Personnels de direction

Personnels de direction

Accueil par voie de détachement, renouvellement de détachement, intégration et recrutement par liste d’aptitude à la rentrée 2024

Note de service du 15-1-2024 (NOR : MEND2401382N)


CSA ministériel du 23 janvier 2024 : déclaration du SNALC

Mesdames et Messieurs les représentants de l’administration,
Mesdames et Messieurs les membres élus du comité,

On dirait du Balzac.

Les premiers pas de notre nouvelle ministre au MENJSJOP sont un roman feuilleton. Déclarations publiques catastrophiques, enquêtes, rapports planqués dans une armoire et dévoilés juste au bon moment : les rebondissements sont nombreux. Le tout sur fond de débat public/privé, de contournement de ParcourSup et de petits arrangements entre amis. Si l’on n’était intéressé que par la comédie humaine, on attendrait avec impatience l’épisode suivant.

Le souci, c’est que pendant ce temps, l’École va toujours aussi mal. Le rattrapage salarial pour 2024 ? Pour les enseignants, c’est zéro euro ; pour les autres, pas beaucoup plus. La gestion du calendrier de l’année et des DHG pour la mise en place des groupes de niveau en 6e et 5e à la rentrée prochaine ?  Le SNALC alerte sur ce point depuis plusieurs mois ; l’administration nous avait promis « de la dentelle » : ce sera du gros œuvre, et on n’a pas acheté assez de ciment. L’art de flinguer des mesures intéressantes demeure la grande spécialité de l’Éducation nationale. On se demande déjà comment ils vont pouvoir rater le nouveau DNB et la prépa-lycée, qui pourtant, sur le papier, ont l’air très bien.

Côté école inclusive, le SNALC attend les groupes de travail promis depuis maintenant un an, le bilan des PIAL, et continue de dénoncer une politique de façade qui crée de la souffrance chez les élèves comme chez les personnels. Gabriel Attal s’était engagé à ce que les organisations représentatives, dont le SNALC, siègent enfin au comité de suivi de l’inclusion scolaire pour y porter la réalité du terrain : espérons que l’actuelle ministre trouvera plus rapidement ce dossier sur son bureau que le rapport de l’Inspection générale sur Stanislas.

Car le SNALC sait que l’écume politique est de peu d’importance, et ne perd jamais l’essentiel de vue. L’essentiel, ce n’est pas la personne de la ministre , ni d’ailleurs le lieu où elle scolarise ses enfants. L’essentiel, c’est que notre ministre nous a craché dessus dès sa première prise de parole publique alors que tous les voyants sont au rouge.

Dès lors, comment lui accorder le moindre crédit ? En une semaine, elle a pulvérisé quatre mois de travail de son prédécesseur devenu depuis premier ministre. Comment ce dernier peut-il lui-même lui faire confiance à la tête d’un ministère aussi important sur lequel il a annoncé garder la main ?

Du Balzac, donc. Mais avec Gaston Lagaffe en personnage principal, qui vient de mettre le feu au bâtiment. Bref : toute une vision de l’École…

Je vous remercie.

CSA ministériel du 23 janvier 2024

Déclaration intersyndicale FSU, UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, Sud

Les propos tenus par la ministre de l’Éducation nationale lors de son premier déplacement ont légitimement choqué les personnels du service public d’Éducation. Ces paroles dénigrantes, alors même que les personnels tiennent, dans des conditions difficiles et souvent seuls, le service public, ont provoqué une très vive colère. Nous réaffirmons la force du projet scolaire de l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés.

Le service public d’Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démission, perte de sens… A l’instar de l’hôpital public, l’École publique n’est pas loin de l’effondrement. Il y a urgence à reconnaître, revaloriser, respecter celles et ceux qui la font vivre, lui donner les moyens d’exercer ses missions, plutôt que de la jeter à la vindicte populaire. Nous demandons de renoncer au texte réformant la terminale du baccalauréat professionnel afin de construire des enseignements ambitieux pour les élèves de la voie professionnelle.

Nos organisations syndicales demandent à la ministre de prendre des engagements à rouvrir très vite des dossiers décisifs pour l’avenir du service public : revalorisation sans contreparties des personnels articulée autour de mesures immédiates et d’une loi de programmation pluriannuelle, abandon du Pacte, création d’un statut de fonctionnaire de catégorie B pour AESH et amélioration des conditions de travail, notamment par la baisse des effectifs dans les classes et un plan pluriannuel de recrutement. Face aux inégalités scolaires et sociales qui minent notre système éducatif, et en définitive, notre démocratie, des moyens conséquents doivent être mis au service de la réussite de tous les élèves, sans tri.

Les grands discours sans lendemain, les paroles, les clichés détestables … cela suffit ! Nos organisations syndicales exigent des actes forts qui prennent la mesure de la crise que traverse le service public.


Lettre d'information SNALC - 22 janvier 2024

Lettre d’information SNALC – 22 janvier 2024

Professeurs d’EPS

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SPORT ET EPS :

RETOUR VERS LE FUTUR 2 !

En 1963 l’EPS a intégré le ministère de la jeunesse et des sports. Son orientation trop sportive, la nécessité de valorisation des professeurs d’EPS et des objectifs plus scolaires assignés à la discipline l’ont conduite en 1981 à réintégrer le ministère de l’éducation nationale. Ironie de l’histoire, on assiste aujourd’hui à un retour mais inverse. C’est le ministère des sports qui rejoint celui de l’éducation nationale.

Ce nouveau rapprochement du secteur sportif fédéral et de l’éducation physique scolaire peut-il comporter des risques pour la discipline ? Risque de dérives, de concurrence voire de substitution. Est-ce une chance, ou une menace, pour les enseignants d’EPS de voir leur institution pilotée par une ministre des sports ?

Le SNALC a justement été reçu en audience le 16 janvier par A. Oudéa-Castéra. Les propos tenus par la ministre confirment d’emblée l’hypothèse la plus inquiétante. Le sport à l’École a été abordé comme une priorité, en long, en large et en travers, en occultant totalement l’existence de l’EPS, dont le nom n’a même pas été prononcé.

Pour le SNALC, l’importance des activités sportives en EPS n’est plus à démontrer. Ce débat est dépassé. On pourrait même regretter que l’EPS, depuis 1981, soit devenue de moins en moins sportive. En revanche, ce qui est alarmant, sous couvert d’héritage olympique et de lutte contre la sédentarité, ce sont les mises en place de dispositifs, comme une école-un club, les labellisations génération 2024, 30 min d’AQP dans le primaire ou les 2h de sport supplémentaires en collège, qui installent des liens puissants entre le sport et le système éducatif en contournant délibérément notre discipline, pourtant parfaitement apte à satisfaire ces objectifs.

Le SNALC, inquiet, demeurera extrêmement vigilant à l’avenir et fait pour l’heure le point sur cette actualité.

Laurent BONNIN, secrétaire national du SNALC chargé de l’EPS

Site : Enseignants d’EPS – SNALC

MENJSOP : L’INQUIETANTE HYDRE À DEUX TÊTES

Juste nommé et déjà déplacé, après seulement 4 mois d’exercice, autre record de précocité, G. Attal est remplacé par A. Oudéa-Castéra. Dans la valse des ministres de l’éducation, voilà le 4e temps !

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SPORT ET LABEL « GÉNÉRATION 2024 » :

ENCORE UNE COQUILLE VIDE

À l’aube de l’ouverture des JO de Paris, il est possible d’effectuer un premier bilan du dispositif « Génération 2024 » lancé en 2018 depuis le pôle universitaire de Lyon, référence en matière de mutualisation d’installations sportives pour la préparation d’une génération de sportifs.

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L’EPS, FABRIQUE DE CHAMPIONS ?

Florent Manaudou dans l’émission TV « Quelle époque ! » a récemment réfuté l’ambition d’E. Macron de voir la France se classer dans le top 5 des meilleures nations aux JO de 2024.

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ACCÈS AU CORPS DES PROFESSEURS AGRÉGÉS PAR LISTE D’APTITUDE
Certifiés (dont documentalistes) PLP, Professeurs d’EPS

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CLASSE EXCEPTIONNELLE :

DE NOUVELLES RÈGLES, MAIS PAS D’ILLUSIONS

Le SNALC a participé à tous les débats possibles.

Voici les différentes étapes, à partir d’avril 2024, pour des promotions prononcées aux alentours du 12 juillet 2024 entrant en vigueur au 1er septembre 2024.

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RAPPELS CONCERNANT LE MOUVEMENT INTER 2024

L’annulation de la participation au mouvement interacadémique peut se faire jusqu’au 9 février   2024 dans le second degré. Elle ne nécessite pas de justification.

À compter du 17 janvier 2024 : affichage des vœux et barèmes sur SIAM. Tout justificatif peut     encore être apporté pendant cette phase avant le 31 janvier 2024. Les vœux peuvent encore être modifiés.

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GUIDE : L’ENSEIGNANT D’EPS

Dans sa version papier et électronique ce guide d’environ 100 pages se veut une nouvelle référence pour les enseignants d’EPS et une aide essentielle pour les non spécialistes. Il répond à la plupart des questions intéressant ce secteur.

[Lire le guide]

LES 10 RECOMMANDATIONS DU SNALC POUR ÊTRE PLUS FORT AU TRAVAIL

Même si «cela n’arrive qu’aux autres », nous vous invitons à prendre connaissance des 10 recommandations du SNALC : autant d’erreurs à ne pas commettre, de conseils à appliquer, de pièges à repérer…

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POURQUOI REJOINDRE LE SNALC ? VOICI 7 BONNES RAISONS

Pour une véritable éducation du physique ; Pour des temps de service identiques aux autres ; Pour une revalorisation urgente des salaires ; Contre les abus du sport scolaire et le racket de l’UNSS ; Pour l’aménagement des fins de carrière ; Pour une indépendance politique et financière ; Pour une cotisation à 90€ et des services imbattables !

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L’ADHÉSION AU SNALC : 90 €
LE SNALC EST LE SYNDICAT REPRÉSENTATIF

LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE

Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé.

Logiquement, le SNALC n’augmente pas ses tarifs pour la 13ème année consécutive.

Et mieux encore : le SNALC baisse ses tarifs dans la plupart des catégories !

Consulter les tarifs et réductions

CHOISISSEZ LIBREMENT VOTRE MOYEN DE PAIEMENT, RAPIDE ET SÉCURISÉ

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virement
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L’adhésion comprend : l’assistance et la protection juridiques pénales auprès de la GMF (agressions, diffamation…) ; le dispositif exclusif d’accompagnement et d’aide à la mobilité : mobi-SNALC ; et des tarifs négociés auprès de nombreux partenaires : avantages-SNALC.
« Adhésion à zéro euro »

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Lettre d'information SNALC - 22 janvier 2024 - Professeurs agrégés

Lettre d’information SNALC – 22 janvier 2024

Professeurs agrégés

Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
@ : contact   –   site : snalc.fr   
Agrégés en lycée : une évidence ?
En mars, les professeurs agrégés pourront ou devront participer au mouvement intra de l’académie dans laquelle ils sont affectés. Ils pourront alors lire dans la circulaire publiée par le rectorat que les agrégés doivent prioritairement assurer leur service en lycée (et en CPGE), et qu’une bonification leur est donc spécialement réservée à cet effet. Même si les professeurs agrégés ont toute légitimité pour enseigner en collège, beaucoup passent ce concours avec l’idée d’exercer effectivement en lycée ou dans le supérieur. C’est d’ailleurs un argument qu’on retrouve très souvent dans les lettres de motivation des professeurs certifiés qui postulent pour accéder au corps des professeurs agrégés sur liste d’aptitude (la campagne est d’ailleurs actuellement en cours, et les collègues qui y participent trouveront des conseils avisés auprès de la section SNALC de leur académie).

Pour autant, dans de nombreuses académies, cette priorité pourtant explicitement formulée ne va de soi ni pour l’administration, ni pour la plupart des organisations syndicales – hormis le SNALC –, et la bonification réservée aux agrégés qui font le vœu d’exercer en lycée est bien faible et donc peu efficace par rapport aux autres éléments du barème.

Cette bonification, les élus du SNALC dans les instances académiques ont eu à cœur de la défendre et de la valoriser, la plupart du temps envers et contre tous, afin que les professeurs agrégés qui le souhaitent puissent réellement bénéficier d’une priorité pour enseigner en lycée. Ils l’ont souvent fait avec succès, obtenant des bonifications substantielles pour les vœux précis d’établissement ou les vœux larges typés lycée.

Le SNALC continue de se battre seul là où cela reste nécessaire au service des professeurs agrégés pour que la spécificité du concours de l’agrégation soit concrètement prise en compte, au lieu de rester un vœu pieux.

Dans les lycées, les professeurs agrégés sont également prioritaires pour enseigner en CPGE, où ils peuvent ensuite accéder à la chaire supérieure. Là encore, le SNALC se bat actuellement à leurs côtés pour empêcher les fermetures de classes, annoncées notamment dans l’académie de Paris.

Anne MUGNIER,

responsable du SNALC chargée des professeurs agrégés

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MOUVEMENT INTRA-ACADÉMIQUE : ÉTAT DES LIEUX DE LA BONIFICATION RÉSERVÉE AUX AGRÉGÉS

Voici une synthèse des bonifications accordées par chaque académie aux agrégés, et quelques indications sur la possibilité de les cumuler avec d’autres types de bonification.

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RÉMUNÉRATION DES PROFESSEURS AGRÉGÉS AU 1/01/2024 : LÉGER COUP DE POUCE

Au 1er janvier 2024, l’indice majoré des grilles de rémunération de toute la fonction publique va être revalorisé de 5 points, soit environ 24€ brut ou 19€ net.

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CHAIRE SUPÉRIEURE ou CLASSE EXCEPTIONNELLE DES AGRÉGÉS ?

Historique et comparaison : le match retour

Depuis quelques années les professeurs en classe préparatoire s’interrogent sur les mérites respectifs du corps des chaires supérieures et du grade de la classe exceptionnelle des agrégés. Or, le décret du 4 août 2023 a de nouveau bouleversé la donne. Le moment est donc venu de faire le point.

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LA CASSE PRÉPARATOIRE ?

Le projet de suppression de classes préparatoires dans diverses académies est inadmissible.

Alors que le ministre lui-même ne peut plus nier l’exigence de valoriser le savoir, des recteurs s’avisent encore de toucher à un modèle que toute personne de bonne foi sait être parfaitement républicain et performant.

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CPGE : COMPTE-RENDU DE L’AUDIENCE AVEC LA DGESIP

Le cadrage est bien national, et non rectoral !

Suite à la demande d’audience portée par l’intersyndicale CPGE,  des représentants dont le président national du SNALC ont été reçus par la DGESIP (Anne-Sophie Barthez et ses collaborateurs) au sujet des fermetures de classes que nous dénonçons.

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SPORT ET EPS : RETOUR VERS LE FUTUR 2 !

En 1963 l’EPS a intégré le ministère de la jeunesse et des sports. Son orientation trop sportive, la nécessité de valorisation des professeurs d’EPS et des objectifs plus scolaires assignés à la discipline l’ont conduite en 1981 à réintégrer le ministère de l’éducation nationale. Ironie de l’histoire…

[…Lire la lettre électronique spéciale EPS]

« COUVREZ CE SEIN QUE JE NE SAURAIS VOIR ! »

En ce XXIe siècle, pourquoi donc la France s’entête-t-elle à faire appliquer le principe de laïcité, à l’heure où le tolérant Danemark rétablit le délit de blasphème ? Nous ne sommes plus au siècle des Lumières, cela est entendu. Peut-être à celui où on les éteint ?

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LES 10 RECOMMANDATIONS DU SNALC POUR ÊTRE PLUS FORT AU TRAVAIL

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L’ADHÉSION AU SNALC
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crédits : sur las articles en lien


Au BO 18 1 2024

Vacance de poste

Poste spécifique du second degré à Wallis-et-Futuna pour la rentrée australe de février 2024 et modalités de candidature

Avis (NOR : MENH2400443V)

Mouvement

Affectation des personnels dans les établissements d’enseignement français en principauté d’Andorre au titre de l’année scolaire 2024-2025

Note de service du 30-11-2023 (NOR : MENH2327099N)

Mobilité

Détachement des personnels enseignants des premier et second degrés, d’éducation et psychologues de l’éducation nationale auprès d’une administration ou d’un établissement public relevant de la fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière, ou dans le monde associatif – Année scolaire 2024-2025

Note de service du 10-1-2024 (NOR : MENH2332830N)


Lettre d'information SNALC - 17 janvier 2024

Lettre d'information SNALC - 17 janvier 2024

Professeurs agrégés, certifiés, chaires supérieures, PLP, P-EPS, PE, CPE, Psy-EN

Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur
@ : contact   -   site : snalc.fr   
MOUVEMENTS INTER 2024
académique, départemental, spécifique et mouvement sur postes à profil
Rappels concernant le calendrier du mouvement interacadémique et du mouvement interdépartemental 2024
L’annulation de la participation au mouvement interacadémique peut se faire jusqu’au 9 février 2024 dans le second degré, et jusqu’au 6 février 2024 dans le premier degré. Elle ne nécessite pas de justification.
À compter du 17 janvier 2024 : affichage des vœux et barèmes sur SIAM. Tout justificatif peut encore être apporté pendant cette phase avant le 31 janvier 2024. Les vœux peuvent encore être modifiés.

>>> Il est important de prendre conseil auprès du SNALC si vous souhaitez faire des modifications ou si vous avez des difficultés à faire valider votre barème.

9 février 2024 dans le second degré et 15 janvier 2024 dans le premier degré : date limite des demandes tardives et dernières modifications possibles, cette fois sous conditions : décès du conjoint ou d’un enfant, cas médical aggravé d’un enfant, mutation du conjoint...

>>> Là encore, il est important de ne pas tarder à contacter le SNALC si vous devez faire des vœux rapidement.

6 mars 2024 : résultats de la phase interacadémique, interdépartementale et des mouvements spécifiques nationaux.
SIGNALEZ VORE PARTICIPATION
Dans tous les cas et si vous n’avez pas encore demandé conseil auprès du SNALC, inscrivez-vous sur notre formulaire :
Mouvement général, POP et spécifique national

(autres que CPGE et premier degré) :

FORMULAIRE DE SUIVI INTER 2024
CPGE
CPGE : FORMULAIRE SPÉCIAL
Professeurs des écoles
1er DEGRÉ : FORMULAIRE
CONTACTEZ LE SNALC
Prenez contact avec la section SNALC de votre académie actuelle
Coordonnées du SNALC
Contact SNALC prépa
Contact SNALC Premier degré
CONSEILS ET INFOS
Le supplément spécial MUTATIONS INTER 2024 de la revue du SNALC
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Les BARRES INTER des années précédentes sur le site du ministère
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LE MOINS CHER DE L’ÉDUCATION NATIONALE

Nos salaires sont trop bas. Le point d’indice est gelé.

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Annonces sur l’école : le président aurait dû réviser

Le SNALC a écouté les « annonces » qu’a faites Emmanuel Macron sur l’École ce mardi 16 janvier. Nous n’avons pas vu où était la priorité annoncée.

Le président de la République avait oublié d’apprendre son cours, puisqu’il a indiqué souhaiter que la Marseillaise soit enseignée à l’École et qu’il y ait une cérémonie de remise du diplôme national du brevet. Or, tout cela existe déjà. Citons les attendus de fin de CE2 qu’on peut trouver dans les programmes actuels : « Connaître les valeurs, les principes et les symboles de la République française : le drapeau, l’hymne national, les monuments, la fête nationale. » Indiquons également que la cérémonie républicaine de remise du diplôme du brevet est cadrée par une note de service (n°2016-090) datant de 2016.

Le SNALC accueille avec inquiétude les annonces sur le doublement de l’horaire d’enseignement civique ou sur un enseignement de théâtre obligatoire. La dernière fois qu’on nous a vanté la création d’une heure de soutien en sixième, on avait oublié de nous dire qu’on y supprimait la technologie en échange. Quelles disciplines Emmanuel Macron compte-t-il réduire ou faire disparaître cette fois-ci ? De surcroît, le président a indiqué que le doublement de l’horaire d’EMC aurait lieu dès cette rentrée, alors que les répartitions des heures sont en train d’être étudiées dans les collèges. Il est donc hors calendrier, sauf à diminuer les heures d’histoire-géographie, ce qui relèverait de l’inconscience quand on communique sur un « réarmement civique ». Le SNALC rappelle aussi que le théâtre figure dans les programmes de français, et qu’il conviendrait plutôt d’augmenter le nombre de classes à horaires aménagés et de soutenir les spécialités artistiques au lycée, qui ont été mises à mal par la réforme Blanquer.

Le SNALC a eu confirmation que la priorité, ce ne sont pas les personnels. Alors que nos professions sont dans une crise de recrutement sans précédent, rien n’est prévu sur le plan budgétaire pour y remédier. Pire : le président a confirmé l’augmentation du temps de travail des enseignants du second degré, en plaçant la formation continue hors du temps de service, ce qui est unique au sein de la fonction publique. Dégrader les conditions de travail d’un métier qui peine à recruter : voilà une façon originale de nous venir en aide.

Enfin, le SNALC aimerait que l’argent qu’on arrive à trouver pour financer une généralisation du SNU ou une éventuelle généralisation de l’uniforme soit utilisé pour le rattrapage salarial et l’amélioration des conditions de travail. Là, on pourrait commencer à entendre que l’École de la République est, réellement, une priorité. On en est loin.


La ministre a « tant à apprendre » … mais pas le temps.

© freepik.com_irinagost2015

Le SNALC a été reçu ce mardi 16 janvier 2024 par Madame Oudéa-Castéra lors d’une audience expéditive. La ministre a présenté des excuses pour les propos blessants qu’elle a tenus à l’encontre « de l’école publique ». Le SNALC a témoigné de l’écœurement des personnels attaqués par la personne chargée de les défendre. Nous attendons aujourd’hui des actes rapides et forts sur la question des rémunérations et des conditions de travail.

Le SNALC a rappelé que nous vivons une crise d’attractivité sans précédent et exigé un rattrapage salarial via une loi de programmation pluriannuelle. Il a demandé que l’enveloppe budgétaire du pacte serve à l’augmentation salariale de tous. Aucune réponse n’a été apportée sur ces questions.

Le SNALC a aussi porté les revendications des personnels sur la taille des classes, la prise en compte effective des besoins des personnels en situation de handicap, la médecine du travail. Il a également expliqué à la ministre la différence entre temps de service et temps de travail, et réaffirmé son opposition à la réforme de la formation continue qui revient à alourdir ce dernier.

Le SNALC a pris acte de la volonté de continuité sur les mesures annoncées par Gabriel Attal concernant le redoublement, le collège, le DNB et la prépa-2de. Il a alerté sur l’insuffisance des premières dotations horaires qui nous remontent, pour permettre la mise en place effective des groupes de niveau en 6e et 5e. Nous avons demandé le rétablissement de la technologie en classe de 6e.

Le SNALC a rappelé son opposition à la réforme de la voie professionnelle, qui ne doit pas être promulguée. Nous souhaitons que le dossier soit désormais directement traité par le ministère de l’Éducation nationale, dont relève la gestion des PLP.

Suite à la forte mobilisation de la veille, le SNALC a informé la ministre qu’il lui revenait à présent d’invalider le projet de fermeture injustifiée de plusieurs CPGE de l’académie de Paris : il y a urgence.

Le temps accordé par la ministre pour cette audience ne nous a pas permis d’aborder des sujets d’une importance capitale, tels que l’école inclusive, la dégradation du climat scolaire, les contractuels, notamment AED et AESH, le baccalauréat et les conséquences de la dernière réforme du lycée général et technologique, les enseignements optionnels, la direction d’école, le harcèlement scolaire…

Le SNALC a suggéré un nouveau temps d’échange pour pouvoir traiter de ces questions essentielles. La ministre n’a pas donné suite. Pourtant, selon ses propres dires, elle a « tant à apprendre » de nous.


CNEWS – 1re journée, 1re polémique pour Amélie Oudéa-Castéra

« Cette déclaration oblige à des résultats, car maintenant, il n’est plus question de s’occuper simplement de ses enfants, mais aussi des enfants des autres.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

Amélie Oudéa-Castéra : “Brièvement, cette histoire, c’est celle de notre aînée, Vincent, qui a commencé comme sa maman à l’école publique, à l’école Littré. Puis la frustration de ses parents, mon mari et moi, est venue lorsque nous avons constaté des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. À un moment donné, nous en avons eu marre, tout comme des centaines de milliers de familles qui, à un moment donné, font un choix, voilà, d’aller chercher une solution différente. Et depuis, de manière continue, nous nous assurons que nos enfants sont non seulement bien formés avec exigence dans la maîtrise des savoirs fondamentaux, mais aussi heureux.”

Maxime Reppert, le vice-président national du SNALC (syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), réagit sur CNEWS dans “Midi News Weekend” le 13 janvier 2024 sur la récente sortie de la ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra.

France info – Thierry Cabannes

Je vais vous faire réagir, bien évidemment, mais on va ouvrir le débat avec Maxime Reppert, vice-président du SNALC. Bonjour, Maxime Reppert. Merci d’être avec nous dans “Midi News Weekend”. Nous voulions absolument vous avoir, d’abord, sur le premier déplacement, la rentrée des classes de votre nouvelle ministre, et ensuite, sur cette polémique. La rentrée des classes, qu’en avez-vous pensé ? Mégaphone, selfie… et la nouvelle ministre, ce n’est plus Gabriel Attal, le ministre! Nous sommes bien d’accord ?

SNALC – Maxime Reppert

Oui, effectivement, j’ai entendu une voix qui portait fort, mais au niveau du SNALC, ce que nous attendons surtout, ce sont des actes et des décisions qui portent. J’ai également vu ces images, entendu cette déclaration. Alors, je vous le dis tout de suite, le fait que notre nouvelle ministre mette ses enfants dans le privé relève du privé, c’est une décision personnelle. Je n’ai pas à commenter ce choix-là.

Par contre, dans les justifications avancées, simplement vous dire une chose : ces heures de cours non remplacées, évaluées à 15 millions d’heures par an, ne relèvent pas de la responsabilité des enseignants absents pour des raisons de santé. Je rappelle que les personnels de l’Éducation nationale sont moins absents pour raisons de santé que les autres salariés, qu’ils soient du privé ou les autres fonctionnaires dans le public.

Cela est simplement lié à une politique éducative destructrice menée depuis des années. Depuis 2017, on assiste régulièrement à des suppressions de postes inacceptables chaque année. Cela avait déjà été initié avant cette date. Elle fait en réalité le constat d’une politique éducative destructrice. J’ai envie de vous dire que cette déclaration oblige à des résultats, car maintenant, il n’est plus question de s’occuper simplement de ses enfants, mais aussi des enfants des autres.(…)

« Beaucoup de collègues vont au travail avec la peur au ventre, et aucun territoire, aucun établissement n’est épargné […] Nous attendons des actes forts, parmi lesquels notamment le rétablissement de l’autorité de l’enseignant, associé à de meilleures conditions de travail.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

France info – Thierry Cabannes

Maxime, on vous a vu dans ce reportage. On est dans le concret maintenant, pas dans la cour de récréation avec le mégaphone et les selfies. Là, on a besoin de réponses. Et vous en attendez, n’est-ce pas ?

SNALC – Maxime Reppert

Naturellement, oui, nous attendons beaucoup parce qu’on se rend compte que le métier devient de plus en plus à risque. Beaucoup de collègues vont au travail avec la peur au ventre, et aucun territoire, aucun établissement n’est épargné par cette flambée de violence en milieu scolaire. Donc, à un moment donné, effectivement, la communication c’est bien, l’action c’est mieux. Nous attendons des actes forts, parmi lesquels notamment le rétablissement de l’autorité de l’enseignant, associé à de meilleures conditions de travail.

Il y a aussi cet enjeu de l’image du métier d’enseignant. Actuellement, les jeunes savent que le métier de prof n’est pas facile, qu’il n’est pas assez payé, et qu’il n’est pas reconnu économiquement et socialement. On le constate clairement lors des réunions parents-professeurs. Moi, j’entends régulièrement des parents dire, “Ah bah non, tu ne feras pas prof, tu feras mieux que ça”. Donc là, on est sur un problème de fond. On parle du quotidien, il faut améliorer le climat scolaire, le climat de travail.

Le SNALC propose des solutions pour améliorer à la fois le climat scolaire et le niveau des élèves, notamment au collège avec notre projet du collège modulaire, dont d’ailleurs le ministre s’est inspiré avec la volonté de créer des groupes de niveau. (…)

« On ne peut pas tout faire reposer sur les épaules des professeurs, parce que je rappelle que nous ne sommes pas là pour élever les enfants des autres. La première cellule d’apprentissage d’un enfant, c’est la famille, ce n’est pas l’école.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

France info – Thierry Cabannes

Maxime, est-ce que cet immense ministère, ce ministère XXL, vous inquiète justement ?

SNALC – Maxime Reppert

Non, très clairement non, parce que ça ne veut rien dire. Des regroupements de ministères, on en a déjà eu par le passé, que cela concerne l’Éducation nationale ou d’autres portefeuilles. Donc non, ça ne nous inquiète pas, car le ton a été donné, c’est celui de la continuité par rapport à ce qu’a entrepris son prédécesseur, Gabriel Attal. Et puis, je rappelle aussi qu’un ministre ne dirige pas seul un ministère. Il y a toute une équipe derrière. Donc, l’étiquette de nomination ne m’inquiète pas plus que ça. C’est surtout les décisions qui seront prises.

Il y a de gros problèmes de fond, y compris par rapport à ce qui s’est passé à Mantes-la-Jolie, concernant le climat scolaire. Et je pense que cette dégradation est liée à un certain nombre de décisions qui ont été prises, à un certain laisser-aller, un laxisme qui fait que l’autorité de l’enseignant est battue en brèche, à tel point que des élèves, comme des parents, contestent les professionnels que nous sommes à travers leur pédagogie. Ça, c’est quelque chose d’inacceptable.

Les élèves et les parents sont devenus des consommateurs de l’école. On a intégré les parents dans l’équipe éducative, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, mais derrière, il faut qu’il y ait aussi une forme de responsabilisation. Il faut responsabiliser les élèves lorsqu’ils commettent des fautes, lorsqu’ils commettent des délits, lorsqu’ils commettent des crimes, et il faut en faire de même avec les parents et avec les familles. On ne peut pas tout faire reposer sur les épaules des professeurs, parce que je rappelle que nous ne sommes pas là pour élever les enfants des autres. La première cellule d’apprentissage d’un enfant, c’est la famille, ce n’est pas l’école.