« …on donne de l’argent pour des uniformes, alors vous avez des (…) locaux qui ne sont pas toujours adaptés pour assurer la sécurité ou la santé des élèves.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

L’expérimentation de l’uniforme dans les écoles commence à Bézier au retour des vacances. Ni pour ni contre, ce n’est pas la priorité pour le SNALC.

Maxime Reppert, le vice-président national du SNALC (syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), réagit sur CNEWS  sur la mise en place de l’expérimentation de l’uniforme.

SNALC – Maxime Reppert

Écoutez, on donne de l’argent pour des uniformes, alors vous avez des salles de classe qui sont peu ou mal isolées, qui ne sont pas assez chauffées, ou alors où il fait trop chaud. Bref, vous avez des locaux qui ne sont pas toujours adaptés pour assurer la sécurité ou la santé des élèves.

Je ne parle même pas de la question des recrutements, qui effectivement, vous l’avez souligné, est un problème majeur à nos yeux. Donc voilà, l’uniforme, c’est une expérimentation, certes.

Nous ne sommes ni pour ni contre au niveau du SNALC.

Simplement, nous aurions préféré que l’argent investi dans cette expérimentation, comme au niveau du SNU, soit plutôt porté sur d’autres priorités, parce que pour améliorer le climat de travail, comme l’a évoqué d’ailleurs la rectrice de l’Académie de Montpellier, je pense que ce serait plus pertinent de baisser le nombre d’élèves par classe plutôt que de porter l’uniforme.

« …Simplement, nous aurions préféré que l’argent investi dans cette expérimentation, comme au niveau du SNU, soit plutôt porté sur d’autres priorités, (…), je pense que ce serait plus pertinent de baisser le nombre d’élèves par classe plutôt que de porter l’uniforme.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC