Le SNALC a eu raison, chiffres à l’appui
1.La disparition des viviers de promotion
Rappelons les chiffres pour les promotions à la classe exceptionnelle de 2022 : 14955, tous corps confondus.
La disparition des viviers a permis d’en finir avec le contingentement entre les viviers 1 et 2, et d’en finir avec un grade plafonné à 10 % puis 10,5 % du corps.
La disparition de ce taux plafonné a permis non seulement de pérenniser des promotions annuelles, mais de les accroître.
Sans la défonctionnalisation du vivier 1, le nombre de promotions en 2023 n’aurait pas été de 19 145, mais de 14265. Le gain est de 4880 promotions.
Pour 2024, les projections annoncent 20 016 promotions, au lieu de 6 726 qui auraient été réalisées avec le maintien des viviers. Le gain est de 13290 promotions.
Ces chiffres démontrent que le SNALC a eu raison de se battre pour les modifications d’accès à la classe exceptionnelle.
Le SNALC a défendu sa position en prenant exemple sur l’accès au grade hors classe, c’est-à-dire en établissant un ratio promouvables/promus (dit « pro-pro »), en ayant la garantie du maintien en 2024 du nombre de promotions 2023. Il restait donc à établir les taux, et à les fixer pour la période 2024-2026.
2.Taux pour les promotions au grade de la classe exceptionnelle par corps
La DGRH a établi une prévision, à partir des effectifs connus actuellement, pour les prochaines années :
L’option défendue par le SNALC permet ainsi de garantir des promotions par corps et d’établir une équité entre les corps, en adaptant le taux à l’objectif de promotions en valeur absolue. Cela permet de rattraper les retards de promotion dans certains corps comme celui des PE et des agrégés.
3.Etablissement des avis par les évaluateurs : corps d’inspection, chefs d’établissement, chefs de service
Il était prévu qu’aucun quota pour l’établissement des avis n’était établi. La DGRH nous a confirmé n’avoir donné aucune consigne de mise en place de quota, ce que nous confirment plusieurs rectorats.
Les amendements du SNALC ont été retenus en partie au CSA ministériel, en exigeant des justifications pour les avis Très Favorable et Défavorable. Malheureusement, notre demande concernant l’avis Favorable n’a pas été retenu cette année alors qu’il est essentiel pour l’évaluation afin de se projeter dans les années suivantes.