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COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES

TABLE RONDE SUR LA RENTRÉE SCOLAIRE RÉUNISSANT DES REPRÉSENTANTS DES SYNDICATS REPRÉSENTATIFS D’ENSEIGNANTS

Mercredi 11 septembre 2024

COMPTE RENDU DU SNALC – SECOND DEGRÉ

L’ESSENTIEL

Après une matinée consacrée au premier degré, l’après-midi sera consacré au second degré (général et professionnel).

  • Dans ce contexte inédit, 1575 postes vacants : quelles conséquences sur les professeurs et sur les élèves ?
  • Carte des formations
  • Choc des savoirs
  • Prépa secondes

LE SNALC A INSISTÉ SUR

  • La crise du recrutement que nous traversons depuis trois ans, la pire que l’Éducation nationale ait connue.
  • Au collège, la réforme des groupes de niveaux / besoins est l’exemple de ce qui ne va pas. On prend une idée qui peut être bonne et on en fait n’importe quoi sans consulter, sans écouter, même si ça désorganise les établissements.
  • Au LGT, les stages de fin de seconde sont mis en place sans concertation et sans aucun intérêt pédagogique.
  • Le lycée professionnel souffre de réformes qui s’enchaînent et qui font perdre du sens au métier.
  • Les personnels sont mis en difficulté et en souffrance sans même avoir accès à une médecine du travail.
  • Suite aux questions des députés, le SNALC a pu montrer également :
    • La nécessité de réformer la formation initiale et l’entrée dans le métier, mais pas comme le souhaitait dernièrement le ministère.
    • Le mal fait par la réforme du lycée à certaines disciplines, notamment par le passage de trois spécialités en première à deux spécialités en terminale.
    • La mise en danger de filières technologiques – comme STMG où l’on envoie massivement des élèves en difficultés ou STI2D trop peu implantée car jugée trop coûteuse.
    • Le peu d’intérêt du pacte et des remplacements de courte durée ; le vrai problème est celui du manque de professeurs qui cause de longues périodes sans cours pour de nombreux élèves, ou l’absence de moyens de remplacement.
    • Le besoin d’une vraie revalorisation ; les promesses n’ont pas été tenues car les actes n’ont jamais permis une augmentation des salaires aussi importante que l’inflation, ni même que la hausse du SMIC.
    • Le traitement des AESH est alarmant. Dans peu de temps, même les plus expérimentées seront à peine au SMIC.

L’AVIS DU SNALC

Après un exercice difficile l’an dernier, le bilan dressé par les organisations syndicales a été écouté, et les députés se sont intéressés. L’Éducation nationale est dans une situation grave. C’est pour cela que le SNALC souhaite que la représentation soit informée au mieux et puisse venir en appui de nos revendications.