Ce mercredi 27 novembre, le SNALC rencontrait Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), pour un premier échange depuis sa prise de fonction. Ce fut l’occasion de poser un diagnostic clair sur les réformes en cours et de partager nos revendications quant à celles qui se profilent.
Des positions réaffirmées
Le SNALC a rappelé son opposition aux groupes tels qu’ils sont mis en place, ainsi qu’à la perte d’une heure en 4e et en 3e pour permettre des dédoublements. Nous avons pointé les problèmes que vont poser les prépa-secondes : calendrier –affecter en juillet au moment des résultats du brevet relève de la gageure – mais aussi grille horaire inadaptée et absence d’un réel programme d’enseignement.
Le SNALC ne s’est pas contenté de parler de dispositifs et de structure, même si nous avons demandé l’abandon des stages de seconde et rappelé notre demande du maintien de trois spécialités en terminale. Nous avons insisté sur nos positions à propos des examens et des programmes : ceux-ci doivent être annuels, et s’appuyer sur des connaissances.
Les épreuves du DNB doivent primer sur le contrôle continu fondé sur les bulletins et non sur le positionnement par rapport au socle. Concernant le baccalauréat, le SNALC a rappelé sa demande d’une revoyure sur les EAF qui mettent à mal les enseignants et sont un pensum pour les examinateurs comme pour les candidats. La question d’une épreuve anticipée de mathématiques pour tous a aussi été évoquée ; le SNALC y est très défavorable.
Un dialogue ouvert
Bien que la marge de manœuvre sur les dispositifs soit plus que restreinte, la DGESCO s’est montrée intéressée par les résultats de l’enquête du SNALC sur les groupes au collège afin de les confronter à l’étude à venir menée par la DEPP et l’Inspection générale.
Mme Pascal a également souhaité que le SNALC lui adresse ses demandes sur les EAF, car notre diagnostic est partagé avec l’Inspection Générale et une marge de travail semble possible.
Enfin, malgré des divergences évidentes, le SNALC et la DGESCO peuvent s’entendre sur l’esprit des programmes et des examens. Le dialogue est donc possible à certains étages du ministère.
Article publié dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1495 du 29 novembre 2024
Lire le compte rendu de cette audience du 27 novembre 2024