Groupe de travail

Mercredi 29 mai 2024

Compte rendu du SNALC

THÈME

Le décret modifiant la place du concours et les deux années de formation initiale

L’ESSENTIEL

Le texte présenté définit les conditions d’entrée dans le métier pour les différents corps. Les conditions liées au diplôme ont changé, la licence remplaçant le Master.

Dans le premier degré, le fait de passer par la licence préparatoire au métier dispense de passer les épreuves d’admissibilité. Donc, entre l’admissibilité et l’admission les compteurs sont remis à zéro et l’admission se joue sur les deux épreuves orales.

Les lauréats du concours seront maintenus dans leur académie de concours pour les deux années de formation, dans la limite des places disponibles.

Les lauréats passant le concours uniquement avec une licence feront un Master Enseignement. Tous les autres seront stagiaires pendant un an, soit en devant passer un M2 soit en devant valider un DU.

En M1, la gratification de 900 €, étant donné son montant, ouvre droit à cotisations notamment à l’assurance maladie.

Cette gratification donnera bien lieu à un engagement à rester 4 ans dans l’Education nationale après le concours.

LE SNALC A INSISTÉ SUR…

La fascinante propension du Ministère à partir de constats globalement partagés pour créer des monstres (entités de conformation anormale).

En effet, le texte présenté déroge à ceux de la fonction publique. Le SNALC demande que l’on s’y conforme et que l’obtention du concours signifie que l’on entre dans la carrière et dans la grille.

La gratification de 900€ est ridicule et la lier à une période de service obligatoire va totalement à l’encontre de l’objectif annoncé qui était de redonner de l’attractivité.

Le SNALC est opposé au coupe-file mis en place pour les titulaires de la licence préparatoire à l’enseignement. Le Ministère lui-même se rend compte que ce n’est pas tenable. Il prévoyait des tests. Désormais, la validation des deux premières années de licence dispense des écrits du concours… et pour éviter l’inégalité de traitement, il fait porter l’admission seulement sur l’oral. Cela n’a aucun sens.

Globalement, le texte n’est pas acceptable et n’a pas de sens en l’état. Il mentionne notamment des arrêtés dont on ne sait encore rien.

L’AVIS DU SNALC

Le SNALC, comme l’ensemble des organisations syndicales, semble-t-il, s’oppose à cette réforme. Nous demandons au Ministère de repousser cette réforme et de prendre le temps d’une vraie concertation.