QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1496

SNALC congres Strasbourg mai 2023 - Photo Philippe Sautier (3)

Jean-Rémi Girard
Président du SNALC

Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2025. J’ai une pensée toute particulière pour les collègues et les élèves de Mayotte.

2024 s’est terminée comme elle avait commencé : n’importe comment. À l’heure où j’écris ces lignes, nous attendons encore les noms des ministres de l’Éducation nationale et de la fonction publique. Cette année aura vraisemblablement connu cinq occupants rue de Grenelle, dont la plus éphémère n’est même pas restée un mois. Bien entendu, les ministres ne font pas tout. Bien entendu, la stabilité n’est pas toujours un bienfait, et pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler Jean-Michel Blanquer. Bien entendu, il est parfois bon de se débarrasser rapidement d’éléments nuisibles — Guillaume Kasbarian et ses mensonges sur l’« absentéisme » des fonctionnaires viennent assez vite à l’esprit, et la grève massivement suivie le 5 décembre dernier en témoigne. Nous lui avons tous dit ce jour-là que s’essuyer les pompes sur la vérité et sur les agents de l’État n’était pas sans conséquences.  [Lire la suite]

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.


QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1496 – école

SNALC congres Strasbourg mai 2023 - Photo Philippe Sautier (3)

J-Rémi Girard
Président du SNALC

Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2025. J’ai une pensée toute particulière pour les collègues et les élèves de Mayotte.

2024 s’est terminée comme elle avait commencé : n’importe comment. À l’heure où j’écris ces lignes, nous attendons encore les noms des ministres de l’Éducation nationale et de la fonction publique. Cette année aura vraisemblablement connu cinq occupants rue de Grenelle, dont la plus éphémère n’est même pas restée un mois. Bien entendu, les ministres ne font pas tout. Bien entendu, la stabilité n’est pas toujours un bienfait, et pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler Jean-Michel Blanquer. Bien entendu, il est parfois bon de se débarrasser rapidement d’éléments nuisibles — Guillaume Kasbarian et ses mensonges sur l’ « absentéisme » des fonctionnaires viennent assez vite à l’esprit, et la grève massivement suivie le 5 décembre dernier en témoigne. Nous lui avons tous dit ce jour-là que s’essuyer les pompes sur la vérité et sur les agents de l’État n’était pas sans conséquences.  [Lire la suite]

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.


Mayotte : compte rendu de réunion du 18 décembre 2024

© freepik.com_dasun404malaka-59451

Dirigée par Thierry Le Goff, SG. La ministre démissionnaire n’assiste pas à la réunion car actuellement « en cours d’échange » avec Mayotte.

Pour le SNALC : Guillaume LEFÈVRE, président du SNALC La Réunion – Mayotte, et Marie-Hélène PIQUEMAL, vice-présidente.

LE THÈME

Cette réunion rassemble les OS et représentants des 3 CSA ministériels : Éducation nationale, Supérieur et recherche, Jeunesse et Sports, afin de faire le point sur la situation à Mayotte après le passage du cyclone.

L’ESSENTIEL

  • La situation est suivie depuis avant l’arrivée du cyclone, par anticipation. Le contact est repris progressivement avec l’ensemble des CE mais il est difficile de joindre une partie des directeurs 1D (vacances scolaires, réseaux de communication endommagés). Pas de personnels parmi les 22 victimes déclarées à J+5.
  • Un n° vert a été mis en place pour recueillir les besoins, aider au recensement et bénéficier d’une écoute et d’un soutien psy : 0800 710 170.
  • Est-ce que les personnels sur place peuvent rentrer ? Aujourd’hui, pas de réouverture de ligne commerciale, seuls les avions militaires se posent. Seuls les blessés ou personnels malades ou handicapés nécessitant des soins particuliers sont évacués. Il faut attendre. Des listes circulent pour les candidats au départ… qui n’émanent pas du MEN, ni de l’Intérieur. Nous reviendrons sur les sujets de mobilité, peut-être avec une loi spéciale ?
  • D’après la cellule interministérielle de crise (CIC) : 9 000 personnes étaient confinées ailleurs qu’à domicile, surtout dans des établissements scolaires.
  • Les risques actuels : pénurie d’eau, de nourriture. L’usine de désalinisation recommence à produire de l’eau (à 80 %), mais les réseaux de distribution ne sont pas remis en état. Nord de l’île le + touché
  • Santé : pas de risque d’épidémie, mais des risques infectieux, surveillés par l’OMS : tests biologie, stocks médicaments. Récente épidémie de choléra.
  • 1 400 personnes de la sécurité civile et militaire ont été « projetées », 230 tonnes livrées en nourriture et eau. Rotations aéroportuaires et bateau, depuis La Réunion. Envoi de matériel. 3 barges sur 5 refonctionnent. On va mettre en œuvre un canal de mobilisation pour permettre aux bénévoles de venir aider.
  • Côté MEN et J&S : 221 écoles + 22 collèges + 11 lycées. 10 000 personnels, dont 8 700 enseignants, et 115 000 élèves. 40 % des écoles et établissements sont endommagés, voire inutilisables. Les lycées qui ont résisté servent de centres d’hébergement, y compris pour les personnels militaires et sécurité civile. 2 collèges se sont effondrés récemment en raison de l’imprégnation de l’humidité et des glissements de terrain.
  • Une cellule de crise a été mise en place au rectorat, mais ces agents aussi sont, comme les autres, en état de choc.
  • Quelle rentrée scolaire ? quand et comment ? La date du 13 janvier sera difficile. Plusieurs scenarii envisagés. On se pose la question des renforts pour certaines équipes (rectorat notamment). Quel type de matériel faut-il acheminer ?
  • Identifier les candidats aux concours (250 environ), dont agreg interne, perdir… à traiter prioritairement (seraient déplacés vers La Réunion ou métropole ?).
  • Beaucoup de tentatives de vols, de pillages, comme partout ailleurs : les établissements ne sont plus protégés.
  • On cherche des solutions, y compris de recensement. C’est la priorité absolue de les sécuriser, leur donner de l’eau.

LE SNALC A INSISTÉ SUR…

  • Salue l’initiative de cette réunion, et le besoin d’échanger régulièrement sur l’évolution de la situation.
  • De nombreux collègues nous ont contactés car ils sont dans le strict dénuement : ils ont tout perdu et sont sidérés, avec un sentiment d’isolement ; ils nous posent beaucoup de questions que nous relayons.
  • Malgré tout, on voit un élan de solidarité, d’entraide, pas seulement entre agents, mais entre humains : déblayer les maisons, les routes, permettre de manger et boire. La solidarité des agents « entre humains » et leur engagement se constatent bien au-delà de ce qu’on attendait d’eux dans leur mission ordinaire : quelle reconnaissance pour ces agents ?
  • Un air de déjà-vu dans le drame (St-Martin, Nouvelle-calédonie…), mais en bien pire, car à partir d’une situation déjà fortement tendue et dégradée avant le cyclone. Mayotte est une académie qui a été abandonnée. On n’accepterait jamais ces situations courantes de 1500 ou 1900 élèves dans des collèges à capacité à 600 dans l’hexagone !
  • Beaucoup d’enseignants à Mayotte sont des Réunionnais, ils ont pu partir avant pour les vacances, certains sont encore sur place, d’autres sont à LR, se posent bcp de questions. La séparation avec les familles est difficile à supporter. Ceux qui ont fait une demande pour quitter Mayotte seront-ils traités « normalement » et non retenus au vu des circonstances ? À La Réunion, nos collègues mahorais voudraient revenir à Mayotte pour aider les familles : auront-ils la possibilité d’y rester + longtemps ? Il y a aussi ceux qui veulent annuler leur demande de mutation pour Mayotte… Pouvez-vous garantir qu’il y aura un rapatriement ? Comment identifier ces personnes ? Il y a un enjeu humain qui se comprend, notamment avec la volonté de mettre à l’abri les familles, ou de les rejoindre.

L’AVIS DU SNALC

En réalité, si cette réunion s’est tenue à la demande des OS, le Ministère semble n’avoir pour le moment aucune réponse, aucune solution : pas de décision, ni d’engagement, au motif notamment qu’il faut coordonner l’action en interministériel et harmoniser les éventuelles mesures. Pourtant, les questions étaient très nombreuses et légitimes, et le sentiment d’abandon accru. Que dire à nos collègues qui ont tout perdu ? Comment les recenser, les aider ? Comment rassurer ceux qui ont peur et prennent des risques en cherchant de l’eau ? Quelle solution pour l’hébergement ? pour les blessés ? contre les risques d’infection, etc. ? Comment optimiser le recensement ? À J+5, on a le sentiment que les choses n’avancent pas.

Dans cette situation, la question de la rentrée et de la continuité pédagogique semble déconnectée. Ce n’est pas ce qu’attendent les agents dans l’immédiat. Certes, les élèves représentent un tiers de la population et, pour le ministère, les enfants seraient mieux à l’école que dans la rue… Mais avant cela, l’urgence est au recensement, à la distribution d’eau et de nourriture, aux soins, à la mise à l’abri et en sécurité des personnes et des biens.

La reconstruction nécessitera un réel effort financier par l’État, pour ne pas retomber dans des solutions bricolées inacceptables. Le soutien et l’accompagnement devront s’inscrire dans la durée pour que, passé l’effervescence des médias et des images, Mayotte ne retombe pas dans l’abandon et l’oubli.


Rémunération des AESH et pause méridienne : compte rendu du 10 décembre 2024

Groupe de travail

Mardi 10 décembre 2024

Compte rendu du SNALC

THÈME

Modification du décret 2014-714 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d’emploi des AESH, afin d’y intégrer l’accompagnement sur temps de pause méridienne.

L’ESSENTIEL

  • La loi 2024-475 du 27 mai 2024 modifie le code de l’Education et dispose :
    • que l’Etat a la charge de la rémunération du personnel affecté à l’accompagnement des élèves en situation de handicap durant le temps scolaire et le temps de pause méridienne (article L211-8 du code de l’Education) ;
    • que les AESH sont rémunérés par l’Etat durant le temps scolaire et le temps de pause méridienne (article 917-1 du code de l’éducation) ;
    • que cette loi est entrée en vigueur à la rentrée scolaire 2024.
  • La note de service du 24 juillet 2024 précise les modalités opérationnelles de la mise en œuvre de la loi 2024-475 pour l’année scolaire 2024-2025 et rend obligatoire la signature d’une convention entre la collectivité locale et l’Etat employeur.

La mise en application de la note de service et en particulier la ratification de la convention pose problème depuis la rentrée de septembre.

Le ministère souhaite donc simplifier la procédure en abrogeant la note de service et en supprimant la signature obligatoire de la convention. Ces textes seront remplacés par un nouveau décret.

Le texte présenté aux organisations syndicales dispose que :

  • Lorsqu’ils exercent pendant le temps de pause méridienne, les AESH se conforment aux consignes du responsable du service de restauration ou des activités périscolaires ayant pour objet la sécurité des élèves et le bon fonctionnement du service. Celles-ci ne peuvent avoir pour objet de les investir d’une mission étrangère à l’accompagnement des élèves en situation de handicap désignés par les services de l’État.
  • Lorsque les accompagnants des élèves en situation de handicap exercent leurs fonctions sur le temps de la pause méridienne, l’Etat continue d’assumer toutes les charges et obligations inhérentes à sa qualité d’employeur.

Le ministère propose d’intégrer les autres éléments de la note de service au cadre de gestion des AESH qui devrait être rénové en 2025.

LE SNALC A INSISTÉ SUR…

  • La nécessité de ne pas abroger la note de service du 24 juillet 2024 tant que la circulaire cadre de gestion n’est pas mise à jour. L’administration a admis qu’il suffirait de supprimer toute mention faite de la convention – qui est la partie la plus problématique – et que le reste du texte pourrait être conservé en l’état.
  • Les difficultés de mise en œuvre de l’accompagnement sur temps méridien depuis la rentrée, notamment en raison d’enveloppes budgétaires contraintes : nombre d’AESH ont souhaité augmenter leur quotité horaire sans que cela n’ait pu être mis en place, faute de budget.
  • La pression qui peut être exercée sur les AESH qui ne souhaitent pas voir évoluer leur quotité de temps de travail dans le cadre de l’accompagnement sur temps méridien, alors qu’il est pourtant précisé dans la note de service qu’il « importe de vérifier préalablement à cette proposition que l’agent concerné est favorable à cette évolution. »
  • La pause de vingt minutes qui est obligatoire pour les AESH, après six heures consécutives de travail.

Le SNALC a demandé à ce que ces deux derniers éléments apparaissent explicitement dans le nouveau décret.

L’AVIS DU SNALC

Comme le SNALC le craignait, la limitation des enveloppes budgétaires académiques a conduit en ce début d’année à des situations ubuesques.

Pour pallier les besoins d’accompagnement sur le temps de repas, la quotité horaire des AESH volontaires n’a été que trop rarement augmentée.  Souvent, le temps d’accompagnement en classe a été diminué au profit de l’accompagnement sur temps méridien et ces modifications d’emploi du temps ont été imposées au AESH. L’accompagnement scolaire est mis à mal par cette mesure et les apprentissages des élèves en situation de handicap en pâtissent.

Pour conclure, augmenter la quotité travaillée des AESH par une éventuelle prise en charge de la rémunération par l’Etat n’était et n’est toujours pas la solution défendue par le SNALC car elle ne règle en rien la précarité des AESH.

Le SNALC défend une quotité à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24h, accompagné d’une augmentation de la rémunération de toutes et tous les AESH. La mise en œuvre en serait beaucoup plus simple et plus juste.


Op@le : audience intersyndicale du 18 novembre 2024

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INTERSYNDICALE OPALE : communiqué du 4 décembre 2024


L'intersyndicale nationale Op@le reçue au ministère le lundi 18 novembre 2024

L’intersyndicale nationale Op@le a été reçue au ministère de l’Éducation nationale le lundi 18 novembre dernier par son secrétaire général, accompagné de la directrice des affaires financières (DAF) ainsi que de représentants de la direction du numérique pour l’éducation (DNE).

Cette audience faisait suite à notre demande formulée lors d’une réunion de comité social d’administration ministériel (CSAMEN) durant laquelle vos représentants avaient souhaité – encore et toujours – alerter la direction ministérielle sur les dysfonctionnements et régressions causés par l’évolution du progiciel mise en œuvre fin septembre.

Alors que notre action résolue avait montré combien les difficultés rencontrées lors du déploiement d’Op@le étaient importantes et dégradaient fortement les conditions de travail de nombreuses équipes, il était véritablement consternant de constater que l’évolution de fin septembre avait amené des changements non demandés, mais n’avaient apporté rien de ce qui était réclamé par les utilisateurs !

Confrontée de surcroît au silence ministériel sur un nouveau  calendrier de discussions concernant les améliorations et simplifications attendues, nous avons donc souhaité de nouveau rencontrer la direction. Pour nous, le dossier n’est pas clos, même si nous avons réussi à élargir le calendrier du déploiement.

Vous lirez dans le document de travail les éléments de réponses que la direction ministérielle avait préparés pour l’audience ; il fait état de constats, d’un plan d’actions pour mettre en œuvre des évolutions nécessaires, avec un calendrier et une méthodologie indiquée.

Voilà donc où nous en sommes.

Des dates sont annoncées, de nouvelles réunions concernant les évolutions et simplifications sont prévues dès janvier 2025.

En bref, notre mobilisation, celle de l’intersyndicale et des personnels doit continuer ! Le travail sur la simplification de l’outil au bénéfice des utilisateurs ne fait que débuter. Le processus sera long, mais vous pouvez compter sur notre détermination commune !

Télécharger le document de travail :


Enquêtes du SNALC : les groupes ruinent le collège

© Messy and cluttered office desk

Communiqué de presse du SNALC du 2 décembre 2024


Les deux enquêtes menées par le SNALC, l’une interrogeant les professeurs de français et de mathématiques, l’autre s’adressant aux professeurs des autres disciplines, ont rencontré un franc succès auprès de nos collègues de collège avec plus de 3 000 réponses, et sont éclairantes à plus d’un titre.

La mise en place a grandement varié selon les établissements. Certains chefs d’établissement et certaines équipes ont eu l’intelligence de contourner la mesure. Malheureusement, dans une immense majorité de nos collèges, les emplois du temps et les services des professeurs ont été largement dégradés, et leur charge de travail inutilement alourdie, sans qu’ils entrevoient de bénéfice pédagogique, si ce n’est d’avoir des effectifs moins chargés.

Les moyens nécessaires pour avoir de tels effectifs en français et en mathématiques n’ont pu être mobilisés qu’en puisant dans la marge des établissements, déjà largement sollicitée par de nombreux dispositifs. Les langues et les sciences ont ainsi perdu des heures dédoublées pourtant importantes au vu des besoins des élèves. Les enseignements facultatifs se trouvent désormais réduits à des horaires non réglementaires, lorsqu’ils ne sont pas carrément supprimés.

Le SNALC demande à madame la Ministre de lire attentivement ses deux enquêtes afin de se rendre compte que la réforme telle qu’elle a été mise en place – c’est-à-dire mal – désorganise les établissements et nuit au travail des professeurs.

Le SNALC demande à madame la Ministre de mettre un terme aux groupes en 6e et en 5e, et de ne pas instaurer de nouveaux groupes en 4e et en 3e, dont le seul impact sera de supprimer une heure de français/mathématiques. C’est ce que requièrent très majoritairement nos collègues.

Le SNALC demande à nos dirigeants et à la représentation nationale d’avoir une vraie politique d’investissement en termes de postes, de rémunération et d’attractivité du métier pour que les élèves bénéficient du seul effet positif remarqué par les professeurs : une réelle baisse des effectifs.

 

 

 


QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1495

SNALC congres Strasbourg mai 2023 - Photo Philippe Sautier (3)

Jean-Rémi Girard
Président du SNALC

Je sais qu’il y a de nombreuses raisons de ne pas la faire.

La grève ponctuelle à répétition est un échec, et le SNALC le dit et le sait. Il est de plus en plus difficile de mobiliser. Nous essuyons surtout des défaites. Il faudrait un mouvement long / une grève reconductible / des alternatives à la grève…

Pourtant, le SNALC appelle à la grève à partir du 5 décembre. Nous le faisons car il faut le faire. Nous le faisons car ce qui est en train de nous arriver est une accélération violente dans le processus à l’œuvre de destruction de la fonction publique. Nous le faisons aussi car s’il n’y a pas la grève, il n’y aura rien d’autre. Les alternatives ne peuvent fonctionner que si elles aussi sont majoritaires et suivies, et le constat est qu’aujourd’hui, elles ne le sont pas. . [Lire la suite]

LES PERSONNELS

Afin d’être au plus près de vos attentes et de vous informer au mieux, la revue du SNALC a évolué dès cette rentrée, avec désormais deux numéros mensuels au lieu d’un : l’un centré sur le second degré et le supérieur, et le second sur les problématiques spécifiques de l’école primaire.


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