogiques se font rares face à l’usine à gaz du BUT. Par ailleurs, les collègues de BTS sont désormais moins enthousiastes pour être mutés à l’IUT.
Par ailleurs, le nom de Bachelor n’est pas pertinent car il est une source de confusion avec des formations privées. Une récente mission d’information sur l’enseignement supérieur regrette cette confusion. Encore une erreur qui aurait pu être évitée par les créateurs du BUT.
Les partisans de la réforme répondront que beaucoup d’étudiants s’inscrivent en BUT. Tant mieux mais ce diplôme bénéficie de la réputation du DUT qui avait trouvé un équilibre entre la logique universitaire et la logique professionnelle. Le BUT ressemble à un bac pro +3 et les miroirs déformants des stratégies de communication risquent à moyen et long terme de ne pas suffire.
Le BUT est fondé sur la logique du nihilisme déconstructionniste. Ses partisans au mépris de la rigueur scientifique, fondée notamment sur la validation empirique, considèrent que « tout se vaut » ; « tout est relatif ». Ainsi selon eux, les savoirs acquis en stages peuvent remplacer les savoirs acquis en cours ; la baisse du volume horaire est quasiment neutre ; les projets transversaux peuvent se substituer aux cours etc. Sur ce dernier point, rappelons qu’un bon musicien doit apprendre à lire une partition avant de jouer de la musique. En conséquence, les projets devraient commencer seulement en S2.
Ce nihilisme déconstructionniste a démontré sa nocivité lors des réformes passées du bac pro et du BTS. Einstein disait « la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».
Ces réformes passées ont engendré une baisse du niveau que chacun peut constater mais peu importe car précisément la motivation inavouée de la réforme est d’augmenter les taux de réussite en baissant le niveau et en faisant des économies.
La réforme du BUT est récente mais elle est déjà surannée car ses piliers sont aujourd’hui dénoncés : la baisse du niveau des étudiants et une logique technocratique qui étouffe les enseignants de terrain.
Les enseignants de terrain sont lassés de recevoir des leçons de pédagogie de la part des concepteurs de la réforme. Ces derniers font rarement un service à temps plein face aux étudiants. Les décharges d’enseignement devraient être limitées dans le temps (par exemple 10 ans) au cours d’une carrière d’enseignant afin d’éviter une déconnexion de la technocratie à l’égard du quotidien des enseignants de terrain.
Il n’y aura pas de sursaut des universités et des IUT sans une réforme de leur gouvernance.
La réforme du DUT a illustré l’insuffisante représentativité de l’ADIUT qui aujourd’hui est une association de droit privé. Le président de l’ADIUT, par la voie d’une élection au suffrage (très) indirect, est trop éloigné des enseignants de terrain.
Il faut reconnecter les enseignants de terrain à leurs représentants afin d’éviter qu’une minorité impose une réforme à la majorité comme ce fut le cas avec le BUT. Il aurait d’ailleurs été intéressant qu’un référendum auprès des enseignants de terrain soit réalisé lors de la réforme du BUT.
Il serait légitime qu’un arrêté du ministère revoie le statut et la gouvernance des IUT en imposant l’élection du directeur de l’ADIUT et celle de son exécutif par les personnels de l’IUT (personnel enseignant et personnel administratif) et les représentants des étudiants lors d’un scrutin de listes. Il faut donner une coloration plus démocratique à l’ADIUT.
Les IUT n’ont pas vocation à servir de tremplin pour obtenir des postes au sein des ministères, des rectorats ou ailleurs. L’économiste Galbraith a dénoncé depuis longtemps le risque d’une maximisation de leur propre intérêt par les membres de la technostructure.
Une nouvelle gouvernance offrira des lendemains qui chantent aux enseignants de terrain. Le BUT sera réformé dans une logique plus démocratique et moins technocratique.
Il deviendra alors possible de simplifier le BUT avec une démarche participative. Par exemple, les équipes pédagogiques devraient avoir une réelle autonomie pour déterminer en partie les programmes dans le cadre d’une nouvelle adaptation locale.
Aujourd’hui, les équipes pédagogiques n’ont pas la possibilité de supprimer une matière dans le cadre de l’adaptation locale pour augmenter le volume horaire des autres. Il y a pourtant des difficultés pour recruter certains profils alors que d’autres sont disponibles. Aujourd’hui, les matières sont trop souvent dotées de volumes horaires insuffisants (parfois 10 ou 15H).
Il faudrait aussi revoir la distinction entre les sous-commissions et les jurys des IUT. Les enseignants qui ont eu en cours les étudiants doivent être décisionnaires en dernier ressort. Le rôle d’un jury de l’IUT devrait être cantonné à un contrôle de légalité et non pas d’opportunité. Cela limiterait le risque de faire passer des étudiants pour embellir les statistiques.
Ces exemples ne sont pas exhaustifs car il y a tant à faire (redonner une coloration universitaire au BUT afin de le dissocier d’un bac pro+3, ne plus sacrifier les connaissances sur l’autel des compétences, revoir la durée des stages etc.).
En bref, il faut à l’avenir interdire des réformes cyniques dans leurs moyens (méthodes peu démocratiques) et leurs fins (dévalorisation des diplômes au détriment des classes populaires).
Formation initiale : compte rendu du SNALC du 29 mai 2024

Groupe de travail
Mercredi 29 mai 2024
Compte rendu du SNALC
THÈME
Le décret modifiant la place du concours et les deux années de formation initiale
L’ESSENTIEL
Le texte présenté définit les conditions d’entrée dans le métier pour les différents corps. Les conditions liées au diplôme ont changé, la licence remplaçant le Master.
Dans le premier degré, le fait de passer par la licence préparatoire au métier dispense de passer les épreuves d’admissibilité. Donc, entre l’admissibilité et l’admission les compteurs sont remis à zéro et l’admission se joue sur les deux épreuves orales.
Les lauréats du concours seront maintenus dans leur académie de concours pour les deux années de formation, dans la limite des places disponibles.
Les lauréats passant le concours uniquement avec une licence feront un Master Enseignement. Tous les autres seront stagiaires pendant un an, soit en devant passer un M2 soit en devant valider un DU.
En M1, la gratification de 900 €, étant donné son montant, ouvre droit à cotisations notamment à l’assurance maladie.
Cette gratification donnera bien lieu à un engagement à rester 4 ans dans l’Education nationale après le concours.
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
La fascinante propension du Ministère à partir de constats globalement partagés pour créer des monstres (entités de conformation anormale).
En effet, le texte présenté déroge à ceux de la fonction publique. Le SNALC demande que l’on s’y conforme et que l’obtention du concours signifie que l’on entre dans la carrière et dans la grille.
La gratification de 900€ est ridicule et la lier à une période de service obligatoire va totalement à l’encontre de l’objectif annoncé qui était de redonner de l’attractivité.
Le SNALC est opposé au coupe-file mis en place pour les titulaires de la licence préparatoire à l’enseignement. Le Ministère lui-même se rend compte que ce n’est pas tenable. Il prévoyait des tests. Désormais, la validation des deux premières années de licence dispense des écrits du concours… et pour éviter l’inégalité de traitement, il fait porter l’admission seulement sur l’oral. Cela n’a aucun sens.
Globalement, le texte n’est pas acceptable et n’a pas de sens en l’état. Il mentionne notamment des arrêtés dont on ne sait encore rien.
L’AVIS DU SNALC
Le SNALC, comme l’ensemble des organisations syndicales, semble-t-il, s’oppose à cette réforme. Nous demandons au Ministère de repousser cette réforme et de prendre le temps d’une vraie concertation.
Cadre de gestion des AESH : compte rendu du 23 mai 2024

Groupe de travail
Jeudi 23 mai 2024
Compte rendu du SNALC
Pour le Ministère :
Sylvie THIRARD, cheffe du service des personnels enseignants, adjointe au DGRH
Valérie SAIGNE, sous-directrice de la gestion prévisionnelle, de la formation et des affaires statutaires et réglementaires
Pour le SNALC :
Danielle ARNAUD, secrétaire nationale du SNALC chargée des personnels contractuels
Sylvie CAZAUX, secteur national AESH
THÈME
Nouvelle circulaire « Cadre de gestion » des AESH
Bien qu’initialement programmé le lundi 6 mai, le SNALC a apprécié que le groupe de travail ministériel consacré au cadre de gestion des personnels AESH se soit tenu ce jeudi 23 mai. Il était très attendu car la précédente circulaire « cadre de gestion » datait du 5 juin 2019.
Le ministère a adressé un document préparatoire en amont de cette première réunion. Si son contenu est riche, le SNALC n’en partage pas toute la teneur et a fait bien évidemment des propositions d’amendements au fil des discussions et des différents points traités.
Ce jour, les travaux ont porté sur les deux premières parties de la circulaire ainsi que sur le début de la troisième. D’autres réunions sont d’ores et déjà annoncées d’ici à la fin de cette année scolaire, l’objectif étant que ce nouveau cadre de gestion soit publié pour une application à la rentrée de septembre 2024.
L’ESSENTIEL
La nécessité de réviser le cadre de gestion se justifie par les modifications intervenues ces dernières années, notamment la rupture conventionnelle (janvier 2019), les nouvelles modalités de recrutement pour pourvoir les emplois permanents de la fonction publique (janvier 2020), l’accès aux indemnités REP et REP+ (janvier 2023), la possibilité d’être CDIsé après trois années de CDD (septembre 2023), l’entrée en application d’une nouvelle grille indiciaire et d’une indemnité de fonctions (rentrée 2023).
Enfin, le décret 2023-845 du 30 août 2023 porte l’obligation pour l’employeur d’informer les agents publics sur les conditions d’exercice de leurs fonctions.
Cette nouvelle circulaire est organisée en cinq grandes parties :
- Renforcer l’appartenance des AESH à la communauté éducative par un suivi adapté et une gestion coordonnée par les services académiques
- Procédure de recrutement
- Le cadre juridique du contrat
- Les conditions d’exercice des fonctions d’AESH, élément déterminant de leur pleine intégration dans la communauté éducative
- Le droit à la formation
La circulaire est complétée par des annexes :
- Un modèle de fiche de poste
- Un modèle de grille d’entretien
- Un modèle de CDD
- Un modèle de CDI
- La grille indiciaire des AESH
- Un modèle de compte rendu pour l’entretien professionnel des AESH
- Modèle de certificat de travail
LE SNALC A INSISTÉ SUR…
… la nécessité de produire un cadre de gestion nettement plus explicite, complet et ferme que le précédent afin d’améliorer les pratiques locales en termes de gestion administrative et financière des AESH dans l’objectif de mettre fin aux interprétations défavorables, voire fantaisistes, de certains employeurs.
Pour le SNALC, ce cadre de gestion devra être connu et respecté de tous, personnels comme services administratifs locaux. A cet effet, il faudrait également actualiser le guide national AESH réalisé par le service RH du ministère, ce dernier datant de septembre 2020. Le SNALC participerait bien évidemment, en tant qu’organisation syndicale représentative, à cette mise à jour.
Si les parties 1 et 3 n’ont fait l’objet que de reformulations pour que le texte de la circulaire précédente soit actualisé (par exemple : CDI après 3 ans de CDD) et plus précis, le point 2 est entièrement nouveau en raison du changement des modalités de recrutement imposées aux employeurs publics pour pourvoir des emplois dont ils ont besoin, depuis le 1er janvier 2020.
Par ailleurs, le SNALC souhaite que des points essentiels soient intégrés ou/et clarifiés dans ce nouveau cadre de gestion tels que les heures connexes, les journées de fractionnement, le délai de prévenance en cas de changement de lieu d’exercice ou/et d’emploi du temps, la mobilité, la protection sociale…
Enfin, les « APSH », c’est-à-dire les accompagnants des personnels en situation de handicap, doivent clairement et explicitement figurer dans cette nouvelle circulaire.
L’AVIS DU SNALC
Le SNALC regrette que la rédaction de cette nouvelle circulaire ne soit en fait qu’une mise à jour des dispositions législatives et réglementaires applicables à l’heure actuelle aux AESH.
En effet, cette circulaire ne permettra aucune avancée au niveau national en termes de revalorisation salariale, de formation, de conditions de travail et de reconnaissance par la création d’un statut de fonctionnaire de catégorie B.
Une circulaire n’a pas vocation à mettre un terme à la précarité des agents publics !
Enfin, cette circulaire sera amenée à évoluer après sa publication en raison des dernières mesures envisagées par le gouvernement, à savoir :
- les pôles d’appui à la scolarité (PAS) expérimentés dans quatre départements dès la rentrée 2024 ;
- le « plan d’action métier pour les AESH » annoncé à la suite du comité interministériel du handicap (CIH) ;
- la mise en œuvre de la subrogation pour tous les AESH à partir de janvier 2025 ;
- la prise en charge de l’accompagnement sur le temps méridien des ESH.
INFO-SNALC: Protection sociale complémentaire (accord du 8 avril 2024)

INFO-SNALC : des fiches pour comprendre
PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ ET PRÉVOYANCE
Que contient l’accord du 8 avril 2024 ?
Après les accords interministériels de janvier 2022 et octobre 2023, un accord concernant spécifiquement le MENJ, le MESR et le MSJOP a été signé le 8 avril 2024 par les organisations syndicales représentatives (dont le SNALC), sauf FO. Il est destiné à couvrir les frais de santé, en complément et en supplément des remboursements effectués par les régimes obligatoires de sécurité sociale, ainsi qu’à offrir la possibilité d’un renfort des garanties statutaires en prévoyance (incapacité, invalidité, décès).
CE QU’IL FAUT RETENIR
L’accord couvre la santé et la prévoyance.
Garanties santé avec adhésion obligatoire sur un socle de prestations (panier de soins) assorties d’options facultatives pour une protection santé améliorée.
Garanties en prévoyance avec adhésion facultative (incapacité, invalidité et décès), assorties de garanties additionnelles.
Des dispenses sont prévues (notamment bénéficiaires CSS, CDD avec couverture individuelle, actifs conjoints ayants droit d’un autre contrat collectif…).
Cotisations individuelles santé (socle) calculées sur la cotisation d’équilibre (actuellement évaluée à 60€) : 20% fixe + 30% coefficientés sur la rémunération brute.
Participation de l’État au financement pour les actifs : 50% de la cotisation d’équilibre pour le socle interministériel de garanties santé et 50% de la cotisation aux garanties santé optionnelles, dans la limite de 5 € + 7 € sur la cotisation des actifs pour le socle de garanties facultatif de prévoyance.
Mécanismes de solidarité : générationnelle (progressivité et plafonnement de la cotisation des retraités) ; familiale (cotisations enfants réduites et plafonnées à 2 enfants) ; indiciaire (part individuelle cotisation coefficientée)
Ayants droit : conjoint, PACSé, concubin, enfants et petits-enfants (y compris ceux du conjoint s’ils sont à charge) âgés de moins de 21 ans, ou demandeurs d’emploi ou apprentissage de moins de 25 ans, ou handicapés. Cotisation des conjoints plafonnée à 110 %, sans participation du ministère. Cotisation des enfants < 21 ans réduite à 50 %, gratuite au 3e enfant. 21-25 ans : comme actifs.
Retraités : affiliation facultative, délai d’1 an à/c entrée en vigueur ou date de la retraite ; mêmes garanties que pour les actifs. Augmentation progressive du montant avec l’âge jusqu’à 70 ans, plafonné à 175%.
Entrée en vigueur prévue pour le 1er janvier 2026 (fin de la participation des 15€).
Sommaire
1. LA PROTECTION : SANTÉ ET PRÉVOYANCE
L’accord concerne :
Couvre la maladie, la maternité, l’accident, la santé en général.
Adhésion obligatoire pour les actifs – sauf dispenses d’adhésion définies dans l’art. 3 du D.2022-633 (cf. 7. La dispense d’adhésion : pour qui ?)
Cette protection comprend un socle de prestations de base (« panier de soins »), et propose 2 paliers d’options complémentaires facultatives pour améliorer ce socle : 1er palier autour de 12 € et 2e palier autour de 25 €.
L’État employeur prend en charge la cotisation des agents actifs pour la partie obligatoire à hauteur de 50% de la cotisation d’équilibre (réévaluée chaque année, actuellement estimée à environ 30 à 40 €), et au titre de deux options, à hauteur de 50 % de leur coût total dans la limite de 5 € par mois.
L’annexe 2 énumère les garanties du socle et des options (cf. à la fin de cette fiche)
2. LES BÉNÉFICIAIRES DU RÉGIME EN SANTÉ
Quelles que soient les catégories de bénéficiaires, quels que soient leur âge, leur état de santé ou la date à laquelle débute leur adhésion, les garanties dont ils bénéficient sont identiques.
- Les actifs percevant une rémunération ou allocation : titulaires, stagiaires, contractuels (y compris de droit privé si pas déjà couverts par un contrat collectif), ouvriers, maîtres contractuels et agréés du privé sous contrat… NB : sont aussi « actifs » les agents placés en congé parental, dispo pour raison de santé (DRS), congé pour raison de santé, maternité ou charge parentale, congé de proche aidant, de présence parentale, de solidarité familiale, congé de formation professionnelle.
- Les retraités percevant une pension d’un régime de la FPE et ayant cessé définitivement toute activité (une reprise d’activité rémunérée ouvrant droit à pension annule définitivement l’adhésion sans possibilité de renouveler). NB : les retraités au moment de l’entrée en vigueur du contrat disposeront d’un délai d’1 an pour réclamer l’adhésion (qui ne sera pas refusée). Les adhérents futurs retraités disposeront d’un an après le départ en retraite pour décider de conserver le contrat collectif ou souscrire un nouveau contrat individuel.
- Les ayants droit d’un bénéficiaire : conjoint non séparé (y compris survivant), PACSé, concubin, enfant (y compris orphelin) ou petit-enfant du bénéficiaire ou de son conjoint ou PACSé ou concubin, s’il a moins de 21 ans ou s’il a moins de 25 ans et qu’il poursuit des études ou est en contrat d’apprentissage ou demandeur d’emploi, ou s’il est reconnu handicapé par la CDAPH. NB : La demande d’adhésion de l’ayant droit survivant ou orphelin doit être formulée dans le délai d’un 1 à compter du décès. Les ayants droit doivent souscrire le même contrat, avec les mêmes options, que le bénéficiaire dont ils dépendent (tarifs dégressifs pour les enfants).
3. LES BÉNÉFICIAIRES DU RÉGIME EN PRÉVOYANCE (COUVERTURE FACULTATIVE)
Seuls sont concernés les actifs, titulaires, stagiaires et contractuels, les maîtres contractuels et délégués et les documentalistes du privé sous contrat, les ouvriers. NB : pour les agents en disponibilité ou en congé parental non rémunérés, le contrat est suspendu jusqu’au jour de leur réintégration s’agissant de l’incapacité et de l’invalidité (les garanties décès restent en vigueur).
Pour info, les ayants droit et retraités peuvent souscrire 2 options additionnelles en prévoyance, à leur charge exclusive, couvrant notamment les frais d’obsèques et la perte d’autonomie.
4. EN CAS D’AFFECTATION À L’ÉTRANGER OU EN OUTRE-MER
- Outre-mer (hors Mayotte) et Polynésie française : les agents bénéficient de cet accord.
- Mayotte et St-Pierre-et-M. : adhésion exclusive au régime de sécurité sociale de droit local.
- Nouvelle Calédonie : depuis moins de 6 mois = les agents bénéficient de cet accord ; + de 6 mois = adhésion exclusive au régime de sécurité sociale de droit local.
- Wallis-et-Futuna : gratuité des soins.
- Étranger :
- Agents exerçant à l’étranger (hors contrats locaux) via AEFE, réseau de coopération et action culturelle et agents exerçant à l’étranger employés et rémunérés par un service, un établissement public ou une autorité du MENJSOP ou du HCERES : garanties socles en santé.
- Contrats locaux : bénéficient de l’accord s’ils adhèrent volontairement au régime général de sécurité sociale.
Détail des garanties en santé pour les bénéficiaires exerçant à l’étranger : cf. point n°13 – Annexe 3 ci-dessous
5. LE CALCUL DES COTISATIONS
- Pour les actifs
Les cotisations ne dépendent pas de l’âge, ni de la santé.
Elles comprennent trois parts :
-
- Part employeur forfaitaire: 50 % de la cotisation d’équilibre (estimée en 2024 à une moyenne de 60 €) ;
- Part individuelle forfaitaire s’élevant à 20 % de la cotisation d’équilibre ; ou 50% pour les actifs en situation de congé ou DRS (cf. 4. Les bénéficiaires du régime en santé)
- Part individuelle solidaire représentant pour les bénéficiaires actifs en moyenne 30 % de la cotisation d’équilibre ; calculée avec coefficient selon % de la rémunération dans la limite du plafond mensuel de la sécurité sociale.
- Pour les ayants droit
-
- Conjoints, PACSés, concubins des bénéficiaires actifs : maxi 110 % de la cotisation d’équilibre pour le socle ; cotisation égale aux actifs pour les options.
- Enfants et petits-enfants de moins de 21 ans à charge : 50% de la cotisation d’équilibre, plafonnée à deux enfants ; options : 1er enfant = ½ de la cotisation totale d’adhésion aux options du bénéficiaire actif pour le 1er enfant, 2e enfant = ¼ ; gratuites à partir du 3e
- Autres enfants: 100 % du montant de la cotisation d’équilibre pour le socle. Cotisation totale d’adhésion aux options des bénéficiaires actifs.
- Pour les retraités
La cotisation est plafonnée à 175 % de la cotisation d’équilibre et évolue en fonction de l’âge par tranches annuelles à/c de 25 ans, s’agissant des retraites pour invalidité, et jusqu’à 70 ans (contre 75 ans dans l’accord interministériel de janvier 2022).
La cotisation additionnelle au fonds d’aide aux retraités est fixée à 3 % pour les bénéficiaires actifs et 2 % pour les bénéficiaires retraités et ayants droit.
Concrètement, « combien je vais payer ? »
Difficile à dire à ce stade : on ne connaît pas la cotisation d’équilibre du jour de l’entrée en vigueur, à partir de laquelle seront calculées les différentes parts. Cette cotisation d’équilibre est actuellement évaluée à 60 €, ce qui élève la prise en charge à 50% de l’employeur à 30 €. Celle-ci évoluera tous les ans. Le SNALC, membre de la CPPS (Commission paritaire de pilotage et de suivi), sera associé aux discussions à ce sujet. Le reste à charge se divise en 20 % fixe et 30 % coefficienté selon votre rémunération. Pour faire simple, nous allons l’évaluer à 35 €. Ceci pour la partie santé. À cela, ajoutons la prévoyance (facultative), que l’État rembourse à hauteur de 7 €. Pour une prévoyance à 17 € environ, cela reviendrait à 10€. Nous arriverions à un total de 45 € pour une couverture de Santé + prévoyance, sans options additionnelles.
6. POURQUOI UNE ADHÉSION OBLIGATOIRE ?
L’État ne s’engageait à participer à hauteur de 50 % de la cotisation d’équilibre que sur la base d’un « contrat collectif à adhésion obligatoire ».
Les organisations syndicales ont à la quasi-unanimité (hors CFDT) réclamé le retrait de ce caractère obligatoire qui prive les adhérents de libre choix d’une part, et de toute forme de mise en concurrence et donc de perspective d’amélioration des prestations d’autre part. L’État a répondu que cette contrainte lui permettrait de négocier des contrats suffisamment et durablement avantageux pour que chacun y trouve son meilleur intérêt.
Modulons cette réponse : viser la satisfaction de « chacun » dans des ministères qui comptent plus de deux millions d’agents est totalement illusoire. Il y aura forcément des cas où des agents auront de bonnes raisons d’être insatisfaits de cet accord. Le SNALC, et les organisations syndicales en général, œuvrent pour que les avantages obtenus « collectivement » profitent avantageusement et largement au plus grand nombre – ce qui sera le cas avec l’application de cet accord. Il existe toutefois plusieurs cas de dispense (cf. 7. La dispense d’adhésion : pour qui ?) négociés notamment pour ceux pour qui sont déjà bien couverts par un autre accord collectif avantageux en tant qu’ayants droit.
L’accord du 8 avril 2024 propose un socle de garanties (cf. Annexe 2, ci-dessous) globalement supérieures à celles du contrat qui, actuellement à la MGEN, qu’on l’estime suffisant ou non, a été choisi par la quasi-totalité des adhérents (« Référence »), et qui lui-même proposait des garanties supérieures à celles que contenait le panier de soins choisi par le MEN lors de la convention de référencement de 2017, sur lequel était calculée sa (faible) part forfaitaire.
Pour comparaison, dans le privé, l’accord national interprofessionnel (ANI) qui a généralisé la PSC obligatoire en entreprise depuis 2016, impose un panier de prestations inférieur au niveau de remboursement du contrat collectif de nos ministères.
Notons cependant que la mutuelle citée (« Référence ») intègre dans son tarif (+ élevé) les garanties « prévoyance » qui permettent de limiter la perte de revenus après 90 jours d’arrêt maladie. Ce volet prévoyance du contrat collectif de l’EN a été inclus dans le volet prévoyance, facultatif, de l’accord.
La négociation d’un contrat collectif obligatoire santé aura permis d’obtenir :
- La prise en charge d’un minimum de 30 à 40 € environ (contre 15 € brut actuellement, 12 € net) ;
- Une couverture et des remboursements supérieurs à ceux du privé et aux contrats actuellement détenus par la plupart des adhérents des trois mutuelles référencées ;
- Le caractère solidaire
- familial : 50% puis gratuité à partir du 3e enfant ;
- générationnel : plafonnement à 175 % ; pas d’augmentation après 70 ans ;
- indiciaire : 30 % de la cotisation d’équilibre coefficientés sur la rémunération brute ;
- L’absence de questionnaire de santé ;
- Les cas de dispense d’adhésion, notamment en cas de meilleur accord en solidarité familiale.
7. LA DISPENSE D’ADHÉSION : POUR QUI ?
Pour les actifs, les cas de dispense figurent en article 3 de l’accord interministériel relatif à la protection sociale complémentaire. Ils concernent notamment les agents déjà couverts par un contrat collectif familial comme ayants droit (conjoint…). L’inverse sera également possible si le conjoint décide de devenir ayant droit de l’actif d’un contrat EN.
Art.3. Les bénéficiaires actifs adhèrent obligatoirement, i.e. souscrivent obligatoirement, aux contrats collectifs. Peuvent toutefois se dispenser de cette adhésion obligatoire, sur demande et en fournissant les justificatifs correspondants à leur employeur public de l’État :
-
- Les agents bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire prévue à l’article L. 861-3 du code de la sécurité sociale. La dispense ne peut jouer que jusqu’à la date à laquelle les agents cessent de bénéficier de cette couverture ;
- Les agents couverts par un contrat individuel pour la couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident à la date d’entrée en vigueur des premiers contrats collectifs conclus par leur employeur public de l’État ou de la prise de fonctions si elle est postérieure. La dispense ne peut jouer que jusqu’à la date d’échéance du contrat individuel dans la limite de douze mois ;
- Les agents bénéficiaires d’un contrat de travail à durée déterminée, s’ils bénéficient d’une couverture individuelle ;
- Les agents bénéficiaires, pour les mêmes risques, y compris en tant qu’ayants droit, de l’un des dispositifs suivants :
- a) Dispositifs de couverture collective à adhésion obligatoire mis en place selon l’une des modalités prévues par l’article L. 911-1 du code de la sécurité sociale ;
- b) Dispositif de couverture individuelle dit versement santé prévu au I de l’article L. 911-7-1 du code de la sécurité sociale ;
- c) Régime complémentaire d’assurance maladie des industries électriques et gazières (la CAMIEG);
- d) Dispositifs de couverture collective dans la fonction publique territoriale ou hospitalière.
Les agents dispensés d’adhésion peuvent à tout moment revenir sur leur décision et adhérer au contrat collectif. Dans ce cas, aucune majoration de cotisation ne peut leur être appliquée.
L’État s’engage à inscrire ces éléments dans le projet de décret pris en application de l’article 1er de l’ordonnance du 17 février 2021.
À noter : deux conjoints bénéficiaires actifs à titre individuel relevant du même régime (par exemple un adjoint administratif de l’EN marié à un professeur du Supérieur) pourront choisir qui des deux sera l’ayant droit de l’autre, comme cela existe déjà dans le privé pour les contrats dits “familiaux et solidaires”.
Pour les actifs ayants droit d’un autre contrat (conjoint), il conviendra de bien examiner les clauses du contrat du conjoint : certains contrats ne permettent de prendre en charge l’adhésion du conjoint que si ce dernier n’est pas soumis de son côté à un système d’adhésion obligatoire.
8. COMMENT SE FERA LA TRANSITION VERS LA PSC COLLECTIVE ?
La plupart des mutuelles prévoient qu’en cas d’adhésion à une mutuelle obligatoire, la résiliation du contrat sera effective au 1er du mois suivant la demande (c’est le cas à la MGEN). Nous vous conseillons cependant de consulter votre contrat afin de connaître les modalités de résiliation en cas d’adhésion à une mutuelle obligatoire et éviter de payer 2 complémentaires santé simultanément.
Contrairement à beaucoup de mutuelles, et vu qu’il s’agit d’un contrat collectif obligatoire et non d’un contrat individuel, aucun délai de carence n’est prévu : il n’y aura donc pas de période d’attente entre la souscription de la complémentaire santé et le remboursement des soins.
9. LE CHOIX DU PRESTATAIRE
Le prestataire n’est pas encore connu. Le contrat sera signé pour 4 ans et renouvelable dans la limite de 6 ans. C’est le prestataire qui fixera la cotisation d’équilibre (actuellement estimée à 60 €, pouvant évoluer d’ici la mise en place), sous le contrôle de la CPPS.
Actuellement, trois organismes ont déjà une convention de référencement dans l’EN pour la période de 2018 à 2025 : CNP Assurances, Intériale Mutuelle et MGEN. Pour ces mutuelles, le ministère de l’EN participe au financement des contrats proposés aux adhérents EN (3 % à 6 %).
Le prestataire retenu fera des campagnes d’information et de prévention en santé à destination des bénéficiaires. Il aura interdiction de réutiliser les données recueillies à des fins de démarchage, et l’interdiction de proposer des options concurrentes (déjà proposées dans le régime).
Il proposera une offre de services aux bénéficiaires, notamment une implantation dans chaque département, un réseau de soins, un service de téléconsultation, une assistance, dont l’aide à domicile, l’aide aux devoirs (en cas d’immobilisation ou d’hospitalisation), l’assistance lors de voyages ou déplacements, l’aide juridique, l’accompagnement dans les démarches administratives et le soutien psychologique.
10. L’ENTRÉE EN VIGUEUR : REPORTS ET RETARD
Le calendrier de l’entrée en vigueur de la complémentaire santé doit tenir compte de la fin des contrats de référencement actuels, fixée au 1er janvier 2025 pour nos ministères.
Initialement prévue en 2024, reportée à janvier 2025, puis en juillet 2025, l’entrée en vigueur du contrat santé et prévoyance devrait se faire début 2026.
Les raisons de ce retard sont liées à des difficultés juridiques ou techniques… En attendant, il est indubitable que verser 15 € au lieu de 30 à 40€ depuis deux ans a dû permettre de faire quelques économies substantielles et bienvenues dans un contexte de déficit public important. Et cette différence, pour le moment, est à la charge des agents.
Dès l’entrée en vigueur, ce dispositif mettra fin au dispositif temporaire de remboursement de 15 € aux agents. En attendant, le SNALC demande que le remboursement forfaitaire soit augmenté pour correspondre à la part forfaitaire des 50% annoncée.
11. LES TEXTES DE RÉFÉRENCE
Décret n° 2021-1164 du 8 septembre 2021 relatif au remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir les frais de santé des agents civils et militaires de l’État
NOR : TFPF2124083D
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044030655
Accord interministériel relatif à la protection sociale complémentaire en matière de couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident dans la fonction publique de l’État (retranscrit dans le décret n°2°22633 du 22 avril 2022)
NOR : TFPF2207041O
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045300369
Décret n° 2022-633 du 22 avril 2022 relatif à la protection sociale complémentaire en matière de couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident dans la fonction publique de l’État
NOR : TFPF2202942D
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045641233
Arrêté du 30 mai 2022 relatif à la protection sociale complémentaire en matière de couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident dans la fonction publique de l’État
NOR : TFPF2212023A
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045843371
Accord interministériel du 20 octobre 2023 relatif à l’amélioration des garanties en prévoyance (incapacité de travail, invalidité, décès) dans la fonction publique de l’État
NOR : TFPF2329188O
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048798093
Accord du 8 avril 2024 concernant la protection sociale complémentaire au MENJ, au MESR et au MSJOP
NOR : MENH2410111O
12. ANNEXE N° 2 DE L’ACCORD : DÉTAIL DES GARANTIES EN SANTÉ
Pour le socle, les garanties incluent le remboursement par l’assurance maladie. Pour les options, les garanties incluent le remboursement par l’assurance maladie et par le socle complémentaire (panier de soins interministériel).
| Poste de soins | Socle | Option A | Option B |
| Catégorie Hospitalisation et Soins courants | |||
| Hospitalisation | |||
| Honoraires | |||
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 150% | 200% BR | 200% BR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 130% | 175% BR | 175% BR |
| Forfaits et frais de séjours | |||
| Forfait journalier hospitalier | 100% FR | – | – |
| Forfait actes lourds (participation forfaitaire de 24 €) | 100% FR | – | – |
| Frais de séjour | 100% BR | – | – |
| Chambre particulière (sans limitation de durée) | |||
| Court séjour et maternité | 50 € / nuit | 60 € / nuit | 60 € / nuit |
| Soins de suite | 40 € / nuit | 50 € / nuit | 50 € / nuit |
| Psychiatrie | 45 € / nuit | 55 € / nuit | 55 € / nuit |
| Ambulatoire | 25 € / jour | – | – |
| Frais d’accompagnant | |||
| Établissement conventionné | 38,50 € / nuit | – | – |
| Établissement non conventionné | 25 € / nuit | – | – |
| Soins courants | |||
| Honoraires médicaux | |||
| Consultations / Visites de médecins généralistes | |||
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 100% BR | – | – |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 100% BR | – | – |
| Consultations / Visites de médecins spécialistes | |||
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 150% BR | 175% BR | 200% BR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 130% BR | 150% BR | 175% BR |
| Actes techniques médicaux | |||
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 150% BR | 175% BR | 200% BR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 130% BR | 150% BR | 175% BR |
| Actes d’imagerie médicale | |||
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 130% BR | 175% BR | 200% BR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 100% BR | 150% BR | 175% BR |
| Mammographie praticien OPTAM/OPTAM-CO | 130% BR | 250% BR | 250% BR |
| Mammographie praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 100% BR | 200% BR | 200% BR |
| Honoraires paramédicaux | |||
| Infirmiers, pédicures, podologues, orthophonistes, orthoptistes | 100% BR | 150% BR | 150% BR |
| Masseurs-kinésithérapeutes | 130% BR | 150% BR | 150% BR |
| Analyses et examens de laboratoire | |||
| Analyses et examens de laboratoire | 100% BR | – | – |
| Médicaments | |||
| Médicaments remboursés par la Sécurité sociale à 65 % | 100% BR | – | – |
| Médicaments remboursés par la Sécurité sociale à 30 % | 100% BR | – | – |
| Médicaments remboursés par la Sécurité sociale à 15% | 100% BR | – | – |
| Pharmacie prescrite non remboursée par la Sécurité sociale homéopathie, contraceptifs, tests de grossesse) | 70 € / an | 150 € / an | 150 € / an |
| Matériel médical | |||
| Appareillages et prothèses médicales (hors aides auditives et optique) : semelles orthopédiques et autres prothèses acceptées par le RO | 200% BR | – | 250% BR |
| Frais de transport en véhicule sanitaire | |||
| Ambulance, taxi conventionné (hors SMUR) | 100% BR | – | – |
| Catégorie Dentaire | |||
| Dentaire | |||
| Soins et prothèses 100% Santé | |||
| Soins (hors 100% Santé) | |||
| Consultations, soins courants, radiologie, chirurgie, parodontologie (acceptée SS) | 100% BR | – | – |
| Prothèses (hors 100% Santé) | |||
| Panier Maitrisé | |||
| Prothèse fixe (couronne et bridge) | 375% BR | – | 400% BR |
| Prothèse amovible | 375% BR | – | 400% BR |
| Prothèse provisoire | 375% BR | – | 400% BR |
| Inlay Core | 375% BR | – | 400% BR |
| Inlays onlays d’obturation | 150% BR | – | 400% BR |
| Panier Libre | |||
| Prothèse fixe (couronne et bridge) sur dent visible | 300% BR | – | 350% BR |
| Prothèse fixe (couronne et bridge) sur dent non visible | 250% BR | – | 350% BR |
| Prothèse amovible sur dent visible | 300% BR | – | 350% BR |
| Prothèse amovible sur dent non visible | 250% BR | – | 350% BR |
| Prothèse provisoire | 300% BR | – | 350% BR |
| Inlay Core | 200% BR | – | 350% BR |
| Implantologie | |||
| Couronne sur implant | 200 € / couronne (max. 2/an) | – | – |
| Implants | 500 € / implant (max. 2/an) | – | 650 € / implant (max. 2/an) |
| Orthodontie | |||
| Orthodontie (remboursée par la Sécurité sociale) | 250% BR | – | 300% BR |
| Orthodontie (non remboursée par la Sécurité sociale) | 400 € / semestre | – | 500€/semestre |
| Catégorie Aides auditives | |||
| Aides auditives | |||
| Équipements 100% Santé | Remboursement total de la dépense engagée | – | – |
| Équipements à tarif libre pour un bénéficiaire (< ou > 20 ans) | 800 € | – | 1.000 € |
| Catégorie Optique | |||
| Optique | |||
| Équipements 100% Santé | Remboursement total de la dépense engagée | – | – |
| Equipements à tarif libre | |||
| Monture | 50 € | – | – |
| Verres | Cf. grille optique | – | – |
| Autres prestations optique | |||
| Lentilles prescrites prises ou non prises en charge, y compris lentilles jetables | 100 € / an | – | 150 € / an |
| Chirurgie réfractive dont kératotomie (par œil) | 400 € / an | – | – |
| Grille optique | |||
| Verre unifocal, sphérique | |||
| Sphère de – 6 à + 6 | 60 € | – | 80 € |
| Sphère < 6 ou Sphère > 6 | 110 € | – | 130 € |
| Verre unifocal, sphéro-cylindrique | |||
| Cylindre ≤ + 4, sphère de – 6 à 0 | 60 € | – | 80 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) ≤ + 6 | 60 € | – | 80 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) > + 6 | 110 € | – | 130 € |
| Cylindre ≥ + 0,25, sphère < – 6 | 110 € | – | 130 € |
| Cylindre > + 4, sphère de – 6 à 0 | 110 € | – | 130 € |
| Verre multifocal ou progressif sphérique | |||
| Sphère de – 4 à + 4 | 150 € | – | 190 € |
| Sphère < – 4 ou > + 4 | 200 € | 240 € | |
| Verre multifocal ou progressif sphéro-cylindrique | |||
| Cylindre ≤ + 4, sphère de – 8 à 0 | 150 € | – | 190 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) ≤ + 8 | 150 € | – | 190 € |
| Cylindre > + 4, sphère de – 8 à 0 | 200 € | – | 240 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) > + 8 | 200 € | – | 240 € |
| Cylindre ≥ + 0,25, sphère < – 8 | 200 € | – | 240 € |
| Catégorie Autres postes | |||
| Autres postes | |||
| Cures thermales acceptées par la Sécurité sociale : honoraires, traitements, frais d’hébergement et transport | 100% BR | – | – |
| Médecines additionnelles et de prévention | |||
| Médecine douce : ostéopathe, chiropracteur, homéopathe, étiopathe, pédicure-podologue, acupuncteur, psychomotricien, sophrologue | 2 séances / an (limite 40 € / séance) | 4 séances / an (limite 40 € / séance) | 4 séances / an (limite 40 € / séance) |
| Psychologue | 4 séances / an (limite 30 € / séance) | 8 séances / an (limite 40 € / séance) | 10 séances / an (limite 40 € / séance) |
| Actes refusés par la Sécurité sociale | |||
| Vaccins, consultation diététique, bilan parodontal, ostéodensitométrie osseuse, sevrage tabagique | 80 € / an | – | – |
| Contraception, tests de grossesse | 80 € / an | – | – |
| Prévention | |||
| Amniocentèse, Dépistage Prénatal Non invasif | 183 € / acte | – | – |
| Tout acte de prévention remboursé par la Sécurité sociale | 100% BR | – | – |
13. ANNEXE N° 3 DE L’ACCORD : DÉTAIL DES GARANTIES EN SANTÉ POUR LES BÉNÉFICIAIRES EXERÇANT À L'ÉTRANGER
Les garanties sont plafonnées à 300.000 € par an et par bénéficiaire pour les soins réalisés à l’étranger.
| Poste de soins | Soins réalisés à l’étranger |
| Catégorie Hospitalisation et Soins courants | |
| Hospitalisation | |
| Honoraires | |
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 90 % FR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 90 % FR |
| Forfaits et frais de séjours | |
| Forfait journalier hospitalier | 90 % FR |
| Forfait actes lourds (participation forfaitaire de 24 €) | – |
| Frais de séjour | 90 % FR |
| Chambre particulière (sans limitation de durée) | |
| Court séjour et maternité | 68 € / nuit |
| Soins de suite | 68 € / nuit |
| Psychiatrie | 68 € / nuit |
| Ambulatoire | 25 € / jour |
| Frais d’accompagnant | |
| Etablissement conventionné | 38,50 € / nuit |
| Etablissement non conventionné | 38,50 € / nuit |
| Soins courants | |
| Honoraires médicaux | |
| Consultations / Visites de médecins généralistes | |
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Consultations / Visites de médecins spécialistes | |
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Actes techniques médicaux | |
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Actes d’imagerie médicale | |
| Praticien OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Mammographie praticien OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Mammographie praticien non OPTAM/OPTAM-CO | 90% FR |
| Honoraires paramédicaux | |
| Infirmiers, pédicures, podologues, orthophonistes, orthoptistes | 90% FR |
| Masseurs-kinésithérapeutes | 90% FR |
| Analyses et examens de laboratoire | |
| Analyses et examens de laboratoire | 90 % FR |
| Analyses et examens de laboratoire en affection de longue durée | 100% FR |
| Médicaments | |
| Médicaments remboursés par la Sécurité sociale à 65 % | 90% FR |
| Médicaments remboursés par la Sécurité sociale à 30 % | 90% FR |
| Médicaments remboursés par la Sécurité sociale à 15% | 90% FR |
| Pharmacie prescrite non remboursée par la Sécurité sociale (homéopathie, contraceptifs, tests de grossesse) | 100 € / an |
| Matériel médical | |
| Appareillage et prothèses médicales (hors aides auditives et optique) : semelles orthopédiques et autres prothèses acceptées par le RO | 150 % BRR |
| Frais de transport en véhicule sanitaire | |
| Ambulance, taxi conventionné (hors SMUR) | 90% FR |
| Catégorie Dentaire | |
| Dentaire | |
| Soins et prothèses 100% Santé | – |
| Soins (hors 100% Santé) | 90% FR |
| Consultations, soins courants, radiologie, chirurgie, parodontologie (acceptée SS) | – |
| Prothèses (hors 100% Santé) | |
| Panier Maitrisé | |
| Prothèses fixes (couronnes et bridges) | 320% BRR |
| Prothèses amovibles | 320% BRR |
| Prothèses provisoires | 320% BRR |
| Inlay Core | 320% BRR |
| Inlays onlays d’obturation | 140% BRR |
| Panier Libre | |
| Prothèses fixes (couronnes et bridges) sur dent visible | 320% BRR |
| Prothèses fixes (couronnes et bridges) sur dent non visible | 320% BRR |
| Prothèses amovibles sur dent visible | 320% BRR |
| Prothèses amovibles sur dent non visible | 320% BRR |
| Prothèses provisoires | 320% BRR |
| Inlay Core | 140% BRR |
| Inlays onlays d’obturation | 140% BRR |
| Implantologie | |
| Couronne sur implant | 200 € / couronne (max. 2/an) |
| Implants | 500 € / implant (max. 2/an) |
| Prothèses dentaires non prises en charge | 225% BRR |
| Orthodontie | |
| Orthodontie (remboursée par la Sécurité sociale) | 255% BRR |
| Orthodontie (non remboursée par la Sécurité sociale) | 225% BRR |
| Catégorie Aides auditives | |
| Aides auditives | |
| Equipements 100% Santé | – |
| Equipements à tarif libre pour un bénéficiaire (< ou > 20 ans) | 1.200 € |
| Catégorie Optique | |
| Optique | |
| Equipements 100% Santé | – |
| Equipements à tarif libre | |
| Monture | 100 € |
| Verres | Cf. grille optique |
| Autres prestations optique | |
| Lentilles prescrites prises ou non prises en charge, y compris lentilles jetables | 130 € / an |
| Chirurgie réfractive dont kératotomie (par œil) | 400 € / an |
| Grille optique | |
| Verre unifocal, sphérique | |
| Sphère de – 6 à + 6 | 125 € |
| Sphère < 6 ou Sphère > 6 | 300 € |
| Verre unifocal, sphéro-cylindrique | |
| Cylindre ≤ + 4, sphère de – 6 à 0 | 125 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) ≤ + 6 | 125 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) > + 6 | 300 € |
| Cylindre ≥ + 0,25, sphère < – 6 | 300 € |
| Cylindre > + 4, sphère de – 6 à 0 | 300 € |
| Verre multifocal ou progressif sphérique | |
| Sphère de – 4 à + 4 | 300 € |
| Sphère < – 4 ou > + 4 | 350 € |
| Verre multifocal ou progressif sphéro-cylindrique | |
| Cylindre ≤ + 4, sphère de – 8 à 0 | 300 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) ≤ + 8 | 300 € |
| Cylindre > + 4, sphère de – 8 à 0 | 350 € |
| Sphère > 0 et (sphère + cylindre) > + 8 | 350 € |
| Cylindre ≥ + 0,25, sphère < – 8 | 350 € |
| Catégorie Autres postes | |
| Autres postes | |
| Cures thermales acceptées par la Sécurité sociale : honoraires, traitements, frais d’hébergement et transport | 100% BRR |
| Médecines additionnelles et de prévention | |
| Médecine douce : ostéopathe, chiropracteur, homéopathe, étiopathe, pédicure-podologue, acupuncteur, psychomotricien, sophrologue | 2 séances / an (limite 30 € / séance) |
| Psychologue | 8 séances / an (limite 40 € / séance) |
| Actes refusés par la Sécurité sociale | |
| Vaccins, consultation diététique, bilan parodontal, ostéodensitométrie osseuse, sevrage tabagique | 80 € / an |
| Contraception, tests de grossesse | 80 € / an |
| Prévention | |
| Amniocentèse, Dépistage Prénatal Non invasif | 183 € / acte |
| Tout acte de prévention remboursé par la Sécurité sociale | 100 % BRR |
| Services spécifiques | |
| Rapatriement sanitaire | 100% FR |
